20Genève Tribune de Genève | Lundi 23 septembre 2013
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De 1989 à1999, Genève avuses recettes
fiscales baisser.Ses impôts trop élevés fai-
saient fuir les contribuables. Trop d’impôt tue
l’impôt…
Heureusement, l’initiative libérale de 1999 a
enrayé l’exil fiscal des "gros" contribuables.
Du coup, les recettes du canton ont progressé
de 2,5 milliards de francs à3milliards par
année.
En 2008, malgré la crise, l’impôt sur le
revenu et l’impôt sur la fortune ont rapporté
1,4 milliard de plus que dix ans avant.
Grâce aux baisses d’impôts, les recettes ont
donc augmenté de 25% par habitant.
David Hiler lui-même confirme :«malgré la
crise mondiale de 2008-2009 et une baisse
d’impôts de l’ordre de 10%, les revenus
fiscaux progressent en moyenne de 3%
depuis 2005 ».
Conclusion évidente : n’augmentons pas les
impôts, mais plutôt le nombre de "gros"
contribuables.Les 73'804 ménages ou
contribuables qui ne paient pas un centime
d’impôt en profiteront très directement.
12’000
10’000
8’000
6’000
4’000
2’000
0
1998 2004 2010
Recettes des impôts directs -personnes physiques
Canton et communes -Francs par habitant
Source :Administration fédérale des nances ;Ofce fédéral de la statistique
GE
BS
VD
ZH
FR
Pour télécharger notreétude fiscale :
www.ccig.ch/brochurefiscale
Les baisses d’impôts
assurent des recettes
supplémentaires
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Le «parasol chinois»
enfin planté à Lullier
Après dix ans d’attente en
pot, l’arbre qui a survécu à
Hiroshima a trouvé sa place
hier au centre horticole
Le seul arbre ayant résisté à la
bombe atomique à Hiroshima
(notre édition du 16 septembre) a
été planté hier au parc de l’Ecole
d’horticulture de Lullier. Le prési-
dent du Conseil d’Etat Charles
Beer a salué un «choix qui aura
pris du temps à germer».
Pourquoi avoir attendu près
de dix ans après avoir reçu ce
cadeau du Japon? «Au départ
c’était une toute petite pousse,
explique Joseph Meyer, maire de
Jussy. Il fallait qu’il grandisse
avant qu’on le mette en pleine
terre.» Et qu’il s’adapte au climat.
Un arbre irradié, est-ce dange-
reux? Sourire du directeur de
l’établissement, Gilles Miserez:
«C’est un fragment de l’original,
et nous sommes quand même à
60 ans de l’événement. Des con-
trôles sanitaires ont été effectués,
il ne va pas s’illuminer à Noël na-
turellement!»
Ce sont les petits-fils de Marcel
Junod, le médecin jusserand en
l’honneur duquel le «parasol chi-
nois» a été offert, qui ont donné
les premiers coups de pelle. Son
fils, Benoit Junod, s’est dit «très
honoré. Il y a aussi une pousse
dans mon jardin et une troisième
au cimetière de Jussy, cela fait
une triangulation symbolique.»
Sophie Simon
Les petits-fils du délégué du CICR à Tokyo, Marcel Junod, ont
participé à coups de pelle à la plantation de l’arbre symbolique.
Affaire Adeline
La victime
n’aurait pas été
abusée
La sociothérapeute du centre de
réinsertion La Pâquerette
n’aurait pas subi d’abus d’ordre
sexuel, selon la mère de la
victime interrogée par Le Matin
Dimanche. Par ailleurs, le
meurtrier présumé aurait eu
l’intention de tuer son ex-petite
amie polonaise, fait savoir
l’hebdomadaire. Les obsèques
se tiendront aujourd’hui, à 14 h,
à l’église d’Avusy.O.F.
Deux communes ne perçoivent pas
l’argent du Service des contraventions
Un problème informatique
empêche Plan-les-Ouates
et Carouge de récupérer
des milliers de francs
Ce sont des centaines de milliers
de francs qui ne peuvent pas être
redistribuées aux communes de
Plan-les-Ouates et de Carouge. Et
ce depuis près d’une année pour
un«problème informatiquepersis-
tant», révèle Le Matin Dimanche.
L’auteur du«séquestre»:leService
des contraventionsdel’Etat deGe-
nève.Lequelaétémandaté parles
deux communes pour assurer la
gestion du paiement des amendes
de stationnement sur leur terri-
toire. Et ce depuis que des zones
bleues ont été introduites.
«Je ne jette la pierre à per-
sonne, mais il est préoccupant de
voiràquelpoint leService des con-
traventions est sinistré», explique
Thierry Durand, magistrat plan-
les-ouatien interrogé par l’hebdo-
madaire. En guise de réponse,
l’Etat promet de normaliser la si-
tuation d’ici à la fin du mois de
janvier 2014, s’engageant à payer
une séried’acomptesaux commu-
nes (202 000 francs à Plan-les-
Ouates et 500 000 francs à Ca-
rouge).
Si un audit du Service des con-
traventions a été réalisé par l’Ins-
pection cantonale des finances, le
député et candidat au Conseil
d’Etat Eric Stauffer accuse le
conseiller d’Etat Pierre Maudet de
«bloquer la sortie du rapport»
avant les élections. Le magistrat,
lui aussi candidat à sa propre réé-
lection, a nié ces accusations et
proposé d’être entendu par la
Commission de gestion du Grand
Conseil. La rencontre a lieu au-
jourd’hui. Olivier Francey
Fête locale
La Vogue de Veyrier
cherche encore son «roi»
La manifestation
populaire a battu
son plein sous
le soleil, malgré
quelques incidents
Sophie Simon
Ils s’étaientdonnérendez-vousun
an plus tard, même jour, même
heure, même endroit. Et pourtant
cen’était pasgagné d’avance pour
la Vogue de Veyrier: l’emplace-
ment de la manifestation comme
ses horaires d’ouverture étaient
menacés par un préavis négatif du
Service du commerce. Finale-
ment, «on a eu gain de cause, se
réjouit Eric Menétrey, président
du comité d’organisation. Je crois
que le voisin qui nous en voulait
n’a pas pu faire recours à temps.»
Une seule communication du Ser-
vice de la protection du bruit: «Di-
manche soir, les stands devront
êtredémontésensilence»,précise
la maire Marlyse Rostan-Aeber-
sold.
Libérés de ces incertitudes, les
Veyrites ont pu fêter leur Vogue
commed’habitude,enrevêtant,le
temps d’un week-end aux cieux
cléments, leurs habits de tartan.
Toute une commune à rhabiller
sous le thème de l’Ecosse cette an-
née: nombreux sont ceux qui ont
sorti kiltsetcornemuses. L’histoire
ne dit pas quelle a été la consom-
mation de whisky.
La cérémonie des rois
Vers18 hsamedi,un cortègeformé
par le groupe des «Pipes and
drums of Geneva» parade dans les
rues, suivi par des calèches tirées
par des chevaux Franches-Monta-
gnes, pour la «cérémonie des
rois». «C’est une vieille tradition
que nous remettons au goût du
jour pour la deuxième fois déjà»,
reprend Eric Ménétrey. Les «rois»
sont les gagnants du concours de
tir des années précédentes. Un
chapeau melon en guise de cou-
ronne, ils tiennent une cible à la
main et prennent place sur le par-
vis de l’église Saint-Maurice, le pa-
tron de la Vogue. Alors peuvent
retentir trois fois trois coups de
canon. En vérité, une minipièce
d’artillerie dont la portée sonore
dépasse de loin la taille. Puis, on
«appelle le carillon» à l’aide d’une
sorte de flûte imitant le chant du
coucou, et les cloches se mettent à
résonner.
«La société de tir de Veyrier a
été fondée en 1852. Au départ, les
tireurs se rencontraient dans les
carrières du Salève et visaient un
oiseau en bois fixé au bout d’une
perche. Les Veyrites de l’époque
passaient la frontière l’arme à
l’épaule, impensable au-
jourd’hui!»
La Vogue, le retour
Certains n’ont pas eu besoin d’ar-
mes pour provoquer des dégâts
horsconcours.Dans lanuitdeven-
dredi à samedi, «une partie des
jeunes a cassé des véhicules, les a
tagués, etabrisélesrideauxmétal-
liques de l’école, déplore Eric Me-
nétrey. Vers 2 h 30, ils étaient déjà
partis». La commune devrait por-
ter plainte.
Enfin quand il n’y en a plus, il y
en a encore: samedi, ce sera le «re-
tour de la Vogue» pour la procla-
mation des résultats du tir, et un
banquet digne du nouveau «roi».
Le club des «rois du tir» (en bas) s’est réuni devant l’église pour une
cérémonie traditionnelle, au son des cornemuses. PIERRE ALBOUY
Votation cantonale
36
Soit le nombre de juges asses-
seurs qui seront rattachés au
Tribunal des baux et loyers. Avec
93,1% de votes favorables, les
Genevois ont décidé hier d’aug-
menter les effectifs de six person-
nes afin d’accélérer le traitement
des dossiers. Conseil d’Etat et
partis politiques étaient favora-
bles à cette réforme. O.F.
Découvrez la galerie
photo sur
www.vogueveyrier.tdg.ch
MAGALI GIRARDIN