La Vogue de Veyrier cherche encore son «roi

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20Genève
Tribune de Genève | Lundi 23 septembre 2013
Fête locale
La Vogue de Veyrier
cherche encore son «roi»
MAGALI GIRARDIN
La manifestation
populaire a battu
son plein sous
le soleil, malgré
quelques incidents
Les petits-fils du délégué du CICR à Tokyo, Marcel Junod, ont
participé à coups de pelle à la plantation de l’arbre symbolique.
Le «parasol chinois»
enfin planté à Lullier
Sophie Simon
Ils s’étaient donné rendez-vous un
an plus tard, même jour, même
heure, même endroit. Et pourtant
ce n’était pas gagné d’avance pour
la Vogue de Veyrier: l’emplacement de la manifestation comme
ses horaires d’ouverture étaient
menacés par un préavis négatif du
Service du commerce. Finalement, «on a eu gain de cause, se
réjouit Eric Menétrey, président
du comité d’organisation. Je crois
que le voisin qui nous en voulait
n’a pas pu faire recours à temps.»
Une seule communication du Service de la protection du bruit: «Dimanche soir, les stands devront
être démontés en silence», précise
la maire Marlyse Rostan-Aebersold.
Libérés de ces incertitudes, les
Veyrites ont pu fêter leur Vogue
comme d’habitude, en revêtant, le
temps d’un week-end aux cieux
cléments, leurs habits de tartan.
Toute une commune à rhabiller
sous le thème de l’Ecosse cette année: nombreux sont ceux qui ont
sorti kilts et cornemuses. L’histoire
ne dit pas quelle a été la consommation de whisky.
Après dix ans d’attente en
pot, l’arbre qui a survécu à
Hiroshima a trouvé sa place
hier au centre horticole
oiseau en bois fixé au bout d’une
perche. Les Veyrites de l’époque
passaient la frontière l’arme à
l’épaule, impensable aujourd’hui!»
La Vogue, le retour
La cérémonie des rois
Vers 18 h samedi, un cortège formé
par le groupe des «Pipes and
drums of Geneva» parade dans les
rues, suivi par des calèches tirées
par des chevaux Franches-Montagnes, pour la «cérémonie des
rois». «C’est une vieille tradition
que nous remettons au goût du
jour pour la deuxième fois déjà»,
reprend Eric Ménétrey. Les «rois»
sont les gagnants du concours de
tir des années précédentes. Un
chapeau melon en guise de cou-
Le club des «rois du tir» (en bas) s’est réuni devant l’église pour une
cérémonie traditionnelle, au son des cornemuses. PIERRE ALBOUY
ronne, ils tiennent une cible à la
main et prennent place sur le parvis de l’église Saint-Maurice, le patron de la Vogue. Alors peuvent
retentir trois fois trois coups de
canon. En vérité, une minipièce
d’artillerie dont la portée sonore
dépasse de loin la taille. Puis, on
«appelle le carillon» à l’aide d’une
sorte de flûte imitant le chant du
coucou, et les cloches se mettent à
résonner.
«La société de tir de Veyrier a
été fondée en 1852. Au départ, les
tireurs se rencontraient dans les
carrières du Salève et visaient un
Certains n’ont pas eu besoin d’armes pour provoquer des dégâts
hors concours. Dans la nuit de vendredi à samedi, «une partie des
jeunes a cassé des véhicules, les a
tagués, et a brisé les rideaux métalliques de l’école, déplore Eric Menétrey. Vers 2 h 30, ils étaient déjà
partis». La commune devrait porter plainte.
Enfin quand il n’y en a plus, il y
en a encore: samedi, ce sera le «retour de la Vogue» pour la proclamation des résultats du tir, et un
banquet digne du nouveau «roi».
Découvrez la galerie
photo sur
www.vogueveyrier.tdg.ch
Le seul arbre ayant résisté à la
bombe atomique à Hiroshima
(notre édition du 16 septembre) a
été planté hier au parc de l’Ecole
d’horticulture de Lullier. Le président du Conseil d’Etat Charles
Beer a salué un «choix qui aura
pris du temps à germer».
Pourquoi avoir attendu près
de dix ans après avoir reçu ce
cadeau du Japon? «Au départ
c’était une toute petite pousse,
explique Joseph Meyer, maire de
Jussy. Il fallait qu’il grandisse
avant qu’on le mette en pleine
terre.» Et qu’il s’adapte au climat.
Un arbre irradié, est-ce dangereux? Sourire du directeur de
l’établissement, Gilles Miserez:
«C’est un fragment de l’original,
et nous sommes quand même à
60 ans de l’événement. Des contrôles sanitaires ont été effectués,
il ne va pas s’illuminer à Noël naturellement!»
Ce sont les petits-fils de Marcel
Junod, le médecin jusserand en
l’honneur duquel le «parasol chinois» a été offert, qui ont donné
les premiers coups de pelle. Son
fils, Benoit Junod, s’est dit «très
honoré. Il y a aussi une pousse
dans mon jardin et une troisième
au cimetière de Jussy, cela fait
une triangulation symbolique.»
Sophie Simon
Votation cantonale Affaire Adeline
La victime
n’aurait pas été
abusée
36
Soit le nombre de juges assesseurs qui seront rattachés au
Tribunal des baux et loyers. Avec
93,1% de votes favorables, les
Genevois ont décidé hier d’augmenter les effectifs de six personnes afin d’accélérer le traitement
des dossiers. Conseil d’Etat et
partis politiques étaient favorables à cette réforme. O.F.
La sociothérapeute du centre de
réinsertion La Pâquerette
n’aurait pas subi d’abus d’ordre
sexuel, selon la mère de la
victime interrogée par Le Matin
Dimanche. Par ailleurs, le
meurtrier présumé aurait eu
l’intention de tuer son ex-petite
amie polonaise, fait savoir
l’hebdomadaire. Les obsèques
se tiendront aujourd’hui, à 14 h,
à l’église d’Avusy.O.F.
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Deux communes ne perçoivent pas
l’argent du Service des contraventions
redistribuées aux communes de
Plan-les-Ouates et de Carouge. Et
ce depuis près d’une année pour
un «problème informatique persistant», révèle Le Matin Dimanche.
L’auteur du «séquestre»: le Service
des contraventions de l’Etat de Genève. Lequel a été mandaté par les
Un problème informatique
empêche Plan-les-Ouates
et Carouge de récupérer
des milliers de francs
Ce sont des centaines de milliers
de francs qui ne peuvent pas être
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<wm>10CFWMIQ4DMQwEX-Ro13ZyTg2rY6eC6rjJqbj_R23KCoasZuc4sjf8uO-Pc38mAVXhNhBIHaN531KVjdDEVChoN4Q7Y9qfLgzgO9RSBFMUhRA3sVGdXrQVqHUG2vt6fQBBHLB3fwAAAA==</wm>
Contrôle qualité
deux communes pour assurer la
gestion du paiement des amendes
de stationnement sur leur territoire. Et ce depuis que des zones
bleues ont été introduites.
«Je ne jette la pierre à personne, mais il est préoccupant de
voir à quel point le Service des contraventions est sinistré», explique
Thierry Durand, magistrat planles-ouatien interrogé par l’hebdomadaire. En guise de réponse,
l’Etat promet de normaliser la situation d’ici à la fin du mois de
janvier 2014, s’engageant à payer
une série d’acomptes aux communes (202 000 francs à Plan-lesOuates et 500 000 francs à Carouge).
Si un audit du Service des contraventions a été réalisé par l’Inspection cantonale des finances, le
député et candidat au Conseil
d’Etat Eric Stauffer accuse le
conseiller d’Etat Pierre Maudet de
«bloquer la sortie du rapport»
avant les élections. Le magistrat,
lui aussi candidat à sa propre réélection, a nié ces accusations et
proposé d’être entendu par la
Commission de gestion du Grand
Conseil. La rencontre a lieu aujourd’hui. Olivier Francey
Les baisses d’impôts
assurent des recettes
supplémentaires
De 1989 à 1999, Genève a vu ses recettes
fiscales baisser. Ses impôts trop élevés faisaient fuir les contribuables. Trop d’impôt tue
l’impôt…
Recettes des impôts directs - personnes physiques
Canton et communes - Francs par habitant
12’000
10’000
8’000
<wm>10CAsNsjY0MDAy0jU0BwIjAIIhZyIPAAAA</wm>
6’000
Heureusement, l’initiative libérale de 1999 a
enrayé l’exil fiscal des "gros" contribuables.
Du coup, les recettes du canton ont progressé
de 2,5 milliards de francs à 3 milliards par
année.
En 2008, malgré la crise, l’impôt sur le
revenu et l’impôt sur la fortune ont rapporté
1,4 milliard de plus que dix ans avant.
Grâce aux baisses d’impôts, les recettes ont
donc augmenté de 25% par habitant.
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GE
4’000
BS
VD
2’000
ZH
0
FR
1998
2004
2010
Source : Administration fédérale des nances ; Of ce fédéral de la statistique
Pour télécharger notre étude fiscale :
www.ccig.ch/brochurefiscale
David Hiler lui-même confirme : « malgré la
crise mondiale de 2008-2009 et une baisse
d’impôts de l’ordre de 10%, les revenus
fiscaux progressent en moyenne de 3%
depuis 2005 ».
Conclusion évidente : n’augmentons pas les
impôts, mais plutôt le nombre de "gros"
contribuables. Les 73'804 ménages ou
contribuables qui ne paient pas un centime
d’impôt en profiteront très directement.
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