INTRODUCTION
Je voudrais tout d’abord remercier M. POUVEREL, directeur de l’EPCC
(Etablissement Public de Coopération Culturelle) du Pont du Gard, et ses collaborateurs de
nous accueillir dans ce site et de nous faire bénéficier à la fois de cette structure et de nous
permettre de redécouvrir le Pont du Gard. Merci aux intervenants qui ont bien voulu répondre
à notre invitation et à toutes les personnes qui ont participé à l’organisation de cette journée.
J’attache une importance toute particulière à des regroupements départementaux de ce
type qui réunissent des personnels d’identités professionnelles diverses. Il est primordial que
médecins, conseillers pédagogiques, personnels de l’ASH, inspecteurs de l’Education
nationale partagent des savoirs afin que le même discours soit véhiculé et que la même
attention soit portée aux élèves qui nous sont confiés. Afin de favoriser les échanges et les
liaisons avec le collège, j’ai voulu une représentation significative des personnels de direction
Faire réussir les élèves à l’école, c’est mettre en œuvre des didactiques adaptées et
donc de prendre en compte tous les élèves, y compris ceux à besoins particuliers.
Les informations qui portent sur les troubles des apprentissages diffusées d’une
manière éparse sont nombreuses. Il est bon de faire le point de temps en temps sur ces
questions fondamentales : Où en est on aujourd’hui à propos des troubles spécifiques des
apprentissages ? Comment repérer les difficultés ? Quelles aides peut-on apporter ? Tout ceci,
en restant en dehors des polémiques et des plaidoyers prodomo.
Je pense fermement qu’il est nécessaire de bien distinguer :
- les élèves qui présentent des traits dyslexiques, dysphasiques, dyspraxiques,
dyscalculiques, et qui éprouvent quelques certaines difficultés d’apprentissage de ceux dont la
prégnance des troubles empêche, bloque les apprentissages et qui les amène à être en décalage
avec les enfants de leur âge.
Il s’agit de distinguer :
- les premiers, dont les difficultés ne sont pas à nier, mais qui relèvent d’adaptations
pédagogiques limitées, de pédagogies différenciées,
- des seconds qui nécessitent des prises en charge lourdes. Je veux parler de mise à
disposition de moyens humains et instrumentaux supplémentaires (AVS, ordinateur,….), ou
bien encore d’aménagements pour les examens (tiers temps supplémentaire, accompagnement
humain). Heureusement le nombre d’élèves de cette seconde catégorie en très grande
difficulté reste faible et encore une fois il est important de les distinguer de la première
catégorie. Il faut arriver à ce que tous soient pris en compte dans leur diversité.
Vous voyez qu’au-delà de la question de la prise en charge, se posent celles du
repérage, du dépistage et du diagnostic. Ces questions sont au coeur de notre réflexion. Il est
essentiel d’avoir une représentation précise et commune des troubles dyslexiques,
dysphasiques, dyspraxiques, dyscalculiques.
J’ai souhaité que vous disposiez d’un dossier complet suite à cette journée. Celui-ci
sera en ligne en téléchargement sur le site de l’inspection académique avant le départ en
congé de noël 2007.
D. VANDENDRIESSCHE
Inspecteur d’Académie du Gard
Journée de réflexion du 12-12-2007-IA 30