FICHE 4 : Les troubles du langage, qu’est-ce que c’est ? • Les troubles du langage font partie des troubles spécifiques des apprentissages. de trouble du langage oral = DYSPHASIE • Quand on parle de trouble du langage, on parle de trouble du langage écrit = DYSLEXIE • Ces troubles sont mis en évidence par un bilan de langage effectué par l’orthophoniste. • On parle de trouble du langage écrit ou trouble du langage oral lorsqu’il y a au moins 18 mois d’écart entre les compétences réelles de l’enfant et celles attendues à son âge (normes établies pour le langage oral et pour le langage écrit). → pas de diagnostic de dyslexie avant le CE2 → pas de diagnostic de dysphasie avant l’âge de 5 ans. Ce n’est pas parce qu’un diagnostic ne peut pas être posé avant ces âges qu’il ne faut pas être attentif aux signes d’appel (cf. fiches 7 et 12). • Il est nécessaire d’intervenir précocement car : - le cerveau n’est pas un organe figé. Il est dynamique et se remodèle sans cesse en fonction des expériences vécues par le sujet. C’est la plasticité cérébrale. Elle permet au sujet de progresser dans les apprentissages. Or, elle diminue avec l’âge. Si un rééducateur veut intervenir de manière efficace sur un trouble du langage, il est important d’intervenir le plus tôt possible pour profiter des potentialités de remodelage du cerveau. - un trouble du langage oral engendre généralement un trouble du langage écrit. A 6 ans, avec l’entrée dans l’écrit, il devient alors très compliqué de rééduquer l’oral et l’écrit ou d’entrer dans l’écrit sans être à l’aise avec l’oral. • Il existe différents degrés d’atteinte dans les troubles du langage écrit ou oral. Ces troubles peuvent être de légers à très sévères. • Les troubles du langage nécessitent des adaptations pédagogiques. Au collège, elles sont décrites dans le PIS (Projet Individualisé de Scolarisation) ou le PPS de l’élève présentant des troubles du langage. Le PPS est signé lorsqu’il y a reconnaissance de handicap (cf. fiche 1). Le PIS concerne un enfant ayant eu un diagnostic de trouble du langage, mais n’ayant pas de reconnaissance de handicap. Il est rédigé chaque année. Cette mesure fait partie du plan d’action pour les enfants atteints d’un trouble spécifique du langage oral et écrit inauguré en 2002 (circulaire n° 2002 – 024 du 31-1-2002, cf fiche 13).