Réunion du 14 octobre 2010 - Groupe 2 – GRAL 1/4
Personnes présentes : Dr ARNOULD Catherine, Mme BERGER Anne, Mme BIVERT
Pascale, Mme COLMAR Katia, Dr CORNEMENT Christine, Mme COUVAL Françoise, Dr DI
PATRIZIO Paolo, Mme GARAT Evelyne, M. GIRARD Bruno, Mme HERZBERG Patricia,
Mme HODOT Monique, Mme KIRSCH Simone, Mme KLEIN Isabelle, Mme LAMARCHE
Florence, M. LAMARCHE Thierry, M. LANFROY Renald, Mme LARGERON Odile, Dr
PAVLJASEVIC Anto, Mme POTIGNY Véronique, Mme RODRIGUES Elisabeth, Mme SINS
Gisèle, Dr TAILLANDIER Luc, Mme THOUVENIN Edith, Dr TORTUYAUX Jean-Michel, M.
VIVIER Jonathan, Mme VOIRY Marie-Reine, Mme WAGNER Agnès, M. WALKER Pascal
Personnes excusées : M. ALBERT Grégory, Mme BERNARD Sabine, Mme
DESTRACQUE Malika, Mme MASSOURE Marie-Pauline, Mme OUCHENE Yasmina, Mme
SCHMIDT Christine, Mme ZENNER Evelyne
Le Docteur Jean-Michel TORTUYAUX propose d’aborder trois points au cours de cette
réunion :
I. Thèse sur la médecine de ville qui sera faite par M. Jonathan VIVIER, Interne de
Médecine Générale sous la direction du Docteur DI PATRIZIO.
II. Information et sensibilisation des médecins traitants à l’annonce
III. Relation Etablissements hospitaliers / Médecine de Ville et de Campagne, et
Professionnels de Santé libéraux
D’autres questions seront également traitées :
- Expérience pilote sur le cancer du sein au CAV, suite à l’appel d’offre de l’INCa
- Appel d’offre Oncolor sur l’expérimentation en 2011 du DCC (dossier communicant
de cancérologie) intégré au DMP
I. Evaluation des attentes des médecins généralistes
Le Dr DI PATRIZIO, médecin généraliste et mtre de conférence à la Faculté de Médecine
a proposé un travail de thèse à Jonathan VIVIER, interne de médecine générale, sur la place
et les attentes des médecins généralistes vis-à-vis de l’annonce.
Le travail débutera par la recherche bibliographique.
Un travail en Focus-Groupes (7 à 15 personnes) centré sur la mise en place de l’annonce en
médecine de ville permettra d’aborder plusieurs aspects : Attentes du médecin généraliste
vis-à-vis de la médecine hospitalière ? Pratiques actuelles et techniques de l’annonce ?
Compte rendu de la
Réunion du GRAL - Groupe 2
Coordination avec la médecine de ville.
Jeudi 14 octobre 2010 – Salles B & C Bussière – 20h00 – 22h00
Réunion du 14 octobre 2010 - Groupe 2 – GRAL 2/4
Difficultés des médecins vis-à-vis de l’annonce d’une mauvaise nouvelle ? Ce travail
nécessitera 6 mois d’investigations. Le dépouillement des résultats les plus fréquents
permettra de déterminer quelles actions sont à mettre en place.
II. Information et sensibilisation des médecins traitants à l’annonce
Plusieurs points sont à examiner :
- Il existe beaucoup de freins et mais aussi beaucoup de leviers à activer.
- Les conditions actuelles d’annonce d’une mauvaise nouvelle en médecine de ville ne
sont pas connues. Le médecin généraliste a une pratique individuelle contrairement
aux équipes hospitalières. La perception de l’acte médical « annonce » est sans
doute différente selon le contexte et le mode d’exercice.
- Pour une information de qualité, il faut connaître les attentes du médecin généraliste
vis-à-vis de la médecine hospitalière ? On sait d’emblée que les attentes ne sont pas
uniformes du point de vue des patients et des médecins traitants.
- Le partage des informations relatives au patient est au cœur de la problématique, et
ce dans les deux sens (de l’hospitalier vers le médecin traitant et vis-et-versa).
- les patients arrivent souvent chez leur médecin généraliste sitôt l’annonce faite à
l’hôpital. Il faut donc une cohérence dans le discours Hôpital/Médecine de ville. Quel
lien faut-il mettre en place pour donner cette cohérence?
- le médecin généraliste est très impliqué dans le début de la prise en charge. Pendant
le traitement, le patient se tourne plutôt vers l’équipe hospitalière. Mais, le médecin
traitant a souvent une position d’intermédiaire entre le patient malade et ses proches
notamment en termes d’informations. Il existe parfois des relations familiales difficiles
et complexes et l’information sur la maladie d’un proche dans ce contexte peut être
problématique. L’idéal est peut-être que le médecin traitant voit le malade avec la
famille car souvent chacun sait mais personne ne veut le dire à l’autre.
- En pratique, tous les professionnels de santé prenant en charge le patient vont
contribuer au processus d’annonce. A ce titre, il y aura différentes annonces en
fonction des médecins, de leur spécialité, des patients, de leur maladie, et en fonction
de la complexité des situations des malades.
- Les professionnels du médico-social sont le 3
ème
maillon à participer à l’annonce et à
l’information du patient. Notons que les psychothérapeutes ne sont souvent amenés
à participer à la prise en charge que bien après l’annonce.
- Une coordination entre médecine de ville et IDE libéral est également importante car
l’infirmier est un acteur important pour le relais de l’information du vécu de la maladie
du patient. C’est le professionnel qui intervient le plus souvent à domicile et il a en
général une bonne connaissance des conditions de vie.
Réunion du 14 octobre 2010 - Groupe 2 – GRAL 3/4
III. Relation Etablissements hospitaliers / Médecins généralistes / Autres
professionnels de Santé libéraux
- Il paraît indispensable que le médecin hospitalier d’annonce (et/ou l’infirmière)
téléphone au médecin traitant pour l’informer de ce qui a été dit au patient.
- Pour faciliter les échanges, il existe de nombreux moyens mais aucun ne s’impose
comme la solution idéale pour communiquer : Téléphone ? Fax ? dossier de liaison
donné au patient ? Mail ? Dossier informatique ? De plus, la nature des informations
transmises reste à définir car, en ce qui concerne l’annonce, tout ne peut pas être
diffusé et écrit.
- Pour les échanges numériques : Oncolor va étudier la possibilité de communiquer
par l’intermédiaire du « e-PPS » en cours de développement. Faisabilité d’inclure un
volet Annonce dans e-PPS à étudier ? Autres idées : créer un dossier d’annonce
circulant identique à celui de l’HAD, attacher un dossier d’éducation thérapeutique
dont le patient deviendrait acteur.
- Trouver un équilibre dans les rôles respectifs hôpital/ville. La perception du médecin
généraliste est différente de celle de l’équipe hospitalière. Il faut cependant que
chacun admette ses propres limites. Envisager un schéma de collaboration et non un
schéma de pouvoir. De surcrt, le patient n’a pas les mêmes attentes vis-à-vis du
médecin traitant que de l’équipe hospitalière.
- L’infirmier libéral peut jouer un rôle de pivot entre l’hospitalisation, le médecin
généraliste et la famille.
Appel à projet CAV et CHU
Il s’agit des mesures 18 et 25 du Plan Cancer 2009-2013 :
Mesure 18 : « Personnaliser la prise en charge des malades et renforcer le rôle du médecin
traitant » - Coordination du parcours
Mesure 25 : « Développer une prise en charge sociale personnalisée et accompagner l’après
cancer » - Problématique sociale.
Les projets du CHU et du CAV ont été retenus et sont en train de démarrer.
Mme LARGERON nous fait part du projet du CAV de mise en place d’un parcours
personnalisé de soins pendant et après le cancer du sein. Il repose sur la mise en place
d’une infirmière de coordination afin d’optimiser le parcours du patient et son suivi médical.
Au CAV, c’est l’infirmière d’annonce qui devient infirmière de coordination, il en est de même
au CHU.
Réunion du 14 octobre 2010 - Groupe 2 – GRAL 4/4
Cette infirmière de coordination aura un rôle pivot dans l’interface ville/hôpital. Au CAV, une
seule infirmière de coordination. Au CHU, cette mise en place se fait dans chaque service
des différentes spécialités traitées.
Les 2 établissements engagés dans ce projet auront à faire un partage d’expérience avec les
autres établissements à l’issue de leur projet respectif qui s’inscrit dans une durée d’un an.
Axes à travailler pour fournir une Information au médecin traitant sur l’annonce :
Dans un premier temps préparer une information qui pourrait être diffusée au niveau des
médecins généralistes par le biais d’une soirée d’information via l’URPS, ou par voie de
presse via les différents ordres professionnels de santé.
Diffuser également une information par la Newsletter Oncolor et par le biais des
établissements membres d’Oncolor qui pourraient transmettre un courrier aux médecins
traitants des patients hospitalisés.
Etudier également la possibilité d’un dossier de liaison ou d’un volet annonce lié à e-PPS.
La réunion se termine à 22h10.
Prochaines réunions du groupe 2
Jeudi 24 mars 2011 de 20h00 à 22h00 au CAV (salles Bussières)
Ordre du jour :
- Quelle information dans le dossier partagé avec le patient ? (Intervention d’un Juriste)
- Expérimentation Lorraine : Service DCC dans le DMP (projet 2011/2012)
- Quel acteur : le rôle de l’infirmière de coordination : retour d’expérience CHU/CAV
Jeudi 16 juin 2011 de 20h00 à 22h00 au CAV (salles Bussières)
Ordre du jour : mis au point lors de la réunion du 24/03/2011
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