Réunion du 16 juin 2011 - Groupe 2 – GRAL 2/3
Cependant, il est important de garder la distance entre médecin traitant et infirmière, chacun
devant rester dans son rôle. L’infirmière ne doit pas se substituer au spécialiste mais
simplement informer du ressenti du patient à l’annonce de la maladie.
Pour l’instant, l’IDEC n’est pas encore perçu comme un interlocuteur par le médecin traitant
mais le dispositif est trop récent pour en être autrement. Le groupe propose que des actions
de communication soient envisagées pour faire connaitre l’IDEC et son rôle auprès des
médecins généralistes.
O. Largeron présente deux modèles de classeurs permettant au patient de regrouper les
informations et documents sur sa prise en charge tout au long de son parcours de soins. Ils
ont été réalisés par les CRLCC de Strasbourg et de Toulouse et sont actuellement testés
dans le cadre de l’expérimentation nationale du PPAC (parcours de soins pendant et après
le cancer) : le patient a la possibilité de s’approprier et d’enrichir son classeur en y insérant
lui-même les divers documents remis (PPS, fiches sur ses traitements, résultats d’examens
médicaux…) ou les informations de son choix (contacts, rendez-vous, notes…). Taux de
satisfaction des patients important.
Ces deux modèles seront à rapprocher des travaux du groupe GRAL 3 qui a élaboré une
maquette de pochette, support du PPS. Sur cette base, l’idée d’un outil unique, support de
l’information du patient tout au long de sa prise en charge semble convenir au groupe. Une
réflexion sera menée en petit groupe d’ici la prochaine réunion pour faire la synthèse des
différents supports présentés et évaluer dans quelle mesure un support unique de PPS +
PPAC avec volet social peut être élaboré.
En 2012, la mise en place du programme personnalisé de l’après cancer doit être
généralisée dans tous les établissements de santé autorisés pour les traitements du cancer.
Une réflexion devra être menée pour savoir comment les 2 établissements expérimentateurs
(CHU, CAV) peuvent aider les autres établissements sur :
- La personnalisation du parcours de soin et les modalités d’information du patient
notamment via le PPS ;
- La détection des fragilités sociales et la prise en charge sociale ;
- Le développement du PPAC en lien avec le médecin traitant.
Les 35 équipes expérimentatrices ont fait le constat de la complexité de la mise en place du
PPS. Le classeur de coordination proposé par Strasbourg et Toulouse pourrait en tenir
place. La délégation des tâches en matière d’information du patient, notamment via
l’élaboration du PPS, ne devrait être du fait d’un manque de temps du médecin mais dans
l’intérêt de la prise en charge globale du patient et de la complémentarité de l’information
donnée.
A noter
- L’INCa vient de mettre à disposition un outil sur la détection de la fragilité sociale
1
et
de proposer un cahier des charges pour la mise en place du programme
personnalisé de l’après cancer.
- La certification HAS V2014 comporte un axe fort sur l’information du patient et les
outils mis à sa disposition.
Réunion plénière : Synthèse du travail du groupe
- Rapporter la chronologie du travail du groupe,
- L’intervention de Monsieur Bruno PY, Juriste,
- Les propositions sur l’outil PPS et PPAC
1
http://www.e-cancer.fr/soins/parcours-de-soins/le-parcours-personnalise-des-patients-pendant-et-apres-le-cancer