Troubles de l’attention / Hyperactivité DEFINITION : Le TDH est un trouble neurologique qui entraîne des difficultés à freiner et à contrôler les idées (inattention), les gestes (bougeotte physique) et les comportements (impulsivité) Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) se caractérise par - Une tendance excessive à la distraction (inattention) Une agitation motrice (hyperactivité). Une impulsivité marquée (« j’agis avant de réfléchir ») Il existe trois types de déficits attentionnels soit : 1- Trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH) 2- Trouble déficitaire de l’attention sans hyperactivité (TDA) 3- L’hyperactivité sans déficit de l’attention REPERAGE : Inattention : Difficulté à rester concentré sur une activité Pertes et oublis fréquents de matériel, désorganisation générale (matériel, effets personnels, sac d’école…) Difficulté à se mettre à la tâche Hyperactivité : Tendance à bouger constamment : pieds, mains, se tortille sur sa chaise, se lève fréquemment en classe Tendance à jouer avec les objets qui l’entourent (notamment les crayons, gommes…) Bavardage excessif (parfois) Mouvement involontaire des doigts -> écriture irrégulière Impulsivité : Difficulté à attendre son tour et veut toujours être le premier Coupe fréquemment la parole aux autres N’attend pas la fin de la question avant de répondre. Mémoire immédiate souvent déficitaire Faible estime de soi et sentiment de sous-performance Ecole du Pont du Loup Monnetier Mornex 2012-2013 Projet dys REEDUCATION (qui diagnostique ? Qui soigne ?) : Le neuropsychologue établit un bilan (QI + test d’attention) mais il n’existe pas de tests neuropsychologiques qui permettent de faire un diagnostic clair de TDHA. C’est l’histoire clinique qui permet de poser un diagnostique. Le diagnostique peut être fait dès tout petit. Le neuropsychologue peut recommander ou non une prise médicamenteuse. Seul le médecin peut ensuite prescrire des médicaments. D’autres bilans (orthophonie, psychomotricité…) peuvent aider à poser un diagnostique. Le traitement du TDHA est toujours pluriel. Il associe un traitement médicamenteux si la gêne le justifie, un suivi psychothérapeutique si nécessaire et la prise en charge des troubles des apprentissages. Les thérapies cognitivo-comportementale sont une bonne réponse à ce trouble. Possible suivi auprès d’un orthopédagogue (l’orthopédagogue met en place des interventions spécialisées adaptées aux capacités et aux besoins des personnes en difficulté d’apprentissage.) AMENAGEMENTS EN CLASSE : Placement dans la classe : éviter un emplacement central, près de portes ou de fenêtres. Privilégier une place vers un mur (rassurant), à côté d’un voisin calme et/ou proche de l’enseignant. Avoir des règles de vie claires et les rappeler si nécessaires, les afficher Encourager et rappeler régulièrement les réussites Favoriser le travail en petit groupe (3 maximum) Donner une seule consigne à la fois, la reformuler autant que nécessaire Utiliser un élève « tuteur » pour relire les consignes, aider à la mise en route d’une tâche, préparer le cartable Avoir des routines/rituels dans l’organisation de la semaine, de la journée…. Utiliser un agenda plutôt qu’un cahier de textes Utiliser le plus possible les indices visuels : affichages, tableau, gestes, couleurs, matériel de manipulation… AVS Régler les problèmes de classe en classe et non par un retour à la maison. Il n’est ainsi pas efficace de faire rattraper à la maison ce qui n’est pas fait en classe. S’assurer discrètement que l’enfant a compris Faire des checks liste : emploi du temps affiché au tableau, liste des tâches à effectuer dans la journée… Convenir d’un signe ou d’un geste avec l’élève. Ce signe signifiera que l’enfant doit se recentrer sur sa tâche Ecole du Pont du Loup Monnetier Mornex 2012-2013 Projet dys AMENAGEMENTS AU SEIN DE LA FAMILLE : Aide à l’organisation et à la planification du cartable, des devoirs, des effets personnels (bonnets, vestes…) : tableau sur la semaine Encourager toutes les réussites scolaires et quotidiennes Pour les tâches de mémorisation (mots, leçons, dictées…) : mémoriser par étape sur plusieurs jours, donner des astuces visuelles (mimer le mot, repérer sa forme, lui associer une image, une couleur…). Prise médicamenteuse (sous couvert du médecin traitant) Eviter les bruits, l’agitation et les circonstances angoissantes : créer une atmosphère de travail calme et sereine. Donner de la régularité dans l’organisation de la journée : rituel du coucher, des devoirs, du lever… A EVITER : Comparer le comportement de l’élève avec celui des autres. Sanctionner lors d’oublis de matériels, d’un peu d’agitation : faire preuve de tolérance Le bourrage de crâne sur un temps longs : souvent traduit par une mauvaise mémorisation et un mauvais résultat Ecole du Pont du Loup Monnetier Mornex 2012-2013 Projet dys