LE SEL ET LA SANTE 1) Les méfaits du sel : - De nombreuses études scientifiques ont démontré qu’une trop forte consommation de sel entraine : o Une augmentation systématique de la tension artérielle, et une augmentation des fréquences d’hypertension sur la population. o Des insuffisances cardiaques, ou du moins des troubles du rythme cardiaque. o Une mortalité due aux accidents vasculaires cérébraux plus élevée ; notamment chez les personnes en surcharge pondérale. o Une accentuation de l’ostéoporose (un taux élevé de sel dans le sang favorise une élimination accrue du calcium, ce qui peut se traduire en quelques années par une diminution de la densité minérale osseuse). 2) Consommation de sel : - Les français consomment en moyenne 10 g de sel par jour, mais 40% d’entres eux en consomment plus de 12 g, alors que l’apport recommandé n’est que de 6g/jour. - L’apport de sodium observé dans la plupart des pays industrialisés est le double ou le triple de ce qui est recommandé. - Le sel apporté par le consommateur lui-même au niveau du salage des plats ne représente que 20% de la consommation journalière, mais 80% des apports alimentaires de sel provient des aliments manufacturés. 3) Excès de sel : décès et pathologies : - En France : l’excès de chlorures de sodium dans l’alimentation peut etre rendu responsable d’au moins 75.000 accidents cardio-vasculaires/an dont 25.000 décès. - Environ 1 milliards de personnes dans le monde sont atteintes d’hypertension, et l’excès de sel est en cause dans environ 30% des cas. - L’excès d’apport sodé favorise l’ostéoporose qui concerne plus de 2 millions de français. - La consommation excessive de sel qui commence dès le plus jeune âge, entraine une surconsommation calorique, avec des risques accrus de surcharge pondérale. - Selon le haut comité de santé public, une alimentation riche en sel, est soupçonnée de multiplier par 6 le risque de cancer de l’estomac. - Le comité d’experts mandates par le ministère de la santé britannique a estimé qu’une diminution de 30% de la teneur en sel des aliments, réduirait de 22% le risque des accidents cardio-vasculaires cérébraux, et de 16% celle des infarctus du myocarde. - Une analyse publiée fin 2007 a conclu qu’il serait possible d’éviter 9 millions de mort en 10 ans, en réduisant de 15% la consommation de sel dans le monde. 4) Le sel dans les aliments : - Pourcentage de contribution aux apports en sel par groupe d’aliments : o 24.1 % : pains, biscottes o 12.5 % : charcuteries o 8.1 % : fromages o 6.8 % : légumes (dont conserves) o 5.9 % : snacks salés (pizzas, hamburgers, croques monsieur …) o 3.3 % : soupes o 3.3 % : vinaigrettes, sauces o 2.7 % : boissons non alcoolisées non sucrées o 2.4 % : poissons o 2.2 % : gâteaux, biscuits, viennoiseries o 2.2 % : pommes de terre o 2.2 % : viandes 5) Recommandations de l’AFSSA et PNNS : - Les recommandations proposées par le haut conseil de santé publique en octobre 2010, fixent des objectifs de consommation à 8g/j d’ici 2015 pour les hommes et de 6.5 g/j pour les femmes ; soit une réduction de plus de 20 % sur 5 ans ! 6) Pour en savoir plus : - Consulter le site internet SALT (sodium alimentaire limitons les taux) - Dossier de presse disponible sur : www.salt.asso.fr