L’épilepsie
chez les plus
de 60 ans
Qu’est-ce que
l’épilepsie?
L’épilepsie est un trouble qui touche environ 1 personne
sur 150 à 200, soit plus de 60.000 personnes en
Belgique. Il existe de nombreuses formes d’épilepsie:
voilà pourquoi on peut aussi parler «des épilepsies».
L’épilepsie se caractérise par la survenue répétée de
«crises». Une «crise» témoigne d’une activation
électrique anormale et passagère du cerveau. En dehors
des crises, le cerveau fonctionne généralement tout à
fait normalement.
L’épilepsie n’empêche absolument pas de mener une
vie normale, a fortiori lorsqu’un traitement adéquat
permet d’empêcher la survenue des crises. C’est souvent
la cause de la crise: accident vasculaire cérébral,
séquelle de traumatisme crânien qui est à l’origine
d’un éventuel handicap, plus que la crise elle-même.
Les principaux
types de crise
3
Qu’est-ce que
l’épilepsie?
La crise généralisée:
l’activation électrique anormale a lieu dans
l’ensemble du cerveau.
La crise tonico-clonique est la crise la plus connue
et la plus impressionnante. La personne tombe,
se raidit, serre les dents, et son teint devient
bleu. Tout son corps est ensuite pris de secousses
répétées (convulsions). Cette crise ne dure, en
général, que 1 ou 2 minutes mais est suivie d’un
coma de quelques minutes puis d’un réveil lent.
La crise partielle:
l’activation électrique anormale ne concerne qu’une
partie du cerveau.
La crise focale (encore appelée partielle) simple
n’entraîne pas d’altération de la conscience.
Elle se traduit par des secousses d’un bras,
d’une jambe ou par des sensations anormales
(picotements,…), des hallucinations visuelles
(lumières, objets,…), auditives (sons, voix,…).
La crise focale (encore appelée partielle) complexe
entraîne une altération de la conscience. Les
crises se manifestent par des automatismes: la
personne mâchonne, déglutit, manipule quelque
chose, veut se déplacer… durant quelques
secondes, sans en avoir conscience.
Les crises partielles, qui parfois se généralisent avec
des convulsions, sont les crises les plus fréquentes
chez les personnes de plus de 60 ans.
Lorsque l’épilepsie apparaît chez les plus de 60 ans, elle
est le plus souvent liée à une cause identifiable: dans ce
cas, on parle d’épilepsie «secondaire» ou «symptomatique»
par opposition à l’épilepsie «idiopathique» dont l’origine est
génétique.
Les causes de l’épilepsie secondaire
sont diverses:
traumatisme crânien,
accident vasculaire cérébral,
L’accident vasculaire cérébral est un incident grave et fréquent
chez les plus de 60 ans. Il consiste en un brusque arrêt de la
circulation sanguine au niveau du cerveau ou au contraire à
une «hémorragie cérébrale», deux phénomènes qui provoquent
rapidement la mort des neurones. Une des séquelles d’un tel
incident peut être l’apparition de crises d’épilepsie, souvent
plusieurs années après l’accident.
Comme ces crises sont secondaires à une lésion d’une zone
délimitée du cerveau, elles sont souvent focales. Elles peuvent,
lors de certaines crises, se généraliser à l’ensemble du cerveau
et provoquer perte de connaissance et convulsions.
L’épilepsie
secondaire
5
Les loisirs
La survenue d’une épilepsie demande quelques aménagements
dans la vie quotidienne. Elle n’empêche cependant pas de conti-
nuer à mener une vie normale et de poursuivre ses activités. En
ce qui concerne la natation, la personne qui a de l’épilepsie
doit toujours être accompagnée de quelqu’un capable de réagir
en cas de crise dans l’eau car le risque de noyade existe.
La conduite automobile
Celle-ci est interdite à une personne qui fait des crises d’épilepsie,
en raison des risques que cela implique pour elle-même et pour
les autres. anmoins, après une période d’un an sans crise, une
personne qui a de l’épilepsie peut être autorisée à reconduire.
Lalcool
L’alcool est connu comme un facteur déclenchant de crises,
même à petite dose. La vigilance est donc de mise. Idéalement,
l’alcool devrait être banni.
La sécuri à la maison
En fonction de la nature et de la fréquence des crises, certaines
précautions seront nécessaires. Si les crises sont habituellement
accompagnées d'une perte de conscience, il faudra veiller à ne
pas prendre son bain lorsqu’on est seul, à ne pas verrouiller la
porte de la salle de bain,…
Adapter l’aménagement intérieur, utiliser un four à micro-ondes
plutôt qu’une cuisinière à gaz,… sont autant de mesures qui
peuvent s’avérer utiles.
La vie quotidienne
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !