CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 ONERBA Evaluation du portage de ERV chez les patients hospitalisés Rationnel : La résistance aux glycopeptides chez les entérocoques est de deux types : la résistance naturelle, ou intrinsèque, qui est observée chez les espèces Enterococcus gallinarum, Enterococcus casseliflavus et Enterococcus flavescens. Ces espèces contiennent un gène vanC qui typiquement confère une résistance de bas niveau à la vancomycine (CMI < 16 mg /l). la résistance acquise qui est observée principalement chez l'espèce Enterococcus faecium, mais également parfois chez Enterococcus faecalis, et d'autres espèces (E. durans, E. avium). Chez ces espèces, la résistance secondaire à l'acquisition du gène vanA est habituellement de haut niveau (CMI de la vancomycine >128 mg / l, CMI de la teicoplanine > 16 mg / l). L'acquisition du gène vanB se traduit typiquement par un plus bas niveau de résistance à la vancomycine (CMI 16-64 mg / l) et une sensibilité à la teicoplanine (CMI de la teicoplanine 1 mg / l). Plus rarement, des souches de E. faecium hébergeant le gène vanD ont également été décrites : la résistance à la vancomycine est d’un niveau moyen (CMI 64-128 mg / l) et la résistance à la teicoplanine étant modérée (CMI 4-8 mg / l). Ce sont les souches qui ont une résistance acquise que l'on appelle couramment entérocoque résistant à la vancomycine (ERV), et ceci quel que soit le mécanisme de résistance. Depuis plus de 10 ans, les hôpitaux des Etats-Unis font face à une épidémie d'entérocoque résistant à la vancomycine (ERV). Jusqu'à ce jour, la France était peu touchée par ce phénomène. Toutefois, depuis 2004, une augmentation du nombre de signalement d’infections nosocomiales à ERV a été constatée par l’Institut de Veille Sanitaire (IVS) et au moins 6 épidémies d’ampleur inhabituelle ont été rapportées en 2005 dans des CHU français. De plus, quatre pays européens (Portugal, Italie, Grèce, Irlande) ont observé récemment une augmentation du pourcentage de ERV, avec des proportions allant jusqu’à plus de 10% du total des entérocoques. Au Royaume Uni, le pourcentage de E. faecium résistant à la vancomycine était de 22 % en 2004 parmi les souches isolées d'hémocultures. Les données les plus récentes disponibles en France en dehors des épidémies sont celles générées par les réseaux de surveillance fédérés par l’ONERBA. Elles ne mettent pas en 1 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 évidence une augmentation comme celle observées dans d'autres pays d'Europe, le pourcentage de souches de ERV au sein de l’espèce E. faecium dans des prélèvements à visée diagnostique restant < 2 % dans les 4 réseaux disposant de données récentes (Ile de France 2004, AZAY-Résistance 2004, Col BVH bactériémies 1999-2003, REUSSIR 2000-2004). Toutefois, en raison de la participation d'un hôpital en situation épidémique à un de ces réseaux de surveillance, le pourcentage observé au sein du réseau en 2004 est passé de 2,5 % sans cet hôpital à 6,2 % avec cet hôpital dans le réseau (http://www.earss.rivm.nl). Cependant, dans les épidémies hospitalières rapportées, il existe toujours beaucoup plus de patients colonisés que de patients infectés. La proportion de portage digestif sans infection (portage asymptomatique) semble plus élevée que pour les autres bactéries multirésistantes (BMR). Comme pour les autres BMR, les patients colonisés et non dépistés représentent un réservoir important qui contribue à la dissémination des souches. Le portage digestif occulte est souvent un préalable à l’infection. Le nombre de porteurs digestifs de ERV pourrait donc être beaucoup plus important que ne laissent paraître les résultats de la surveillance des prélèvements cliniques (cf ci-dessus). Il n’existe pas de données récentes (en dehors des épidémies) concernant le portage des ERV au sein de la population des patients hospitalisés en France. Les données anciennes sur les patients d’hématologie ou cancérologie objectivaient des taux de portage digestif d’environ 2%. Le risque principal de l'émergence de ERV est en fait lié à l'importance des infections à S. aureus résistant à la méticilline (SARM) dans les hôpitaux. En effet, le "co-portage" de SARM et de ERV représente un très haut risque de santé publique comme l’a montré l’apparition aux USA de 3 souches de SARM résistantes à la vancomycine par acquisition du gène vanA chez des patients qui hébergeaient à la fois une souche de SARM sensible à la vancomycine (souche réceptrice) et une souche de ERV (souche donneuse). C’est pourquoi, en raison du nombre inhabituel d’épidémies enregistrées, du risque majeur de Santé Publique du à l'apparition de SARM porteur du gène vanA du faible pourcentage de ERV au sein du genre objectivé dans les prélèvements cliniques en 2004 dans les réseaux de l’ONERBA de la proportion importante de porteurs asymptomatiques, l’ONERBA propose d’évaluer, en collaboration avec le "laboratoire associé entérocoque" du CNR de la Résistance aux antibiotiques, et avec le soutien de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), l’importance du portage digestif des ERV dans les hôpitaux français en 2006. 2 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 Bien que la surveillance du pourcentage de ERV parmi les souches d’entérocoque isolées de prélèvements cliniques ne mette pas en évidence d’augmentation récente du phénomène, il semble utile de recueillir également cette donnée en 2005 parmi les réseaux fédérés au sein de l’ONERBA (AZAY-Résistance, Col-BVH, Ile de France, REUSSIR). Le fait que plusieurs de ces réseaux aient des données depuis plusieurs années permettra d’évaluer les tendances au sein des prélèvements cliniques. Il s’agit ici de surveillance passive, rétrospective ou prospective pour les réseaux surveillant les bactériémies. Objectifs : Objectif principal : Evaluer le pourcentage de colonisation digestive par ERV chez les patients hospitalisés. Objectifs secondaires - évaluer la proportion d’hôpitaux hébergeant des patients porteurs de ERV et décrire ces hôpitaux - identifier d'éventuelles sous-populations à risque - identifier les mécanismes de résistance, les facteurs de virulence et la diversité génétique de ces souches. Méthode : Objectif . Evaluation de la fréquence du portage digestif chez les patients hospitalisés en établissement de soins (public ou privés) Enquêtes « trans-réseaux » de l’ONERBA : - surveillance active, prospective, multicentrique réalisée à partir des laboratoires hospitaliers français des réseaux fédérés au sein de l’ONERBA, en 2006. L’appel à participation des laboratoires se fera comme pour les enquêtes « trans-réseaux » précédentes (résistance aux fluoroquinolones, SARM-PVL, résistance aux antibiotiques chez Streptococcus pyogenes) par le représentant de chaque réseau au sein du Conseil Scientifique de l’ONERBA. Entre 40 et 50 laboratoires sont présentis pour participer à ce travail. 3 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 - Afin de répondre à la question, trois enquêtes indépendantes sont proposées et la participation à chaque enquête laissée au choix de chaque participant : 1) Proportion de portage digestif de ERV chez les patients pour lesquels le laboratoire effectue une recherche de Clostridium difficile ou de ses toxines dans les selles. 2) Proportion de portage digestif de ERV chez les patients d’onco-hématologie pour lesquels le laboratoire effectue une coproculture quantitative ou semi-quantitative. 3) Densité d’incidence du portage digestif de ERV chez les patients de réanimation pour lesquels une recherche de BMR rectaux a été adressée au laboratoire. Les 3 enquêtes se dérouleront pendant le mois de JUIN [y compris pour les coprocultures (semi)-quantitatives en hémato-cancérologie] 2006 afin de faciliter la gestion des milieux et des envois de souches. Des données concernant l'activité des services et laboratoires en 2005 seront également demandées afin d'évaluer l'activité du site pour une année entière et d’extrapoler les résultats obtenus à une année entière. La recherche de ERV dans les selles repose sur les mêmes techniques de laboratoire pour les 3 enquêtes (cf fiche technique de bactériologie jointe). Trois questions se sont posées : - quel type de prélèvement : coproculture ou écouvillon rectal ? faut-il ensemencer un bouillon d’enrichissement avant culture sur milieu sélectif ? quel milieu sélectif utiliser ? Le prélèvement de selles semble plus sensible que l’écouvillon rectal ou péri-anal pour détecter de petites concentrations de ERV. Ceci est principalement du à la quantité de selles ensemencée. Il n’y a pas de différence entre les 2 techniques quand la concentration de ERV est élevée, ce qui est le cas chez les malades sous haute pression de sélection antibiotique comme en réanimation. L’utilisation des écouvillons rectaux réalisés pour la recherche de portage d’entérobactéries productrices de beta-lactamase à spectre élargi (EBLSE) en réanimation est donc satisfaisante. Le bouillon d’enrichissement semble augmenter la sensibilité, ce qui s’avère utile quand la concentration en ERV est faible (< 10 4 /ml). Toutefois certaines études ne trouvent pas d'intérêt à l'enrichissement, en particulier quand on s'intéresse à des malades de réanimation. 4 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 De plus celui-ci augmente le délai de rendu du résultat de 24 heures (mais variable selon la durée d'enrichissement). Plusieurs types de milieu sélectif pour entérocoque ont été proposés dans la littérature avec des concentrations de vancomycine allant de 6 à 64 mg / l. Les milieux sélectifs pour entérocoque sont les plus sensibles et facile d’utilisation (bile-esculine, …). La concentration de vancomycine retenue sera celle de 6 mg / l, cadrant avec la définition de la résistance à la vancomycine chez Enterococcus. Elle aura l’inconvénient de laisser croître les espèces d’entérocoque ayant une résistance naturelle (vanC) voire parfois des espèces d’entérocoque parfaitement sensibles (inoculum bactérien). Une identification rigoureuse des espèces isolées est donc requise. Il faut rappeler que, en dehors des entérocoques, certaines espèces bactériennes à Gram positif sont naturellement résistantes à la vancomycine (Pediococcus sp., Lactobacillus rhamnosus, Leuconostoc sp.) et peuvent être isolées sur les milieux contenant cet antibiotique. Au total, - comme il s'agit d'un travail de recherche et - qu'en cas d'incidence de ERV faible, il ne puisse être reproché à l'ONERBA de ne pas avoir utilisé la technique la plus sensible et que finalement - un délai rapide de positivité n'est pas le but recherché, le CS de l'ONERBA a opté pour l'utilisation d'un bouillon d'enrichissement pendant 18-24 heures puis l'ensemencement de ce bouillon sur un milieu gélosé contenant de la vancomycine à 6 mg/l. Afin de disposer de milieux de qualité homogène dans chaque laboratoire, il a été décidé de faire appel à un industriel pour préparer les milieux de cette enquête. Ces milieux, ainsi que les souches destinées à effectuer un contrôle de qualité seront fournis aux laboratoires participants par l'intermédiaire du CNR et leur achat sera financé par l'InVS. Cette méthode n'est pas nécessairement la plus adaptée au dépistage de routine dans un laboratoire ou dans le cadre d'un phénomène épidémique. Pour chaque enquête, une fiche de renseignement sur le laboratoire et l’hôpital seront remplies (en cas de participation à plus de une enquête, la fiche laboratoire ne sera remplie qu'une seule fois). Pour chaque cas porteur de ERV une fiche PATIENT sera remplie. Remarque : Les 3 enquêtes proposées par l'ONERBA ne couvrent pas les malades de néphrologie ou dialysés, population bien connue pour être à risque de BMR (SARM +++) et en particulier 5 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 d'ERV. Ces données de la littérature sont renforcées par le fait que deux des 6 épidémies récentes de ERV ont eu lieu chez des patients dialysés chroniques hospitalisés en néphrologie. Il est donc important de connaître le taux de portage dans cette population. Toutefois, le fait qu'aucun prélèvement de selles ne soit réalisé en routine dans cette population impose pour réaliser l'enquête de demander un avis au comité d'éthique avec information du malade. Bien que possible, ce genre d'enquête ne rentre pas dans les capacités opérationnelles actuelles de l'ONERBA et pourrait retarder les 3 enquêtes proposées ci-dessus. Le Conseil Scientifique de l'ONERBA a donc décidé de ne pas mettre en place lui même ce type d'enquête. En revanche, l'ensemble des représentants des réseaux est unanime pour dire que si cette enquête est promue par un autre investigateur, l'ONERBA proposera à ses réseaux de participer. Pour tout renseignement sur ce protocole vous pouvez contacter : 1- le représentant de votre réseau au sein du Conseil Scientifique de l'ONERBA 2- Le Dr Nicolas FORTINEAU (tel 01 45 21 29 86: , email : [email protected]) 3- le Dr Jérôme ROBERT (tel : 01 42 16 20 86, email : [email protected]) 6 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 Enquête ONERBA 2006 - portage digestif de ERV Fiche technique de BACTERIOLOGIE Ecouvillon rectal : L’écouvillon est exprimé dans 2 ml de sérum physiologique. L’équivalent de 10 gouttes est ensuite prélevé et déposé dans un tube de 10 ml de bouillon bilié+azide+vancomycine (1) pour recherche de ERV (étape d’enrichissement), le reste peut être utilisé pour la recherche des BMR telle qu’elle est pratiquée habituellement dans votre laboratoire. Selles : L’équivalent d’un petit pois est prélevé et homogénéisé dans un tube de 10 ml de bouillon bilié+azide+vancomycine (1). Le bouillon d’enrichissement est ensuite incubé 18 h à 37°C. Après incubation et homogénéisation du bouillon, un volume de 100 microlitres (2 gouttes) est étalé au rateau sur un gélose chromogène-vancomycine (2). Les géloses sont inspectées après 24h et 48h d’incubation en aérobiose à 37°C et les colonies suspectes (colonies bleues de coques à Gram positif catalase négative) sont analysées. Pour chaque colonie (ou un échantillon si nombreuses colonies) isolée : Identifier la bactérie au niveau de l’espèce selon la méthodologie du laboratoire (voir note sur l'identification à la fin de la fiche technique) - Si c’est un entérocoque, identifier jusqu’à l’espèce par les techniques habituelles du laboratoire (voir note ci dessous) Seules les souches d’entérocoque ayant une résistance acquise aux glycopeptides seront incluses dans l’enquête (E. faecium, E. faecalis, E. durans, …). Les espèces E. casseliflavus, E. gallinarum et E. flavescens sont donc exclues. - Réaliser un antibiogramme suivant les techniques habituelles du laboratoire - Mesurer la CMI par la méthode du Etest sur milieu de Mueller Hinton selon les recommandations du CA-SFM. - Conserver dans 2 tubes de gélose profonde toutes les souches identifiées comme étant résistantes à la vancomycine (CMI > 4 mg / l). Identifier les tubes selon l’algorithme suivant : - E1, pour enquête 1, E2 pour enquête 2, E3 pour enquête 3 et E4 pour enquête 4 - numéro du DEPARTEMENT de l’hôpital (01 à 95) - 3 premières lettres du NOM de l’HOPITAL - numéro d’IDENTIFICATION du prélèvement au sein du laboratoire - M pour E. faecium, L pour E. faecalis, D pour E. durans soit pour une souche de E. faecium isolée dans le prélèvement 6378 du 03 JUIN 2006 à l’hôpital du Kremlin Bicêtre (94) au cours de l’enquête 2 (onco-hématologie) : E2-94 KRE -6378M - Un tube sera conservé par le laboratoire, l’autre tube sera adressé à la fin de chacune des 3 enquêtes (avec toutes les autres souches de l’enquête) - Pr Roland LECLERCQ…. Laboratoire associé du Centre National de Référence de la Résistance aux Antibiotiques 7 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 Laboratoire de Bactériologie CHU Côte de Nacre Avenue de la côte de Nacre 14033 CAEN cedex dans un triple emballage, selon la réglementation (cf fiche technique en annexe). Note sur l'identification des entérocoques - Un test PYR peut être utilisé afin de sélectionner uniquement les cocci à Gram positif PYR positif, les entérocoques étant quasiment constamment PYR +. (1) Bouillon bilié+azide+vancomycine AES fourni dans le cadre de l'enquête (tube de 10 ml avec 3mg/L de vancomycine). (2) Gélose chromogène Vancomycine (6 µ g/ml) - Milieu AES fourni dans le cadre de l'enquête 8 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 Enquête N° 1 ERV dans les selles pour recherche de C. difficile Rationnel : La recherche de C. difficile dans les selles est effectuée chez des patients ayant une diarrhée et recevant des antibiotiques. Les patients sont hospitalisés dans tous les services de l’hôpital. Le traitement par antibiotique est un facteur de risque de portage digestif de ERV et favorise de grandes concentrations digestives de ERV. La recherche de ERV dans les selles adressées pour recherche de C. difficile permet statistiquement de dépister environ 50% des malades porteurs de ERV. Aucun prélèvement autre que ceux effectués en routine n’est nécessaire. L’organisation de l’enquête repose donc sur le laboratoire de Bactériologie. Un inconvénient est la variabilité des pratiques de recherche de C. difficile selon les médecins et les établissements. Méthodes Laboratoires participants : ceux effectuant la recherche de C. difficile dans les selles. Malades : ensemble des malades hospitalisés pour lesquels au moins une recherche de C. difficile a été effectuée dans les selles du 1er au 30 juin 2006. Profil de l’étude : enquête prospective transversale de période Durée : un mois, JUIN 2006 - - Si 20 laboratoires participent (estimation selon autres enquêtes ONERBA) Un total d’environ 600 coprocultures seront analysées (ref données laboratoires CS de l’ONERBA et enquête Col-BVH), mais pour 500 malades différents environ une prévalence mensuelle de 2% de ERV pourra être mise en évidence avec un intervalle de confiance de 0,9 -3,6 % Indicateur produit : pourcentage de porteurs de ERV chez les malades pour lesquels une recherche de C. difficile a été effectuée. Pour chaque recherche de C. difficile dans les selles du 01/06/06 au 30/06/06 - ensemencer un milieu sélectif entérocoque selon la méthode décrite dans la fiche technique BACTERIOLOGIE - puis pour chaque cas positif de ERV, remplir la fiche PATIENT Remplir une seule fiche : ENQUETE 1 C. DIFFICILE - Cette fiche permettra d’obtenir le dénominateur (nombre total de malades pour lesquels une recherche a été demandé). Remplir une fiche : ENQUETE ERV - Laboratoire 9 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 A la fin du mois de JUIN, adresser - - les souches et les feuilles d’antibiogrammes au laboratoire associé du CNR de la résistance aux antibiotiques Pr Roland LECLERCQ…. Laboratoire de Bactériologie CHU Côte de Nacre Avenue de la côte de Nacre 14033 CAEN cedex (cf fiche BACTERIOLOGIE) - la fiche "ENQUETE ERV-laboratoire", "ENQUETE 1 C. DIFFICILE" et les fiches PATIENT à Jérôme ROBERT Bactériologie-Hygiène Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie 91 Bd de l'Hôpital 75634 Paris Cedex 13 tel : 01 40 77 97 49 (après midi) email : [email protected] 10 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 Enquête N° 2 ERV dans les selles pour coproculture quantitative ou semi-quantitative en hématologie, cancérologie, malade immunodéprimés Rationnel : En France comme aux USA, les patients d’onco-hématologie sont à plus haut risque de portage et d’infection à ERV. Il existe une politique de réalisation de coproculture quantitative ou semi-quantitative dans la majorité de ces services. Aucun prélèvement autres que ceux effectués en routine est donc nécessaire. L’organisation de l’enquête repose donc sur le laboratoire de Bactériologie. L’inconvénient est que tous les malades d’hématologie ou de cancérologie n’ont pas d’analyse de coproculture quantitative. Méthode Laboratoires participants : ceux réalisant des coprocultures quantitatives pour les malades d’onco-hématologie ou pour d'autres types de malades. Malades : malades hospitalisés en oncologie, en hématologie ou dans des services de médecine prenant en charge des malades d'onco-hématologie du 1er au 30 juin 2006. Profil de l’étude : enquête prospective transversale de période Durée : 1 mois, JUIN 2006 - Un total de 20 laboratoires ont déclaré vouloir participer (intention de participation au 10 avril 2006) Un total d’environ 500 malades seront inclus sur une période de 1 mois (données estimées par les laboratoires volontaires) une prévalence mensuelle de 2% de ERV pourra être mise en évidence avec un intervalle de confiance de 1,0-3,5 Indicateur produit : pourcentage de porteurs de ERV chez les malades d'onco-hématologie pour lesquels une coproculture (semi-)quantitative a été effectuée. Pour chaque demande de coproculture quantitative reçue du 01/06/06 au 30/06/06 : - ensemencer un milieu sélectif entérocoque selon la méthode décrite dans la fiche technique BACTERIOLOGIE - puis pour chaque cas positif de ERV, remplir la fiche PATIENT Remplir une seule fiche : ENQUETE 2 HEMATOLOGIE - Cette fiche permettra d’obtenir le dénominateur. Remplir une fiche : ENQUETE ERV - Laboratoire A la fin du mois de JUIN 2006, adresser : 11 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 - les souches et les feuilles d’antibiogrammes au laboratoire associé du CNR de la résistance aux antibiotiques Pr Roland LECLERCQ…. Laboratoire de Bactériologie CHU Côte de Nacre Avenue de la côte de Nacre 14033 CAEN cedex (cf fiche BACTERIOLOGIE) - la fiche "ENQUETE ERV-laboratoire", " ENQUETE 2 HEMATOLOGIE " et les fiches PATIENT à Jérôme ROBERT Bactériologie-Hygiène Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie 91 Bd de l'Hôpital 75634 Paris Cedex 13 tel : 01 40 77 97 49 (après midi) email : [email protected] 12 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 Enquête N° 3 ERV dans les écouvillons rectaux (ou selles) en réanimation adressés pour recherche de BMR Rationnel : L’hospitalisation en réanimation i est un facteur de risque de portage de bactéries multirésistantes, et en particulier de ERV. En France, de nombreuses unités de Réanimation réalisent une recherche de portage digestif de EBLSE (ou autre BMR) par écouvillon rectal à l’arrivée du patient puis au cours de l’hospitalisation (une fois par semaine en général). Aucun autre prélèvement que ceux effectués en routine est donc nécessaire. La réalisation de l’enquête repose donc sur le laboratoire de Bactériologie. Les patients de réanimation sont exposés à une forte pression de sélection antibiotique. Le portage digestif de ERV est augmenté par les traitements antibiotiques. Le fait qu’il s’agit d’écouvillonnage rectal, prélèvement peut être moins sensible que les selles, est contrebalancé par le fait que ces patients sont fortement exposés aux antibiotiques, ce qui augmente la sensibilité de la recherche par augmentation de la concentration digestive en ERV. Méthode Laboratoires participants : ceux réalisant en routine le dépistage (systématique ou sur une population ciblée) de portage digestif de EBLSE (ou autre BMR) sur écouvillon rectal. Aucun autre prélèvement n’est requis. Malades : malades hospitalisés du 1er au 30 juin 2006 en réanimation médicale, chirurgicale ou polyvalente et faisant l’objet d’un dépistage de portage digestif de BMR. Profil de l’étude : enquête longitudinale prospective sur un mois Durée : un mois : JUIN 2006 - Si 30 services de réanimation participent (ref enquête ONERBA Fluoroquinolones) Un total d’environ 450 malades seront inclus (ref enquête ONERBA Fluoroquinolones), avec une durée moyenne de séjour de 15 jours et 6750 journées d’hospitalisation une prévalence mensuelle de 2% de ERV pourra être mise en évidence avec un intervalle de confiance de 0,9-3,6 Indicateur produit : taux d’incidence pour 100 patients dépistés et densité d’incidence pour 1000 journées d’hospitalisation en réanimation. Pour chaque écouvillon reçu du 01/06/06 au 30/06/06 pour recherche de EBLSE - ensemencer un milieu sélectif entérocoque selon la méthode décrite dans la fiche technique BACTERIOLOGIE i Réanimation : « unités aptes à prendre en charge des patients présentant ou susceptibles de présenter plusieurs défaillances viscérales aigues circulatoires, rénales et respiratoires, mettant en jeu leur pronostic vital » 13 CS de l’ONERBA - Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 puis pour chaque cas positif de ERV, remplir la fiche PATIENT Remplir une seule fiche : ENQUETE 3 REANIMATION - Cette fiche permettra d’obtenir le dénominateur. Remplir une fiche : ENQUETE ERV - Laboratoire A la fin du mois de JUIN 2006, adresser : - les souches et les feuilles d’antibiogrammes au laboratoire associé du CNR de la résistance aux antibiotiques Pr Roland LECLERCQ…. Laboratoire de Bactériologie CHU Côte de Nacre Avenue de la côte de Nacre 14033 CAEN cedex (cf fiche BACTERIOLOGIE) - la fiche "ENQUETE ERV-laboratoire", " ENQUETE 3 REANIMATION " et les fiches PATIENT à Jérôme ROBERT Bactériologie-Hygiène Faculté de Médecine Pierre et Marie Curie 91 Bd de l'Hôpital 75634 Paris Cedex 13 tel : 01 40 77 97 49 (après midi) email : [email protected] 14 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 ENQUETE ERV - ONERBA FICHE LABORATOIRE (ne remplir qu’une fois cette fiche si vous participez à plus de 1 enquête ERV ONERBA) (Ne pas oublier votre tampon) Type d’établissement de soins (entourer) Laboratoire CH CHR CHU Privé Nombre de lits en 2005 : ………………. dont - Court séjour (MCO) : ………… - Soins de suite (SSR) : ………… - Soins Longue Durée (SLD) : ..……….. En 2005, nombre de - admissions directes > 24 h En JUIN 2006, nombre de : : ……….. - journées d’hospitalisation > 24 h : ……….. - admissions directes > 24 h Dont : ……….. admission en MCO : : ……….. - journées d’hospitalisation > 24 h : ……….. Dont journées en MCO : : ……….. journées en SSR: : ……….. journées en SLD: : ……….. - Infections à ERV: : ……….. (prélèvements à visée diagnostique) Au sein de l’hôpital (clinique), il existe un service de : - Néphrologie Oui Non - Dialyse chronique Oui Non - Réanimation * Oui Non (* hors soins intensifs sans assistance respiratoire) - Hématologie Oui Non - Cancérologie Oui Non - Transplantation (organes solides) Oui Non Méthode utilisée en routine pour les antibiogrammes : Disques Liquide : préciser : ………………. (Fiche à adresser à J. Robert, Bactériologie, UFR de Médecine Pierre et Marie Curie, Site Pitié-Salpêtrière, 91 Bd de l'hôpital, 75634 Paris cedex 13) Biologiste Correspondant : …… Date : … 15 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 ERV - ONERBA JUIN 2006 - ENQUETE 1 Selles pour recherche de C. DIFFICILE Nombre de recherche de C. difficile pendant le mois de JUIN 2006: …… Pour combien de malades différents ? Dont …… Nombre de recherche (N malades) pour les services de N Recherche ..….. ( N ) (malades) …… ( ) - Réanimation …… ( ) - Maladies Infectieuses …… ( ) - Chirurgie …… ( ) - Hématologie - Cancérologie …… ( ) - Néphrologie - hémodialyse …… ( ) - Service des Urgences - Consultation …… ( ) - Pédiatrie …… ( ) - SSR …… ( ) - SLD …… ( ) - MCO : dont : - Médecine Nombre de recherche ERV positive (ne pas oublier de joindre les fiches patients) : ……….. (Fiche à adresser à J. Robert, Bactériologie, UFR de Médecine Pierre et Marie Curie, Site Pitié-Salpêtrière, 91 Bd de l'hôpital, 75634 Paris cedex 13) Biologiste Correspondant : …… Date : … 16 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 ERV - ONERBA Juin 2006 - ENQUETE 2 COPROCULTURE QUANTITATIVE ou SEMI-QUANTITATIVE HEMATOLOGIE / CANCEROLOGIE / MEDECINE Nombre de malades admis dans les services de l'enquête (hématologie, cancérologie, médecine, ..) en : - JUIN 2006 : …….. Nombre et spécialité des services participants à l’enquête : - ……………….. - ……………….. - ……………….. Nombre de recherche de ERV sur coproculture quantitative En JUIN 2006 : …… Pour combien de malades différents ? Nombre de recherche ERV positive (ne pas oublier de joindre les fiches patients) ………. : ……….. (Fiche à adresser à J. Robert, Bactériologie, UFR de Médecine Pierre et Marie Curie, 91 Bd de l'hôpital, Site Pitié-Salpêtrière, 75634 Paris cedex 13) Biologiste Correspondant : …… Date : … 17 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 ERV - ONERBA JUIN 2006 - - ENQUETE 3 REANIMATION (faire une fiche par unité de réanimation) Type de réanimation : …………….. Dans cette unité de réanimation, le dépistage est-il : - systématique si oui préciser : à l'entrée -- une fois par semaine -- à la sortie - ciblé sur des facteurs de risque Nombre de malades admis en réanimation pendant JUIN 2006 : ……. Nombre de journée d’hospitalisation en réanimation en JUIN 2006 : …….. Nombre de recherche de ERV sur écouvillon rectal En JUIN 2006 : Pour combien de malades différents ? Nombre de recherche ERV positive (ne pas oublier de joindre les fiches patients) …… ………. : ……….. (Fiche à adresser à J. Robert, Bactériologie, UFR de Médecine Pierre et Marie Curie, Site Pitié-Salpêtrière, 91 Bd de l'hôpital, 75634 Paris cedex 13) Biologiste Correspondant : …… Date : … 18 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 Enquête ONERBA 2006 - portage digestif de ERV FICHE PATIENT n° ……….. (A remplir pour chaque souche d’ERV isolée durant l’enquête mais une seule fois par patient) 1 – Laboratoire: 2 – Biologiste Référent: Nom: Téléphone: Télécopie: E-mail: 3 – Référence de la souche ……………… 4 – Date d'hospitalisation : ___/____/_____ (jj/mm/aaaa) Service d'hospitalisation : ………… (si prélèvement LABM - cf date de prélèvement) 5 – Date du prélèvement : ___/___/____ (jj/mm/aaaa) Si <48 h après hospitalisation ou ville : antécédents d’hospitalisation les 6 derniers mois : 6 – Age du patient: __ oui non ans 7 – Nature du prélèvement: Coproculture pour recherche de C. difficile (enquête 1) Coproculture quantitative (hémato-oncologie) (enquête 2) Ecouvillonnage rectal pour depistage BMR (enquête 3) 8 – Renseignements cliniques (cocher si OUI) : Patient infecté par la souche de ERV OUI NON Patient transplanté , si oui préciser : Rein Foie Cœur Patient d’hématologie Patient dialysé chronique Patient immuno-depriméii (cancer métastasé, corticoides, SIDA, …) Patient porteur de SARM dans au moins un prélèvement ces 6 derniers mois - Si patient jamais porteur de SARM : dépistage nasal fait OUI / NON Antibiothérapie au cours du mois précédant le prélèvement pour ERV - Si oui: molécule(s), ……………………………………………… 9 – Espèce ERV isolée: NON à ces 6 items Enterococcus faecium Enterococcus faecalis Autre, précisez………… 10 – Antibiogramme: Ampicilline --Gentamicine BN / HN --Vancomycine Teicoplanine * si antibiogramme par diffusion -- BN : bas niveau de résistance / HN : haut niveau de résistance Conservez cette souche en double exemplaire en tube gélosé (Fiche à adresser à J. Robert, Bactériologie, UFR de Médecine Pierre et Marie Curie, Site Pitié-Salpêtrière, 91 Bd de l'hôpital, 75634 Paris cedex 13) (Souche à adresser à Pr R. Leclercq, CHU Côte de nacre, 14033 Caen Cedex) ii définition de l’Enquête nationale de Prévalence 2001 : « Maladie évoluée (hémopathie, cancer métastatique) OU traitement diminuant la résistance aux infections (ttmt immunosupresseur, chimiothérapie, radiathérapie, carticothérapie >30jrs ou récente à haute dose (>5mg/kg de Prednisolone pendant plus de 5 jours), VHI+ avec CD4<500G/l » 19 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 Références bibliographiques : - Note de synthèse, Institut de Veille Sanitaire, 5 juillet 2005. Entérocoques résistants à la vancomycine en France, état des lieux en 2005 (http://www.invs.sante.fr/presse/2005/le_point_sur/enterocoques_vancomycine_050705/index .html). - Avis du Comité technique des infections nosocomiales et des infections liées aux soins adopté le 6 octobre 2005 relatif à la diffusion des entérocoques résistants aux glycopeptides dans les établissements de santé français. Bulletin Officiel n°2005/10. - Monnet D. Rapport Danmap 2003 - Naas T., Fortineau N., Snanoudj R., Spicq C., Durrbach A., Nordmann P. First nosocomial of vancomycin-resistant Enterococcus faecium expressing a VanD-like phenotype associated with a vanA genotype. Journal of Clinical Microbiology, 2005 (43), 3642–3649. Vol. 26 No. 1 INFECTION CONTROL AND HOSPITAL E PIDEMIOLOGY 39 - Lee T.A., Hacek D. M., Stroupe K.T., Collins S.M., Peterson L.R. Three surveillance strategies for vancomycin resistant Enterococci in hospitalized patients: Detection of colonization efficiency and a cost-effectiveness model. Infection Control Hospital Epidemiol 2005 26 (1), 39-46. - Hacek D.M., Bednarz P., Noskin G.A., Zembower T., PetersonL.R. Yield of VancomycinResistant Enterococci and Multidrug-Resistant Enterobacteriaceae from Stools Submitted for Clostridium difficile Testing Compared to Results from a Focused Surveillance Program. Journal of Clinical Microbiology, 2001 (39), 1152–1154 - D’Agata E.M.C, Gautam S., Green W.K., Tang Y.W. High Rate of False-Negative Results of the Rectal Swab Culture Method in Detection of Gastrointestinal Colonization with Vancomycin-Resistant Enterococci. Clinical Infectious Diseases, 2002; 34:167–172 - Barbut F, Delmee M, Brazier JS, Petit JC, Poxton IR, Rupnik M, Lalande V, Schneider C, Mastrantonio P, Alonso R, Kuipjer E, Tvede M; ESCMID Study Group on Clostridium difficile (ESGCD). A European survey of diagnostic methods and testing protocols for Clostridium difficile. Clinical Microbiology and Infection. 2003;9:989-996. - Leavis H.L., Willems R.J.L., Top J., Spalburg E., Mascini E.M., Fluit A.C., Hoepelman A., de Neeling A.J., Bonten M.J.M. Epidemic and Nonepidemic Multidrug-Resistant Enterococcus faecium. Emerging Infectious Diseases, 2003 (9) 1108-1115. - Garnier F., Gambarotto K., Denis F., Ploy M.C. Molecular study of vancomycin-resistant enterococci isolated from humans and from food in a cattle-rearing area of France Journal of Antimicrobial Chemotherapy, 2004 (54), 236–239. - Van Horn K.G., Gedris C.A., Rodney K.M. Selective Isolation of Vancomycin-Resistant Enterococci. Journal of Clinical Microbiology, 1996 (34) 924–927. - Bonten M.J.M., Willems R., Weinstein R.A. Vancomycin-resistant enterococci: why are they here, and where do they come from? Lancet Infectious Diseases, 2001 (1) 314–325. 20 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 21 CS de l’ONERBA Portage digestif de ERV 26 avril 2006 Version finale-3 22 « Entérocoque résistant à la vancomycine » L'ONERBA, en collaboration avec le laboratoire de Bactériologie de Caen, laboratoire associé au CNR de la résistance aux antibiotiques, et avec le soutien de l'Institut de Veille Sanitaire, va mener en JUIN 2006 une enquête sur le portage digestif d'entérocoque résistant à la vancomycine (résistance acquise). Cette enquête comportera trois modules à réaliser selon le choix de chaque laboratoire : un sur les malades hospitalisés en réanimation (avec écouvillons rectaux de dépistage des BMR) un sur les malades d'hémato-cancérologie (pour lesquels des coprocultures "quantitatives" sont réalisées) un sur les malades pour lesquels une coproculture à la recherche de C. difficile est réalisée. Les milieux nécessaires et les souches pour contrôle de qualité seront fournis par la coordination de l'enquête. Si cette enquête vous intéresse, vous devez vous pré-inscrire afin de faciliter l'organisation (nombre de milieux à envoyer, protocole à discuter, etc) à l'aide de la fiche suivante ou par e-mail. Laboratoire : Biologiste référent : Nom : ……………………………….. Téléphone ……………………………….. Télécopieur ……………………………….. E-mail : ……………………………….. (indispensable) Souhaite participer à l’enquête ONERBA trans-réseau 2006 Jérôme ROBERT Bactériologie-Hygiène Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière 47-83 Bd de l’Hôpital Télécopie : 01 45 82 75 77 Téléphone : 01 40 77 97 46 [email protected] CS ONERBA, le 25/01/2006 23