Si l’on prend (t,x)=(t1,x1)dans cette égalité, on obtient que le membre de gauche est négatif
alors que le membre de droite est >0 (on a pris β<0), ce qui donne une contradiction.
On a ainsi montré que si f>0, alors on a u(t,x)>0 pour tout (t,x)∈R∗
+×T.
e) Considérons le noyau de Fejér (Fn), et xons n>1. On considère l’équation de la chaleur
avec condition initiale f=Fn. Comme fest C2, on a montré dans ce qui précède que cette EDP
admet une unique solution donnée par
u(t,x)=Fn∗pt(x).
De plus avec la question précédente, le fait que Fn>0 donne que la solution correspondante u
est >0. Autrement dit, on obtient que
∀t>0,Fn∗pt>0.
Maintenant, xons t>0. Comme (Fn)est une approximation de l’unité et comme ptest
continue, Fn∗pt−→ ptuniformément sur R. En passant à la limite, on obtient donc pt>0.
f) Comme pt>0, on a
kptk1=Z2π
0
pt(x)dx .
Comme ptest dénie comme une somme de série trigonométrique absolument convergente, on
lit directement ses coecients de Fourier sur sa dénition. Ainsi, pour tout nentier,
cn(pt)=1
2πe−n2t.
En particulier,
1
2πZ2π
0
pt(x)dx =c0(pt)=1
2π.
Il en résulte que kptk1=1.
L’inégalité triangulaire pour les intégrales donne alors que
kf∗ptk∞6kfk∞kptk1=kfk∞
ce qui donne kuk∞6kfk∞.
g) On a vu que u(t,·)=f∗pt. Dans la questeion 2c, on a vu que si f∈C2(T), alors
f∗pt−→ f
uniformément sur R.
Maintenant, soit f∈C(T)quelconque. Fixons ε>0. Comme les polynômes trigonomé-
triques sont denses dans C(T)(grâce au théorème de Fejér), il existe une fonction д∈C2(T)
telle que kf−дk∞6ε. Alors
kf∗pt−fk∞6k(f−д)∗ptk∞+kд∗pt−дk∞+kд−fk∞6kд∗pt−дk∞+2ε.
Comme д∈C2(T), on en déduit f∗pt→funiformément.
Pour nir, montrons que uest continue sur R+×T. Soient (tn,xn)qui converge vers (t,x)
dans R+×T. Comme uest C∞sur R∗
+×T, il sut de traiter le cas t=0. Alors
|u(tn,xn)−u(0,x)|6|u(tn,xn)−u(0,xn)|+|u(0,xn)−u(0,x)|6kf∗pt−fk∞+|f(xn)−f(x)|.
Avec ce qui précède, et comme fest continue sur T, on en déduit que u(tn,xn)converge vers
u(t,x). Ceci prouve que uest continue sur R+×T.
Finalement, on a construit une fonction uC∞sur R∗
+×T, continue sur R+×Tet qui vérie
l’équation de la chaleur avec condition initiale f.
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