Travail statique et cinétique en éducation physique. (Rapport

und dem anderen Fußboden angeglichen worden. Die Bauarbeit geht aus der Skizze hervor.
Die Bodenfläche liegt an den Eckfundamenten A gegen eine feste Wand an, in der Mitte liegt
sie auf Schwingfedern auf. Das mittlere Fundament B ist daher um die Höhe der aufzu-
nehmenden Schwingfedern niedriger als die Eckfundamente. (Bei einem nicht gegen ein
festes Widerlager anliegenden Fußboden ließen sich auch die Eckfundamente auf Federn
verlegen, und dann würde der Fußboden als Ganzes schwingen.)
Die mit dem Fußboden gemachten Erfahrungen sind überzeugend. Die Boxer benutzen ihn
mit Vorliebe für ihre Sprungübungen. Bei Niederwürfen im Ringen wird der stark federnde
Boden als vorteilhaft empfunden. Selbst bei großer Belastung durch viele gleichzeitig Übende
wie etwa beim Seilspringen, haben sich keine Störungen ergeben.
Travail statique et cinétique en éducation physique
(Rapport des modes de travail physique et de la morphologie spécifique
des groupes musculaires)
Par L. De houx, chargé de cours à l’Université de Liège,
Directeur de l’Institur d’Education Physique de la Province de Liège
Les indications que fournit l’étude de la composition du tissu musculaire et de la morphologie
des groupes musculaires, sont du plus vif intérêt en éducation physique. Elles orientent le
professeur vers un emploi judicieux des différentes formes de contraction musculaire et des
modes de travail.
Remarquons tout d’abord, dans tout travail physique, deux genres d’exercises répondant:
1o au mode cinétique;
2o au mode statique.
Le mouvement cinétique est celui ou la contraction musculaire, rapide ou lente, se poursuit
sans arrêt en mobilisant un ou plusieurs segments du corps. L’Exercice statique, au contraire,
est celui oh les différents segments du corps sont activement maintenus en place dans un
système déterminé.
Ce dernier genre d’exercice consiste dans un équilibre entre d’une part, l’action des muscles
en contraction concentrique, d’autre part, leurs antagonistes ou une résistance quelconque.
Il est obtenu par un jeu musculaire précis, composé de mouvements quasi imperceptibles;
au point de laisser croire qu’il n’y a pas mobilité mais simplement attitude. Ce genre de
travail physique intéresse tout particulièrement la gymnastique médicale.
,,L’attitude active“, si j’ose ainsi dire, est obtenue par une contraction musculaire intense à
la limite du mouvement, afin de reculer son amplitude et de raccourcir une musculature
relâchée.
Une autre forme d’attitude, passive celle-ci, a pour but d’étendre, en utilisant le poids des
segments du corps, le processus articulaire par l’étirement des muscles antagonistes du mou-
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Nous sommes heureux de pouvoir publier outre les travaux de nos collaborateurs américains, celui d'un grand
savant et pédagogue belge. Dehoux a réalisé dans son Institut un enseignement où se joignent harmonieusement
aux jeux, aux jeux sportifs, aux exercices d'application, les principes de la gymnastique formative, hygiénique
et éducative. Son but est de former l'homme tout entier, les qualités morales et intellectuelles étant incluses
dans les buts de la culture physique. Le travail que nous présentons tire de la physiologie des conclusions relatives
à la gymnastique formative.
vement. C’est le principe appliqué en orthopédie au moyen de l’appareil K I de Sander.
Ce mode de travail, fréquemment employé en gymnastique médicale, est le point de départ
d’une gymnastique d’étirement qu’on applique systématiquement, bien à tort du reste, à tous
les groupes musculaires indistinctement. Signalons aussi en passant qu’une application
violente du principe n’est pas autrement recommendable.
Les grandes écoles de danses classiques se sont toujours inspirées des exercices d’étirement
passif. Les étirements à la barre, que j’ai moi-même éprouvés au cours de plusieurs années
d’entraînement, sont surtout destinés à prononcer l’amplitude des mouvements des articula-
tions tibio-tarsienne et coxo-fémorale.
En orthopédie comme en danse classique, la gymnastique d’attitudes, est combinée avec le
mouvement passif communiqué, soit manuellement, soit mécaniquement (mécanothérapie).
Pour éviter toute confusion, nous dirons encore que la gymnastique statique est une suite
d’attitudes où le mouvement proprement dit est banni. Son emploi est exclusivement réservé
aux traitements orthopédiques, encore que ceux-ci ne l’appliquent pas exclusivement.
D’aucuns, insuffisamment informés de la gymnastique éducative, confondent souvent gym-
nastique d’attitudes et gymnastique analytique. Il est vrai que le rythme trop lent adopté-
par certains professeurs, ainsi que les fréquents arrêts imposés pendant l’exécution des exercices
afin de les corriger, ont laissé croire que la gymnastique analytique participe de la gymnastique
d’attitudes.
La première n’est cependant jamais que partiellement une gymnastique statique. Encore, ne
l’est-elle que pour autant que certains segments du corps doivent être fixés, afin de permettre
le travail cinétique de certains groupes musculaires. Comme on le voir donc, l’exercice
analytique est une gymnastique statico-cinétique, tantôt plus statique que cinétique ou
viceversa.
Exemples: a) à l’espalier, suspension dorsale * élévation des jambes en avant jusqu’à la position horizon-
tale (3 fols).
Dans cet exercice la forme cinétique prédomine
b) à l’espalier, suspension dorsale élévation des jambes en avant jusqu’à la position
horizontale écartement des jambes (3 fois).
Ici au contraire, c’est la forme statique qui prévaut. En effet, le travail cinétique des abducteurs et adducteurs
des cuisses ne saurait étre comparé, quant à l’intensité, au travail statique des muscles abdominaux, super-
ficiels et profonds, ainsi qu’au droit antérieur du quadriceps fémoral.
J’ajoute encore: « La substitution de la forme à prédominance cinétique à la forme à prédominance statique,
engendre une intensification pour un même exercice.
Exemples: a) — station droite debout — mains aux épaules — I/2 flexion tronc en avant extention simul-
tanée des bras en haut (c’est à dire dans le prolongement du tronc)
b) station droite debout — mains aux épaules I/2 flexion du tronc en avant, extention des
bras en haut.
Dans le premier exemple, le travail statique équivaut sensiblement en intensité au travail cinétique. C’est
à dire que l’effort fait pour étendre complètement les bras dans le prolongement du tronc équivaut à celui
que demande le maintien impeccable des jambes et du tronc dans leurs positions initiales respectives.
Le fait d’avoir fixé au préalable la colonne vertébrale dans la position horizontale, fixe par le fait même, directe-
ment ou indirectement, les points d’insertion des muscles agonistes qui luttent contre l’étirement des muscles
antagonistes et notamment contre le grand pectoral.
Dans le deuxième exemple, l’extension des bras s’exécute pendant que le tronc fléchit en avant. Les muscles
qui provoquent l'etension des bras ne trouvent donc pas un point d’appui aussi ferme que dans le premier
exemple. De plus, la complexité de l’exercice augmente.
l ) Le trait vertical placé entre les mots «dorsale et élévation» signifie que c’est dans cette position, dite initiale. que
l’exercice proprement dit s’exécute.
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Le même exercice analytique exécuté dans la forme cinétique est donc plus difficile et peut constituer une
progression dans l'enseignement.
Il est remarquable, que si fréquemment les élèves trouvent le premier exercice plus difficile que le deuxième,
cela tient à ce que plus la forme d’un exercice analytique est statique, moins il est aisé de déformer le mouvement
et de « tricher » dans l’exécution.
Exemples des déformations du mouvement: fléchir légèrement les genoux creuser dans la portion lombaire
de la colonne vertébrale, pousser le menton en avant et provoquer de ce fait une accentuation de la lordose
cervicale.
La forme analytico-cinétique des mouvements est celle à laquelle nous devons tendre dans
l’enseignement des exercices analytiques de Ling. Elle exige cependant un degré assez élevé
d’initiation et son application ne saurait être que le résultat d’une progression judicieuse, de
nature à sauvegarder l’efficacité de son action corrective. Ceci ne veut nullement dire que
l’exercice à prédominance statique doive être élimine dans chaque cas en faveur du travail
cinétique ou à prédominance cinétique. Comme nous l’avons signale plus haut, l’anatomie
nous donnera ici des indications précieuses.
Nous savons, en effet, qu’en ostéologie on distingue trois formes d’os:
les longs, les plats, les courts.
De plus, en arthrologie on décrit deux grandes catégories d’articulations: les synarthroses
et les diarthroses. La premiére catégorie contient notamment les sutures et les symphises;
la seconde, les articulations à un axe, à deux axes ou encore à axes multiples. Depuis la suture
jusqu’à l’articulation à axes multiples de la forme la plus mobile, il y a toute une gradation
dans l’amplitude du mouvement.
La myologie, enfin, traite de l’étude des muscles et de leurs dépendances, notamment des
tendons, des aponévroses, des fascias. Pour les muscles, un classement s’impose également
qui tienne compte de leur mode de travail.
Le tissu qui répond aux besoins exclusivement statiques est le ligament. C’est le cas de ligament
cervical si développe chez la race bovine.
Les muscles dont l’activité est constituée d’efforts à prédominance statique ont leurs tendons
très développés. C’est le cas des demi-tendineux et des demi-membraneux. Les membres
inférieurs, la partie postérieure du bassin et du tronc, sont surtout garnis de muscles répondant
au travail à prédominance statique; tandis que les parties latérales et antérieures du tronc,
ainsi du reste que les membres supérieurs, sont servies par une musculature répondant au
besoin du travail statico-cinétique équivalent. Il faut leur éviter les efforts statiques prolongés.
Remarquons encore le muscle si spécial du coeur, destiné au travail cinétique pur.
Ce classement nouveau, basé sur la morphologie spécifique des groupes musculaires, éclaire
le professeur d’éducation physique sur les besoins fonctionnels des muscles et des articulations.
Exemples
1o) Le coeur, muscle destiné au travail essentiellement cinétique, nous indique les exercices d’apnée qui,
par la pression positive qu’ils déterminent dans la cage thoracique, contrecarrent le rythme cardiaque,
doivent être sinon radicalement exclus, du moins utilises avec une certaine parcimonie.
2o) le travail statique ou statico-cinétique à prédominance statique, tels les déplacements courts et lents
avec résistance (ainsi le travail musculaire en appui total du carps sur les mains ou les bras) n’est pas à
préconiser parce que la musculature sollicitée est du type à prédominance cinétique. Cette mutation
d’activité musculaire et des rôles impartis à chaque groupe, provoque des modifications d’ordre morpholo-
gique. Or, par solidarité fonctionnelle, des pertubations concomitantes s’éveillent, altérant les organes
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internes. Les modifications des organes profonds seront en rapport avec celles qu’auront éprouvées la
musculature des bras, de l’articulation scapulo-humérale et du thorax. Ce genre de travail musculaire
est l’apanage aussi de certains métiers. Il peut alors déterminer des maladies professionnelles caractéristiques,
ainsi qu’on en rencontre entre autres chez certains porteurs, débardeurs, etc.
Dans l’enseignement technique ou les manipulations d’objets lourds provoquent fréquemment l’effort
thoraco-abdominal des exercices de relâchement musculaire et des étirements légers de la musculature du
thorax, des épaules et des bras, sont à recommander pour remédier au développement d’une musculature
globuleuse et courte.
3o) La morphologie normale de la base du tronc est le résultat de l’équilibre des régions lombo-dorsale
et abdominale. Or, le travail en contraction concentrique de la musculature lombo-dorsale avec forte
résistance, tel qu’il se produit dans le renversement sans élan sur les mains, déforme la région lombaire
et provoque la lordose de force des gymnastes acrobates*.
D’autre part, le fait d’exécuter fréquemment l’exercice dénommé a pont » ** non seulement contracte
fortement toute la musculature dorsale et surtout lombo-dorsale, mais encore étire la musculature abdomi-
nale superficielle dans des proportions qu’aucune fonction physiologique, ni aucune raison d’ordre utilitaire
ne peut expliquer.
La musculature abdominale superficielle tient du système statico-cinétique équivalent. Or, dans l’exercice
dénommé a pont », elle est étirée outre mesure. Il s’ensuit que ces possibillités cinétiques augmentent,
mais aussi que sa morphologie normale s’altère et que les vertus statiques de la sangle abdominale diminuent.
La répétition de ces étirements de la sangle abdominale détermine un certain relâchement de celle-ci. Le
tonus ne suffit pas à ramener la musculature à la longueur normale. Seul, un travail musculaire abdominal
en contraction statique énergique pourrait réagir.
Cependant, l’entraînement aux deux exercices menés de front, à savoir le renversement sans élan sur les
mains et le pont, provoque, dans le premier cas, le raccourcissement de la musculature lombo-dorsale,
dans le second cas, l’étirement de la musculature abdominale superficielle. Cet entraînement rompt ainsi
l’équilibre dorso-abdominal, c. a. d. postéro-antérieur, modifiant profondément la morphologie de la base
du tronc. De profil, le corps prend l’aspect si caractéristique de l’acrobate « le ventre horizontal ».
Conclusions
1°) la morphologie spécifique des groupes musculaires doit servir d’indication dans le choix
des exercices physiques.
2o) Ni les fantaisies acrobatiques, ni les mièvreries d’une esthétique douteuse ne peuvent,
même temporairement, égarer le professeur dans le choix des mouvements. Seuls,
certains exercices utilitaires susceptibles de provoquer des déformations physiques,
peuvent être occasionnellement tolérés.
3o) Cependant, toute activité musculaire capable de modifier la morphologie normale du
corps doit aussitôt être suivie d’un correctif énergique permettant de ramener la mus-
culature à sa morphologie propre.
* ) Afin de ne pas couper l’exposé, j’ai reporté la démonstration de ce point en appendice.
* *) Cet exercice consiste à le courber en arriére, les mains prennent appui sur le sol, ou bien à se renverser sur les mains
pour se laisser choir en arrière sur les pieds.
Appendice.
Dans cet exercice (voyez exemple 3) la contraction presque statique et particulièrement intense de toute le musculature
de l’épaulé de la poitrine et de la nuque. se ramasse pour amener le centre de gravité au-dessus de l’appui des mains
d’abord, vera la pulpe des doigts ensuite. Ceci détermine une position d’équilibre relatif, le tronc faisant contrepoids aux
membres inférieurs.
Le fait d’amener, dans un effet thoroco-abdominal, le poids du corps davantage en avant, fait basculer le système. Tout
le corps est porté sur les mains, les pieds quittent le sol. C’est à ce moment que, prenant point fixe sur la partie posté-
rieure du thorax, sur une partie de la colonne vertébrale et même sur les bras pu le grand dorsal toute le masse commune
se contracte très fortement pour soulever le bassin, et par l’intermédiaire des muscles fessiers notamment, le poids con-
sidérable des membres inférieurs. C’est pourquoi les hommes au tronc fortement musclé et aux jambes courtes et grèles.
exécutent cet exercice sans grande difficulté. Les femmes, dont l’épaule est plus faible et le bassin plus lourd, ne par-
viennent qu’exceptionnellement à exécuter le renversement sans élan sur les mains.
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