.c.— Montrer que si xeimpair alors les entiers z−yet z+ysont premiers entre eux. En déduire
que chacun de ces entiers eun carré.
.— Montrer que les triplets pyhtagoriciens primitifs (x,y,z) tels que xsoit impair et ysoit pair,
sont exaement les entiers de la forme
x=kl, y =k2−l2
2, z =k2+l2
2
où ket lsont deux entiers impairs premiers entre eux tels que k > l. Donner alors trois exemples
de triplets pythagoriciens primitifs.
.— Montrer que les triplets pyhtagoriciens primitifs (x,y,z) tels que xsoit pair et ysoit impair,
sont exaement les entiers de la forme
x= 2nm, y =m2−n2, z =m2+n2
où net msont deux entiers premiers entre eux et de parités différentes tels que m>n.
B/ (L’équation X4h+Y4h=Z4h)
.— On souhaite montrer dans cette queion que si x,y et zsojt trois entiers tel que x4+y4=z2
alors au moins un de ces entiers enul (i.e. xyz = 0). On raisonne par l’absurde en supposant
l’exience d’un triplet (x,y,z)∈N3tel que x4+y4=z2et xyz ,0.
.a.— Montrer que l’on peut choisir le triplet (x,y,z) de sorte que zsoit minimal, c’e-à-dire que
si (x0,y0,z0)∈N3désigne un triplet tel que x04+y04=z02et x0y0z0,0 alors z0≥z.
.b.— Montrer que xet ysont premiers entre eux et en déduire que (x2,y2,z) eun triplet
pythagoricien primitif.
Quitte à intervertir le rôle de xet de yon va supposer dans la suite que x2epair. Il exie donc
deux entiers premiers entre eux net mde parités différentes tels que m>net x= 2nm,y=m2−n2,
z=m2+n2.
.c.— Montrer qu’il exie deux entiers p > q premiers entre eux et de parité différentes tels que
m= 2pq,y=p2−q2et n=p2+q2.
.d.— Montrer que n,p et qsont des carrés et, en écrivant n=z02,p=x02et q=y02, montrer que
x04+y04=z02. En déduire une absurdité.
.— Soit h≥1 un entier et n= 4h. Montrer que si (x,y,z)∈N3esolution de l’équation
Xn+Yn=Zn
alors xyz = 0. En déduire toutes les solutions entière de cette équation.
Exercice .— ) Soient x,y ∈R. Montrer, par récurrence sur l’entier n≥1, que
xn−yn= (x−y).
n−1
X
k=0
xkyn−1−k
) Soient a,b,p des entiers naturels non nuls.
a) Montrer que s’il exie un entier l∈Ntel que b=a+pl, alors pour tout h∈N, il exie un entier
mh∈Ntel que bh=ah+pmh.
b) En déduire que si a−bedivisible par p, alors l’entier
p−1
X
k=0
akbp−1−kl’eaussi.
c) Prouver finalement que si a−bedivisible par pnpour un certain entier n≥1, alors ap−bpe
divisible par pn+1.
Exercice .— Le but de cet exercice ede montrer que, pour tout n≥0, l’entier 7n+n3n’epas
divisible par 9.