SNP-Pharmacologie des Antidépresseurs
intolérance, ces symptômes se dissipent par la suite)
–hyponatrémie, céphalées, insomnie
–Cas d'hémorragies rapportées (précaution chez les patients sous anticoagulants)+++ en surveillance
postAMM.
–Syndrome sérotoninergique : (équivalent du syndrome malin des neuroleptiques)
–Syndrome d'apparition brutale caractérisé par:
–au moins un symptômes psychiques: agitation, confusion, coma
–au moins un symptômes moteurs: myoclonies, tremblements, rigidité
–au moins un symptômes végétatifs: hypo ou hypertension, hyperthermie, sueurs
–au moins un symptômes digestifs: diarrhée
–Rare mais mise en jeu du pronostic vital!
–Consommation de doses élevées (non respect des doses recommandées) ou association avec
d'autres médicaments (IMAO, lithium) ou substances (extrait de millepertuis) sont des facteurs
favorisants. C'est au prescripteur de soigner/adapter son ordonnance. Il doit également
sensibiliser son patient face au risque d'une augmentation non justifiée de la dose (mon
traitement ne fonctionne pas je veux que ça aille plus vite j'en prend plus: fréquent ++) et le
mettre en garde également par rapport au mélange avec d'autre substances.
V. Les autres anti-dépresseurs:
Inhibiteurs mixtes de la sérotonine et de la noradrénaline:
–Milnacipran (Ixel)
ES:hypotension, hypertension, palpitation chez la patient présentant des ATCD cardiovasculaires
–Venlafaxine (Effexor) :
ES: nausées (améliorées par forme à libération prolongée LP), élévation PAS ou/et PAD
(surveillance surtout si dose > 200mg/j)
–Antagonistes des récepteurs alpha 2 pré-synaptiques:
–à l'origine d'une augmentation de la transmission noradrénergique et sérotoninergique
→ Mirtazapine (Norset®): risque d'augmentation de l'appétit, prise de poids, leucopénie (risque de
troubles infectieux.grave++)
VI. Conclusion
–Les modalités d'un traitement par antidépresseur
- Bien poser l'indication: ne marche pas si on est triste! Rien avoir avec une dépression majeure.
–Évaluer le risque suicidaire (important ++) et les possibilités de traitement ambulatoire: se poser la
question de la dangerosité d'un traitement à domicile?
–Monothérapie TOUJOURS
–Informations et explications indispensables +++
–Durée du traitement
–prise d'au moins 6 mois de traitement:
→ Éviter la rechute (diminue de moitié le risque de récidive)
→ ne pas interrompre le traitement à l'amélioration des symptômes
–aucune interruption brutale du traitement (syndrome de sevrage)
→ diminution progressive des doses + augmenter la fréquence des consultations (tenir
compte de l’environnement social et personnel)
–Les effets secondaires, pas d'automédication (millepertuis..)
–Le délai avant l'apparition des effets bénéfiques du traitement
–Suivi: effets indésirables et efficacité … et observance!
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