Régularisation d’un élevage de porcs et extension des bâtiments
b- Visites
Le 8 octobre, le commissaire enquêteur a rencontré M. JP ESQUERRE pour une première prise de
contact permettant à ce dernier de présenter le projet dans son ensemble et donnant au
commissaire enquêteur d’autres éléments que ceux contenus dans le dossier. Cela a permis au
commissaire enquêteur de compléter ses connaissances et d’avoir une vue d’ensemble complétant
le dossier mis à l’enquête publique.
Le 23 octobre, lors de la première permanence, le commissaire enquêteur et le maire de la
commune d’OROIX ont échangé sur le caractère agricole du village, les exploitations qui y sont
installées et bien entendu sur l’élevage porcin de la SCEA JP ESQUERRE. Cette petite commune
compte actuellement 120 habitants (INSEE 2009), trois entreprises de travaux agricoles, une
entreprise de collecte de céréales, un plombier, 17 exploitations sur 38 ha en moyenne, un éleveur
de vaches laitières, un éleveur de vaches allaitantes, un éleveur de veaux, trois éleveurs de porcs
(naisseur-engraisseur) et un éleveur de poulets. Ce caractère agricole est réellement affirmé !
Pas de commerce, pas de construction en prévision. Pas de PLU, de POS, de Carte Communale,
OROIX est régi par le RNU.
Ce même jour, la représentante du Bureau d’Etudes ACE, a rencontré le commissaire enquêteur,
accompagnée du pétitionnaire. La discussion a principalement porté sur l’avis de l’autorité
environnementale et des ajustements à y apporter.
Le 30 octobre, le commissaire enquêteur a rendu visite au Président de la Chambre d’Agriculture
des Hautes-Pyrénées pour évoquer avec ce dernier l’avenir de la filière porcine dans le
département, la région, voire en France, sur l’autorisation simplifiée présentée par le Ministère de
l’Agriculture et de ses conséquences (avantages/inconvénients), et l’implantation future de l’usine
de méthanisation, à MONTANER.
Le 14 novembre, le commissaire enquêteur s’est rendu au siège de la Délégation Départementale
de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations et a rencontré le responsable du Service
de Veille et Contrôle de la Qualité environnementale. Très disponible, le technicien a donné son
point de vue sur l’exploitation, la volonté affirmée du pétitionnaire de répondre favorablement aux
injonctions, suite à l’inspection opérée l’an dernier. Il a confirmé au commissaire enquêteur que le
pétitionnaire n’aura pas le temps matériel avant le 30 mars 2014 de se mettre aux normes et qu’un
délai supplémentaire lui sera accordé. Cette remarque a évité au commissaire enquêteur de
rencontrer le responsable du Service Santé et Protection Animales (service à l’initiative de la mise
en demeure). Les documents relatifs à ces décisions sont en annexe 4 et 5.
Le 14 novembre toujours, le technicien spécialiste des plans d’épandage au service compétent de
la Chambre d’Agriculture a transmis des renseignements importants qui permettent au commissaire
enquêteur de pouvoir étudier le plan d’épandage d’une façon plus critique, avec le pétitionnaire.
Le 15 novembre, le responsable de ENERIA (société en charge de l’usine de méthanisation), a
rencontré le commissaire enquêteur, lui a montré le site choisi et a présenté tous les intérêts de la
collaboration entre cette entreprise et les exploitants agricoles, dans un rayon de vingt kilomètres,
qui auront choisi de leur livrer le lisier (pas uniquement des effluents d’origine porcine). Il a
également apporté des informations sur l’avancée des travaux et a estimé à huit à neuf mois le
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