© 2009 International Association for the Study of Pain
®
o Syndrome du côlon irritable (SCI)
o Fatigue, y compris le syndrome de fatigue chronique
o Troubles du sommeil
o Dysménorrhée, cystite interstitielle, autres états rhumatoïdes et trouble de l’articulation
temporomandibulaire
• Les patients atteints de SFM présentent une réactivité anormale aux stimuli douloureux :
o Hypersensibilité aux stimuli douloureux appliquée aux structures somatiques, non seulement aux
sites douloureux, mais également dans des zones de contrôle normales
o Seuils de douleur inférieurs aux stimuli thermiques, mécaniques, électriques et chimiques
o Amélioration de la sommation temporale (la douleur à la stimulation répétée est supérieure)
o Après une perfusion de solution saline hypertonique, une douleur musculaire avec une plus
longue durée et une douleur référée qui s’étend à une zone plus importante que chez les témoins
• Réponses anormales à la douleur vue sur des clichés de neuro-imagerie cérébrale fonctionnelle :
o Résultats mixtes pour plusieurs régions cérébrales
o Réduction de la circulation sanguine thalamique
o Accélération de la perte de matière grise cérébrale
Critères de diagnostic
Les critères actuels de diagnostic du SFM sont ceux définis par l’American College of Rheumatology Committee
en 1990 :
1) Des antécédents de douleurs étendues (impliquant les 4 membres et le tronc) pendant au moins 3 mois,
et
2) Sensibilité au toucher avec les doigts (pression de 4 kg) sur au moins 11 des 18 régions du corps
prédéterminées (9 symétriques) appelées points de sensibilité (TePs) (un point de sensibilité est un site
de sensibilité extrême dans les tissus mous, contrairement aux points de déclenchement du syndrome de
douleur myofasciale).
Diagnostic et traitement
• Le SFM ne menace pas la vie du patient, mais il peut être la cause d’une invalidité sévère nuisant
significativement à la qualité de vie. Tous les symptômes ne sont jamais éliminés, mais une bonne
thérapie peut entraîner une amélioration sensible.
• La prise en charge du SFM est généralement multimodale :
o Éducation pour les individus touchés, les familles et la société
o Encouragement du patient à prendre un rôle actif dans l’autonomie
o Soutien psychologique ou psychiatrique
o Physiothérapie, principalement avec un programme d’exercices physiques (aérobic,
musculation), avec l’ajout de modalités physiques, telles que des massages ou la TENS, si
nécessaire
o Doses modérées de médicaments s’étant révélées efficaces :
i. Antidépresseurs tricycliques à faible dose (amitriptyline)
ii. Doubles inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine
iii. Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine
iv. Anti-épileptiques (gabapentine, prégabaline)
o Surveillance régulière et suivi