sante
Attention aux boissons
qui déshydratent !
–●Effet diurétique: les boissons excitantes à caféine,
chocolat, thé, cola, coca, guarana, maté. Elles doivent
être consommées à petites doses. Trop de café peut
entraîner un déficit hydrique.
– Trop concentrées: les jus industriels, l’alcool, les
boissons gazeuses sucrées (hypertoniques). L'eau
passe de l'organisme vers l'intestin pour diluer la
solution ingérée.
–Trop chargées: Les boissons chargées en éléments
nutritifs (jus de fruits, boissons sucrées, lait et produits
lactés, ...). Notre estomac a tendance à les confondre
avec des aliments, et il les garde souvent très long-
temps avant de les laisser passer.
FAUT BIEN LE DIRE …
Eau en bouteille
Contre :
L'eau minérale des bouteilles en plas-
tique contient deux fois plus d'hormones
(féminines ou masculines) que celle
stockée dans des bouteilles en verre
ou l'eau du robinet. Autrement dit, le
plastique libère dans l'eau ce que l'on
appelle des perturbateurs endocriniens.
Leurs effets à très faible dose sont en-
core très mal connus, mais ils sont soup-
çonnés de modifier chez l'homme le dé-
veloppement et les fonctions sexuelles
et reproduc trices. Étude conduite par
deux chercheurs allemands et publiée
dans la revue Environmental Science
and Pollution Research. Martin Wagner
et Jörg Oehlman, de l'université Goethe.
Pour :
Mieux vaut une bouteille d’eau en plas-
tique que pas d’eau du tout… Le verre
est mieux évidemment.
Eau du robinet
Aujourd’hui, 63 paramètres contrôlent
la qualité de l’eau des Européens.
Contre:
“Les normes ne font que définir, à un
moment donné, un niveau de risque ac-
ceptable pour une population donnée.
Elles dépendent par ailleurs étroite-
ment des connaissances scientifiques
et des techniques disponibles, notam-
ment dans le domaine des risques
sanitaires et dans celui de l’analyse
chimique.” Source CNRS
“Des résidus de produits utilisés en
médecine humaine ou vétérinaire conta-
minent l’environnement. Ils proviennent,
d’une part, des rejets urinaires et fécaux
et des médicaments non utilisés, souvent
jetés à la poubelle ou dans les toilettes.
Les stations d’épuration où passent tous
ces résidus ne sont pas conçues spécifi-
quement pour les éliminer (…).
Aujourd’hui les hôpitaux et les industries
ne mesurent pas leurs rejets anticancé-
reux, d’hormones ou d’antibiotiques.
Faute de réglementation les y contrai-
gnant. La loi ne les oblige qu’à des ana-
lyses sans lien direct avec l’utilisation ou
la production de médicaments, telles des
mesures standards de pollution de l’eau.
Or pour connaître l’impact des polluants,
il faut mettre en œuvre des tests sur
cellules et sur modèles animaux, seuls
à même d’évaluer les effets mutagènes,
néfastes, ou perturbateurs endocriniens
par exemple, d’un échantillon prélevé
dans l’environnement.”
Source: extraits Jean Marie Haguenoer,
Professeur émérite de l’Université de
Lille2, préside la Commission santé
environnement de l’Académie nationale
de pharmacie.
Pour :
Il reste des oligo-éléments et des minéraux.
Entre les eaux de sources, les eaux
minérales, les eaux aromatisées, les
eaux enrichies, les eaux gazeuses,
l’eau du robinet, les eaux aux PH
plus ou moins élevés, … on se noie !
Boire ?
73% des français ne boivent pas
assez ! Au final, seuls 27% des
adultes consomment au moins 1,5
litre d'eau par jour, soit la quantité
recommandée. Parmi les boissons
consommées, l'eau est largement
majoritaire. Sur 1,3 litre d'eau
consommée en moyenne par un
adulte, 560 millilitres sont composés
par l'eau, devant les boissons
chaudes (266 ml), les boissons
alcoolisées (184 ml) et les boissons
lactées (144 ml).
L'étude a été menée auprès de 1.042
ménages français, en 2004.
L’Institut National de prévention et
d’Éducation pour la Santé (Inpes)
affirme que la consommation de
boissons sucrées par la population
française continue d’augmenter.
Café : Il est bu par 90% des adultes
en France. C'est la deuxième boisson
consommée après l'eau.
Lontop
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