Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Table des matières BASE DE DONNÉES.......................................................................................................................2 LE MODÈLE RELATIONNEL..........................................................................................................3 LES OBJECTIFS DU MODÈLE RELATIONNEL ...................................................................................................... 3 LE VOCABULAIRE DU RELATIONNEL.............................................................................................................. 3 Visualisation en extension.........................................................................................................................................................3 Visualisation formelle (en compréhension) : le schéma relationnel...........................................................................................3 Clé primaire...............................................................................................................................................................................4 Clé étrangère.............................................................................................................................................................................4 Index..........................................................................................................................................................................................5 Les contraintes d’intégrité..........................................................................................................................................................5 BOITE À OUTILS.............................................................................................................................6 LA GRILLE D’ANALYSE............................................................................................................................. 6 NORMALISATION DES RELATIONS .................................................................................................................. 9 Première forme normale -1FN...................................................................................................................................................9 Deuxième forme normale - 2FN...............................................................................................................................................10 Troisième Forme Normale - 3FN.............................................................................................................................................10 Avantage de la normalisation...................................................................................................................................................11 © Jacques Chambon 1/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Base de Données Une base de données, est un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de grandes quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (ajout, mise à jour, recherche selon critères). Une base de données modélise les objets d'une partie du monde réel et sert de support à des applications informatiques. Un SGBD (Système de Gestion de Base de Données) est un outil informatique permettant la sauvegarde, l'interrogation, la recherche et la mise en forme de données stockées sur des mémoires secondaires (le plus souvent des disques). Le système doit assurer également le partage des données entre plusieurs utilisateurs, la protection des données contre tout incident et offrir des performances acceptables. Un SGBD peut être vu comme un système en couches : 1. Gestionnaire de fichiers (Système de Gestion des fichiers) : il permet de stocher les données sous forme de fichiers sur les mémoires secondaires. 2. Système d'accès aux données (SGBD interne) : permet de définir des Objets dont le contenu sera enregistré dans des fichiers. Cette couche définit les liens entre les objets définis et les structures stockées. Dans un modèle relationnel, c'est à ce niveau que sont définies les tables et leurs liens. 3. Mise en forme et présentation des données (SGBD externe) : assure l'analyse et l'interprétation des requêtes formulées par l'utilisateur, la présentation des données extraites et les autorisations d'accès aux données. L'accès aux données enregistrées dans la base de données peut se faire par plusieurs voies : • par l'intermédiaire d'un programme d'application métier. L'utilisateur se concentre sur le s opérations de base de son métier. L'accès aux données lui est complètement masqué par l'applicatif. • Par l'utilisation de langage de manipulation des données. Deux types d'accès sont possibles, l'un graphique permet d'interroger les données par l'exemple (QBE, Query By Example), l'autre grâce à SQL (Structured Query Language), langage dit de Quatrième génération dont la relative simplicité de la syntaxe autorise son utilisation par des non-informaticiens. Dans ces deux derniers cas, l'utilisateur se doit de connaître la structure de la Base de Données. © Jacques Chambon 2/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Le modèle relationnel Le modèle relationnel a été inventé par CODD pour IBM en 1970. A ce modèle est associée une théorie qui ne peut en être séparée: la théorie de la normalisation des relations. Le modèle relationnel mémorise les données d’un système d’informations dans des Tables. L'accés privilégié à une information se fait par la Clé Primaire, qui identifie de façon unique une donnée mémorisée. Les liaisons entre les tables constituent des Relations. Une relation est toujours établie entre une Clé Primaire et un Clé Etrangère. Les objectifs du modèle relationnel • • • • • • • proposer des schémas de données faciles à utiliser; améliorer l'indépendance physique et logique; mettre à la disposition des utilisateurs des langages de haut niveau pouvant éventuellement être utilisés par des non informaticiens; optimiser les accès à la base de données; améliorer l'intégrité et la confidentialité; prendre en compte une variété d'applications; fournir une approche méthodologique dans la construction des schémas. Le vocabulaire du Relationnel Une relation représente tout objet différentiable de l'univers. Ce concept unique est utilisé pour représenter les données sous forme tabulaire. Il est important de noter que le modèle relationnel utilise le terme « relation » de façon ambiguë. Tantôt, il désigne la structure des informations (communément appelée « table »), tantôt, les liens existants entre attributs de plusieurs tables. Pour clarifier le vocable, nous appellerons TABLE, la structure de données représentant un objet réel et relations les liens entre les tables. Visualisation en extension Visualisation formelle (en compréhension) : le schéma relationnel BATEAU ( BAT_NUMERO#, BAT_NOM, TYP_BAT_CODE#, BAT_VOILE ) TYPE BATEAU ( TYP_BAT_CODE#, TYP_BAT_LIBELLE, CAT_BAT_CODE# ) Le nom de la table apparaît en début d’expression, les attributs sont énumérés entre parenthèses. Pour faciliter le repérage des clés, certains auteurs les ont mis en évidence en utilisant un symbole « # ». Cette approche purement didactique peut être remplacée par d'autre type de convention. En jouant simplement sur le système de codification des attributs on peut écrire le schéma de la façon suivante : © Jacques Chambon 3/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel BATEAU (BAT_NUMERO, BAT_NOM, TYP_BAT_CODE, BAT_VOILE ) Clé primaire : BAT_NO Clé étrangère : TYP_BAT_CODE référence TYP_BAT_CODE de TYPE BATEAU TYPE BATEAU ( TYP_BAT_CODE, TYP_LIBELLE, CAT_BAT_CODE ) Clé primaire : TYP_BAT_CODE Clé étrangère : CAT_BAT_CODE référence CAT_BAT_CODE de CATEGORIE BATEAU CATEGORIE_BATEAU ( CAT_BAT_CODE, CAT_BAT_LIBELLE) Clé primaire : CAT_BAT_CODE Les clés primaires sont soulignées dans les deux cas. Le système de codification des attributs consiste à faire précéder le nom des trois premiers caractères du nom de la table. Lorsque dans une table le nom d'un attribut ne commence pas par les trois premiers caractères du nom de la table, c'est une clé étrangère, donc un lien vers une autre table. Expression graphique du Schéma Relationnel Les flèches indiquent le sens de la relation, alors que l'expression donne le lien clé primaire, clé étrangère. Cette vision (réalisée avec un outil) introduit une nouvelle notion, le domaine. Le domaine est l'intervalle de valeurs que peut prendre la donnée. Les domaines simples se rapporte au type de données. Dans l'exemple fourni, 5 types de données ou domaine sont utilisés : SERIAL, INT, CHAR, NUMERIC et DATE. SERIAL, signifie que la valeur sera prise en compte par le SGBD. C'est un numéro séquentiel entier qui sera attribué, chaque fois qu'une nouvelle ligne de donnée sera créée dans la table. La première ligne prendra la valeur 1, la deuxième la valeur 2 est ainsi de suite... INT, signifie que les valeurs admissibles sont comprises entre -32767 et +32766 CHAR , indique des chaines de caractères dont on précise la longueur maximale : on préfèrera l'expression VARCHAR (Caractères de longueur variable) NUMERIC ou REAL, permet de prendre en compte des valeurs numériques comportant des chiffres après la virgule. DATE, permet d'enregistrer des dates comme son nom l'indique. Clé primaire Elle permet d'identifier de façon unique, une occurrence de la relation. Une clé primaire doit être stable dans le temps. Dans la table BATEAU, BAT_NUMERO est la clé primaire. Les numéros de bateau sont attribués par le cercle (ne pas confondre avec les numéros d’immatriculation des bateaux à moteur), lorsqu’un adhérent met son bateau à disposition de la structure associative. Le numéro est attribué séquentiellement à tout nouveau bateau. Lorsque le bateau disparaît, son numéro n’est pas ré attribué. Remarque : une clé primaire peut être définie sur plusieurs attributs concaténés. Clé étrangère Attribut qui est clé primaire dans une autre table. Dans la relation BATEAU, TYP_BAT_CODE est une clé étrangère. Les relations représentent la liaison clé primaire, clé étrangère. © Jacques Chambon 4/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Index Des index peuvent être définis sur divers attributs. Ces index permettent de générer des tables de classement des occurrences sur certains critères. Ces index ont pour but d’accéder plus rapidement aux informations lorsque l’interrogation ne se fait pas sur la clé primaire. Exemple d’index : ADHERENT (ADH_CODE, ADH_Nom, ADH_Prénom, ADH_Adresse,..........., ADH_Code_Postal) Deux index pourront être créés : un sur le nom qui permettra de faire une recherche associative du style : Faire la liste de tous les adhérents dont le nom est « Dupont », un autre sur le code postal qui permettra une interrogation par département. Les contraintes d’intégrité Intégrité de domaine Contrôle syntaxique et sémantique d’une donnée quelconque en faisant référence au type de définition du domaine. exemples : ADHERENT (ADH_CODE, TIT_CODE, ....) : le Code titre (TIT_CODE) ne pourra prendre que des valeurs comprises entre 1 et 10. Le code postal prend ses valeurs dans l’intervalle [01000 .. 99999] Intégrité d’entité Les valeurs de la clé primaire doivent être UNIQUES et NON NULLES. Intégrité de référence Les valeurs prises par un attribut dans une table doivent exister ou être incluses dans une autre table. " Les valeurs prises par les attributs d'une table doivent exister comme valeur d'attributs dans les tables composantes"(S.Miranda) ADHERENT ADH_NOM RESPONSABILITE ADH_DATENAIS LARSON DELAVOY MARCADEAU TERABRAS DELAVIE NOEL 8/9/25 15/8/48 13/10/46 1/6/53 6/5/69 9/9/61 ADH_COPOST # 33000 33160 33600 33260 33120 33115 ADH_CODE# ADH_CODE# TIT_CODE# 18 48 47 52 54 53 48 48 48 48 47 52 52 54 54 53 7 1 5 8 4 3 2 9 10 12 L’intégrité référentielle est respectée. La contrainte d’intégrité référentielle n’est pas respectée. : le titre .n° 12 n’est pas défini. Un S.G.B.D. relationnel refusera d’enregistrer cette valeur tant qu’elle ne sera pas référencée dans la table TITRE TITRES TIT_CODE# 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 © Jacques Chambon 5/11 TIT_LIBELLE Président Vice Président Secrétaire Général Secrétaire Général Adjoint Trésorier Trésorier Adjoint Commodore Conseiller Conseiller Technique Chef de Base Secrétaire Administrative 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Boite à outils La Grille d’Analyse La Grille d’Analyse est un document qui aide les concepteurs à obtenir un Dictionnaire des Données. Nous vous expliquons comment la remplir a partir des informations mises en évidence lors des différents entretiens ou à partir de l’analyse de documents. Ce document permet d'obtenir les différentes attributs qui constitueront le système d'informations de l’organisation. C’est un point de passage obligé lors de l’étape d’apprentissage. Il vous permettra d’être rigoureux dans votre démarche de conceptualisation. Nous élaborerons ce document en analysant un extrait du fascicule remis aux adhérents d’une association au moment de leur inscription. On note dans la colonne « INFORMATIONS », l'ensemble des rubriques qui figurent dans la document. Si les informations ne sont pas calculables, on les reporte dans la colonne « DONNEES ». Si elles peuvent être calculées (ici c’est le cas de l’âge), on indique simplement Rx dans la colonne « Règles de Calcul » . Ces règles sont détaillées au bas de la Grille. X indique le numéro de la règle. NOM : XX APPLICATION : Cercle de Voile Page : 1 INFORMATIONS Source 1 Titre du responsable Prénom du responsable Nom du responsable Date de naissance du responsable Age du responsable Adresse du responsable Complément d’adresse du responsable Code postal du responsable Ville du responsable Téléphone domicile du responsable Profession du responsable Nom de l’entreprise du responsable Adresse de l’entreprise du responsable Code postal de l’entreprise du responsable Ville de l’entreprise du responsable Fonction du responsable Photo du responsable © Jacques Chambon Règles de Calcul DONNEES Titre du responsable Prénom du responsable Nom du responsable Date de naissance du responsable R1 Adresse du responsable Complément d’adresse du responsable Code postal du responsable Ville du responsable Téléphone domicile du responsable Profession du responsable Nom de l’entreprise du responsable Adresse de l’entreprise du responsable Code postal de l’entreprise du responsable Ville de l’entreprise du responsable Fonction du responsable Photo du responsable 6/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Tel entreprise du responsable Fax entreprise du responsable Tel entreprise du responsable Fax entreprise du responsable 1: Trombinoscope Règles de Gestion : R1 : Age du responsable = (date du jour - date naissance)/365,25 Pour remplir cette grille vous passerez par TROIS étapes : Recherche des attributs des informations dans les documents existants ou dans les entretiens ; Etude des Règles de gestion relatives à certaines informations. Enumération des Données qui permettront d’élaborer la Base de Données de l’organisation. La démarche intellectuelle proposée est l’inverse du traitement de l’ordinateur. C’est à partir des données que l’on introduit dans la machine, qu’elle pourra fournir des résultats en respectant des procédures connues. Logique d'exécution d'un programme ENTREES TRAITEMENT SORTIES Données Primaires Données Résultantes Données secondaires Etape 2 Données Historiques Etape 3 Etape 1 Logique Analyse Données primaires : Informations qui n'ont pas besoin de subir de transformation pour figurer en sorties. Elles sont contenues à l'état brut dans le système d'information. Exemple : NOM DU DIRIGEANT, ADRESSE DU DIRIGEANT, DATE DE NAISSANCE DU DIRIGEANT. Données secondaires : elles sont nécessaires pour certains traitements mais n'apparaissent pas toujours dans les sorties. Ce sont les règles de gestion qui permettent de les mettre en évidence. PERIODE SALAIRE 10/07/xx au 17/07xx FONCTION Nombre de jours 7 n Coefficient Heures : 39 Aide Animateur Salaire journalier Salaire par période (j x n) 86,51 j 605,57 k x BASE DE CALCUL DES COTISATIONS SALARIALES FORFAIT SECURITE SOCIALE SALAIRE BRUT (K + x) 1 605,57 © Jacques Chambon Non fonctionnaire 2 Fonctionnaire 3 Non fonctionnaire 4 261,5 261,5 7/11 Fonctionnaire 5 ASSEDIC CRC 605,57 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Quelles informations peut-on recenser sur ce bulletin de Salaire? INFORMATIONS Date début période de travail du salarié Date fin de période de travail du salarié Fonction du salarié Nombre de jours de travail du salarié pour la période Nombre d’heures de travail du salarié pour la période Coefficient Salaire journalier d’un travailleur Salaire par période d’un salarié Salaire Brut d’un salarié pour la période Base non Fonctionnaire d’un salarié pour la période Base Fonctionnaire d’un salarié pour la période Base ASSEDIC d’un salarié pour la période Informations Calculées Source 1 2 x x x DONNEES HIS T Date début période de travail du salarié Date fin de période de travail du salarié Fonction du salarié x R2 x R3 x x x x Coefficient R4 R5 x R6 x R7 x R8 Salaire par période d’un salarié 1 : Trombinoscope 2 : Bulletin de Salaire Règles de Gestion : R1 : Age du Dirigeant = (date du jour - date de naissance)/365,25 R2 : Date de fin période - Date début période R3 : Nombre de jours x Durée journée R4 : Salaire journalier x Nombre de jours R5 : Salaire par période + Case x R6 : Salaire Brut * Coef non fonctionnaire R7 : Salaire Brut * Coef fonctionnaire R8 : Salaire Brut En examinant ces règles il apparaît que certaines informations nécessaires pour réaliser les calculs n’ont pas été répertoriées : dans R1, la date du jour, dans R3 la Durée journée, dans R5, Case x dont le contenu est variable (il sera donc nécessaire de laisser une certaine liberté à l’utilisateur en lui proposant une liste de rubriques possibles), dans R6, le Coef non fonctionnaire, dans R7, le coef fonctionnaire. Ces informations mises à jour par les règles de gestion doivent être ajoutées dans la grille d’analyse, elles constituent les Informations secondaires. La date du jour a un statut spécial : C’est une donnée maintenue à jour par l’ordinateur, il n’y a donc pas lieu de la considérer comme une donnée : elle sera disponible à tout instant. Durée journée pour un travailleur Code case x Libellé Case x Montant Case x / Salarié / période Coef Fonctionnaire Coef non Fonctionnaire 3 5 5 5 6 7 Durée journée pour un travailleur Code case x Libellé Case x Montant Case x / Salarié / période Coef Fonctionnaire Coef non Fonctionnaire Règle de Gestion n° 7 mise en évidence dans le document n°2 Pour indiquer que ces rubriques sont issues des règles de Gestion on rappelle le numéro de la règle dans la colonne correspondante. L'ensemble des données ainsi répertoriées constituent une première partie du DICTIONNAIRE DES DONNEES. Données historiques : considérées comme calculées dans un premier temps, elles seront mémorisées pour optimiser les calculs. Le plus souvent ces données apparaissent dans un nouveau document qui récapitule des données calculées. REGLE : Toute rubrique calculée à l'instant t peut être considérée comme une ENTREE si on la retrouve dans un autre document édité à l'instant t + i. © Jacques Chambon 8/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Dans l’exemple de la paie, un document annuel La « Déclaration Annuelle Des Salaires »récapitule le montant des salaires bruts versés aux salariés. Au lieu de reprendre en fin d’année la somme des salaires bruts d’un employé, il sera plus judicieux de faire apparaître une donnée « Cumul annuel des salaires bruts ». Pour intégrer cette donnée au Dictionnaire Final on mettra un x dans la colonne HIST, mais le nom de la rubrique ne sera pas répercuté dans le dictionnaire initial. Cumul des salaires bruts / Salarié X Normalisation des relations L'utilisation des relations normalisées dans le modèle de données a pour but de rechercher une représentation la plus simple possible du monde réel afin : • d'éviter au maximum les redondances dans la structure d'information créée ; • d'éviter des mises à jour, adjonctions ou suppressions indésirables et de faciliter ces opérations ; • d'être plus facile à décrire et à utiliser. Un schéma relationnel est bien formé si chaque relation contient de l'information sur un et un seul type d'entité. "UN SEUL FAIT DANS UN SEUL LIEU" Les formes normales reposent sur la nature des dépendances fonctionnelles existant entre l' identifiant et les attributs de la relation. Première forme normale -1FN Une relation est en première forme normale si elle possède : - un identifiant ; - tous ses attributs sont élémentaires : • un attribut ne doit pas être multivalué ; • un attribut ne doit pas être une relation Exemple : DIRIGEANT DIR_PERS_CODE DIR_PERS_NOM 18 LARSON DIR_PERS_TITRE Président DIR_PERS_FONCTION 48 FERRERA Secrétaire Général Adjoint 47 MARCADEAU Secrétaire Général 52 DESMANCRE Conseiller 54 53 BAQUET DUTILLEUL Conseiller Conseiller Lettre du CVAT, Annuaire, Communication, Publicité Chargé Animation et Gestion du Club House, Capitaine de flotte Habitables Relations publiques, Publicité Entraîneur des monotypes La relation DIRIGEANT n’est pas en première forme normale ; il existe plusieurs fonctions par Dirigeant( l’attribut DIR_PERS_FONCTION est multivalué). Pour être en 1FN, la relation devient : DIR_PERS _CODE 18 48 48 48 48 47 52 DIR_PERS_NOM DIR_PERS_TITRE LARSON FERRERA FERRERA FERRERA FERRERA MARCADEAU DESMANCRE Président Secrétaire Secrétaire Secrétaire Secrétaire Secrétaire Conseiller 52 54 54 53 DESMANCRE BAQUET BAQUET DUTILLEUL Conseiller Conseiller Conseiller Conseiller © Jacques Chambon Général Général Général Général Général DIR_PERS_FONCTION Adjoint Adjoint Adjoint Adjoint Lettre du CVAT Annuaire Communication Publicité Chargé Animation et Gestion du Club House Capitaine de flotte Habitables Publicité Relations publiques Entraîneur des monotypes 9/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Un autre question apparaît alors ; n’avons nous pas oublié d’identifier une relation incluse dans Dirigeant. La relation DIRIGEANT contient en fait d’autres relations. En codifiant les entreprises, les professions , les titres et les fonctions on obtient le graphe suivant. Dirigeant Deuxième forme normale - 2FN Une relation est en deuxième forme normale si étant déjà en première forme normale, chacun des attributs ne faisant pas partie de l'identifiant est en DF élémentaire avec l'identifiant. (Il n'y a pas d'attributs superflus dans l'identifiant). Toute relation en 1FN dont l'identifiant est constituée d'une seule rubrique est en 2FN. Table Elément de Salaire SAL_CODE PER_DATE_DEBUT PER_DATE_FIN SAL_NOM ELM_FONCTION ELM_NB_JOURS S1 S1 S2 S2 S2 S3 S3 03/07/xx 01/08/xx 27/06/xx 11/07/xx 22/08/xx 14/08/xx 01/09/xx 31/07/xx 14/08/xx 10/07/xx 31/07/xx 31/08/xx 31/08/xx 18/09/xx DUPONT DUPONT DURRANT DURRANT DURRANT MARTIN MARTIN Aide Aide Aide Moniteur Moniteur Moniteur Moniteur 23 11 12 10 4 12 14 La table ELEMENTS SALAIRE n’est pas en deuxième Forme Normale puisque : SAL_CODE → SAL_NOM Sur le graphique des dépendances, le nom des salariés est cible de deux dépendances. Il faudra en éliminer une. Celle qui est issue de l'identifiant concaténée. Troisième Forme Normale - 3FN Une relation est en 3FN si chacun des attributs ne faisant pas partie de l'identifiant est en DF élémentaire et directe avec l'identifiant et seulement avec elle. Une relation en 3FN est une relation en 2FN dans laquelle on a supprimé toutes les DF qui peuvent être obtenues par transitivité. © Jacques Chambon 10/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet Système d'information de Gestion SGBD et modèle Relationnel Les Formes Normales sont emboîtées : 3FN contient 2FN qui contient elle-même 1FN. Le schéma précédent est en Troisième Forme Normale (3FN) car toutes les dépendances transitives ont été éliminées. D’un point de vue graphique, Seuls les chemins les plus longs pour atteindre un attribut sont conservés. Les dépendances transitives sont représentées en traits discontinus. DIR_CODE 18 48 47 52 54 53 FON_CODE 1 2 3 4 5 6 7 8 9 DIR_ NOM LARSON FERRERA MARCADEAU DESMANCRE BAQUET DUTILLEUL DIR_ TITRE 1 4 3 8 8 8 DIRIGEANT DIR_DATENAIS 8/9/y1 15/8/y2 13/10/y3 1/6/y4 6/5/y5 9/9/y6 FONCTION FON_LIBELLE Annuaire Capitaine de flotte Habitables Chargé Animation et Gestion du Club House Commissaire Général 18 heures d’Arcachon Communication Entraîneur des monotypes Lettre cu CVA Publicité Relations publiques 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 TIT_LIBELLE Président Vice Président Secrétaire Général Secrétaire Général Adjoint Trésorier Trésorier Adjoint Commodore Conseiller Conseiller Technique Chef de Base DIR_PROFESSION 100 33 33 182 856 450 RESPONSABILITE FON_CODE DIR_ CODE 7 48 1 48 5 48 8 48 3 52 2 52 9 54 8 54 6 53 TITRE TIT_CODE DIR_COPOST 33000 33160 33600 33260 33120 33115 PROFESSION PRO_CODE PRO_LIBELLE 33 ...... 100 ...... Ingénieur Informatique ...... Courtier 182 Chauffagiste ...... Agent Technico-commercial ...... ...... Militaire du contingent 450 ...... ...... 856 Avantage de la normalisation 1. Le nombre d’occurrences des tables est plus faible ; 2. La normalisation élimine les informations redondantes ; 3. On mémorise des codes plutôt que l’information elle-même ce qui facilite la maintenance et la cohérence des informations. Si pour une raison quelconque l’INSEE décide de changer les libellés des professions, il ne faudra réaliser cette substitution que dans la table des PROFESSIONS et non dans la table des DIRIGEANTS. 4. La taille des tables en nombre d’octets occupés est plus faible. © Jacques Chambon 11/11 03-COURS_SI_Relationnel_Modele&BD_complet