Génétique – Génétique et maladies polyfactorielles
Le paradoxe apparent est que les facteurs de risque génétiques jouent un rôle dans la susceptibilité à la TV.
Ce rôle est attesté par le résultat d'études familiales et l'identification de mutations et de polymorphismes
génétiques qui influencent le risque. Ce paradoxe apparent peut être expliqué par le fait qu'en général les
variants génétiques ne jouent pas un rôle étiologique principal mais sont plutôt des modificateurs de réponses
Les maladies monogéniques sont rares, les maladies multifactorielles sont beaucoup plus fréquente
•Pour l'hypercoagulabilité : Thrombophilie familiale, Anomalies acquise
Cascade de coagulation pas à connaître, déjà vu dans les tissus sanguins.
Le système de coagulation est inhibé par le système protéine C/Protéine S et la thrombine, ils empêchent le
caillot sanguin de trop se développer donc empêche l’apparition du thrombus
Thrombophilie
•1965 – Egeberg : Déficit Antithrombine (10-15%)
•1981 – Griffin : Déficit protéine C (10-15%)
•1984 – Comp : Déficit en protéine S (10-15%)
•1993 – Dahlbach : Résistance à la PC activée (20%)
•1994 – Bertina : Facteur V Leiden (20%)
•1996 – Bertina = mutation G20210A gène prothrombine (6%)
Le facteur de risque le plus fréquent est le facteur V Leiden.
C'est une mutation ponctuelle du gène du FV arginine 506 remplacé par une glutamine, site d’inactivation du
FVa par la PCa → retard à la protéolyse du FVa responsable d'une génération accrue de thrombine
La prévalence est de 2 à 6% dans la population générale mais si on prend uniquement les personnes ayant déjà
fait une thrombose la prévalence est de 20 à 40%. Elle est retrouvée principalement dans la population
caucasienne.
Si on est hétérozygote, le risque est 8 fois plus élevé.
Si on est homozygote, le risque est 80 fois plus élevé.
4/10