Un dépistage rapide et efficace des souches toxinogènes de
C.
difficile
est primordial pour une prise en charge thérapeutique
adéquate du patient ainsi que pour éviter une dissémination
dans l’hôpital.
La plupart des laboratoires privilégient un diagnostic en deux
étapes : la recherche de l’antigène glutamate déshydrogénase
(GDH[1]), suivie en cas de positivité par la culture toxigénique
du germe (durée minimale jusqu’au résultat final : 48h) ou
l’amplification génique ciblant les gènes des toxines (généra-
lement toxine A et/ou B), par PCR ou d’autres techniques de
biologie moléculaire.
Nous avons choisi de remplacer la culture toxigénique par le
test AmpliVue®
C. difficile
(Quidel). Il s’agit d’une amplification
isotherme hélicase-dépendante (HDA) pour la recherche du
C. difficile
directement sur les échantillons de selles. Cette
méthode permet de raccourcir de 24h le temps d’attente du
résultat.
Le test cible un fragment conservé de l‘ADN
C. difficile
, qui
est intact dans tous les toxinotypes A+B+ et A-B+ connus de
la bactérie
C. difficile
. La sensibilité du test est de 96% et la
spécificité est de 100%(2).
Dans la mesure du possible, les échantillons doivent être
stockés et transportés au frais ( 2-8°C).
Screening: position 3400.00 (47 points)
Confirmation: AmpliVue® en cas de recherche GDH positive
position 3349.00 (180 points)
Selles natives
Nos spécialistes sont à votre disposition:
Angelika Ströhle, PhD, FAMH Microbiologie
Dr méd. Dobrila Dimitrijevic, FAMH Microbiologie
Tél. 031 328 78 35
MCL Freiburgstrasse 634 317 2 Niederwangen www.mcl.ch
de Medisupport, le Réseau Suisse de Laboratoires Régionaux 8 www.medisupport.ch mai 2014
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Contexte
Recherche du
clostridium difficile
par AmpliVue®
Les infections par
Clostridium difficile
sont la cause principale des diarrhées associées aux antibiotiques et des colites en milieu hospita-
lier. Leur prévalence est en augmentation. La virulence des germes est principalement liée à la production des toxines A et B. Les spores
des
C. difficile
sont très résistantes à l’environnement, ce qui induit la nécessité d’isoler les patients.
[1] Culbreath K., Ager E., Nemeyer R.J., Kerr A., and Gilligan P. (2012) JCM 50, 3073-3076
[2] Deak, E., Miller, S.A. and Humphries, R.M. (2014) JCM 52, 960-3.
Littérature
Renseignements
nouvelle méthode
taRif
PRélèvement
ReCommandation
C. difficile, vue au microscope
électronique
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