Résumé d`algèbre linéaire et géométrie - MP - Fichier

Résumé d’algèbre linéaire et géométrie - MP
Essaidi Ali
14 avril 2014
K=Rou C
1 Arithmétique dans un anneau commutatif intègre :
Proposition 1.1 Soient Aun anneau commutatif et IA.Iest un idéal de Assi I6=,x, y I, x yIet
aA, iI, ai I.
L’image réciproque d’un idéal par un morphisme d’anneaux commutatifs est un idéal.
La somme et l’intersection de deux idéaux d’un anneau commutatif sont des idéaux.
Proposition 1.2 K[X]est un anneau principal. Si Iest un idéal non nul de K[X]alors il existe un unique polynôme unitaire
PK[X]telque I=PK[X].
Proposition 1.3 Soient Aune K-algèbre et a∈ A.aadmet un polynôme annulateur non nul ssi K[a]est de dimension finie.
Dans ce cas, πaexiste et dim K[a] = deg πa.
En particulier, si Aest de dimension finie alors tout élément de Aadmet un polynôme annulateur non nul.
2 Dualité en dimension finie :
Proposition 2.1 Soit Eun K-espace vectoriel de dimension finie nN. Si fEalors a1, . . . , anKtels que x=
x1e1+··· +xnenE, f(x) = a1x1+··· +anxn.
Proposition 2.2 Soit Eun K-espace vectoriel de dimension finie nN.xE\ {0},ϕE, ϕ(x)=1.
Proposition 2.3 Soit Eun K-espace vectoriel de dimension finie nNet B= (e1, . . . , en)est une base de E.
i∈ {1, . . . , n}, on définit e
ipar x=x1e1+··· +xnenE, e
i(x) = xi. Alors (e
1, . . . , e
n)est une base de E, on
l’appelle la base duale de (e1, . . . , en).
Soit Bune base de E, alors il existe une et une seule base Cde Etelle que la base Bsoit la base duale de C.Cs’appelle
la base antéduale ou préduale de B.
Proposition 2.4 Soient E, F deux K-espaces vectoriels et u∈ L(E, F ). Si Hest un supplémentaire de ker udans Ealors H
et Imusont isomorphes.
Proposition 2.5 Soient Eun K-espace vectoriel et Fun sous-espace vectoriel de E. Si Get Hsont deux supplémentaires de
Falors la projection sur Gparallèlement à Fdéfinit un isomorphisme de Hvers G. En particulier :
Tous les supplémentaires de Fsont isomorphes.
Si Fadmet un supplémentaire de dimension finie alors cette dimension ne dépend pas du supplementaire choisi. On
l’appelle la codimension de Fet on la note codimF.
Si Fadmet un supplémentaire de dimension infinie alors tous les supplémenaires de Fsont de dimension infinie. Dans
ce cas, on dit que Fest de codimension infinie.
Proposition 2.6 Soit Eun K-espace vectoriel et HE.
Hest un hyperplan de Esi et seulement si H6=Eet xE, E =HKx. Dans ce cas, xE\H, E =HKx.
Hest un hyperplan de Esi et seulement si ϕE\ {0}, H = ker ϕ.
Proposition 2.7 Soient Eun K-espace vectoriel et ϕ, ψ E\ {0}.ker ϕ= ker ψ(ϕ, ψ)lié.
Proposition 2.8 Soit Eun K-espace vectoriel de dimension finie nN.
Si Fest un sous-espace vectoriel de Ede dimension 0p<nalors il existe npformes linéaires ϕ1, . . . , ϕnp
linéairement indépendantes telles que F=
np
\
i=1
ker ϕi.
1
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Si pNet ϕ1, . . . , ϕpEalors codim
p
\
i=1
ker ϕi= rg(ϕ1, . . . , ϕp).
Si pNet ϕ1, . . . , ϕp, ϕ Ealors ϕVect{ϕ1, . . . , ϕp} ⇐
p
\
i=1
ker ϕiker ϕ.
3 Réduction des endomorphismes :
Proposition 3.1 Soient Eun K-espace vectoriel et u∈ L(E). Si (Ei)iIest une famille de sous-espaces vectoriels de E
stables par ualors X
iI
Eiet \
iI
Eisont u-stables.
Proposition 3.2 Soient Eun K-espace vectoriel et u, v ∈ L(E)tels que uv =vu. Alors PK[X],ImP(v)et ker P(v)sont
u-stables. En particulier, si Eest de dimension finie, λK, Eλ(v)est u-stable.
Théorème 3.1 (Théorème de décomposition des noyaux) Soient Eun K-espace vectoriel, u∈ L(E). Si P, Q K[X]tels que
PQ= 1 alors ker P Q(u) = ker P(u)ker Q(u).
Proposition 3.3 Dans un K-espace vectoriel de dimension finie, tout endomorphisme de Eadmet un polynôme minimal.
Toute matrice de Mn(K)avec nNadmet un polynôme minimal.
Proposition 3.4 Soient Eun K-espace vectoriel et u∈ L(E). On suppose que uadmet un polynôme annulateur non nul.
Si K=Calors Eadmet une droite vectorielle u-stable.
Si K=Ralors Eadmet une droite vectorielle ou un plan vectoriel u-stable.
Proposition 3.5 Soient Eun K-espace vectoriel de dimension finie, u∈ L(E),PK[X]et λKune valeur propre de u.
Alors :
P(λ)est une valeur propre de P(u).
Si Pest annulateur de ualors λest une raçine de P.
Proposition 3.6 Soient Eun K-espace vectoriel de dimension finie, u∈ L(E)et (λi)iIune famille de valeurs propres de u
deux à deux distincts.
Si (xi)iIest une famille de vecteurs propres de utelles que iI, xiest associé à λialors la famille (xi)iIest libre.
La somme X
iI
Eλi(u)est directe.
Corollaire 3.7 Si Eest un K-espace vectoriel de dimension finie nNalors tout endomorphisme de Eadmet au plus n
valeurs propres.
Propriété 3.1 Soient Eun K-espace vectoriel de dimension finie et u∈ E.
λ∈ Sp(u)λ∈ Z(χu)Z(χu)désigne l’ensemble des raçines de χu.
deg χu= dim Eet χu= (1)n(Xntr(u)Xn1+··· + (1)ndet u).
Si K=Cou χuscindé alors :
1. Sp(u)6=φdonc uadmet au moins une valeur propre.
2. tru=X
λ∈Sp(u)
λet det u=Y
λ∈Sp(u)
λoù les valeurs propres sont comptées avec leurs ordres de multiplicités comme
raçines de χu.
Proposition 3.8 Soient Eun K-espace vectoriel de dimension finie et u∈ L(E). Si λ∈ Sp(u)alors (Xλ)dim Eλ(u)|χu. En
particulier, dim Eλ(u)m(λ).
Théorème 3.2 (Théorème de Cayley-Hamilton) Soit Eest un K-espace vectoriel de dimension finie. Si u∈ L(E)alors
χu(u) = 0. Autrement dit, χuest annulateur de u.
Corollaire 3.9 Soient Eun K-espace vectoriel de dimension finie et u∈ L(E). Alors :
πu|χu. En particulier, deg πudim E.
Sp(u) = Z(χu) = Z(πu).
χuest scindé πuest scindé.
Théorème 3.3 Soient Eun K-espace vectoriel de dimension finie et u∈ L(E). Les assertions suivantes sont équivalentes :
uest diagonalisable.
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Eadmet une base formée de vecteurs propre de u.
E=M
λ∈Sp(u)
Eλ(u).
dim E=X
λ∈Sp(u)
dim Eλ(u).
uadmet un polynôme annulateur scindé à raçines simples.
χuscindé et λ∈ Sp(u),dim Eλ(u) = m(λ).
Corollaire 3.10 Si uadmet nvaleurs propres deux à deux distinctes alors uest diagonalisable.
Théorème 3.4 Soient Eun K-espace vectoriel de dimension finie et u∈ L(E). Les assertions suivantes sont équivalentes :
uest nilpotent.
uest trigonalisable et Sp(u) = {0}.
χu= (1)nXn.
Théorème 3.5 Soient Eun K-espace vectoriel de dimension finie et u∈ L(E).uest trigonalisable ssi uadmet un polynôme
annulateur scindé. En particulier, si K=Calors tout endomorphisme de Eest trigonalisable.
Théorème 3.6 Soient Eun K-espace vectoriel, u∈ L(E),Fun sous-espace vectoriel u-stable et v=uF. Alors :
πv|πuet χv|χu.
Sp(v)⊂ Sp(v)et λK, Eλ(v) = Eλ(u)F.
Si uest diagonalisable (resp. trigonalisable) alors vest diagonalisable (resp. trigonalisable).
4 Espaces préhilbertiens :
Définition 4.1 Soit Eun K-espace vectoriel.
Une application f:EKest dite forme semi-linéaire sur Esi :
1. x, y E, f(x+y) = f(x) + f(y).
2. xE, λK, f (λx) = ¯
λf(x).
Une application ϕ:E×EKest dite forme sesquilinéaire sur Esi :.
1. xE, y 7→ ϕ(x, y)est une forme linéaire sur E.
2. yE, x 7→ ϕ(x, y)est une forme semi-linéaire sur E.
Définition 4.2 Soient Eun K-espace vectoriel. On appelle produit scalaire sur Etout application ϕde E×Evers Ktelle
que :
ϕest une forme sesquilinéaire sur E.
x, y E, ϕ(y, x) = ϕ(x, y). On dit que ϕest hermitienne.
xE, ϕ(x, y)0. On dit que ϕest positive.
xE, ϕ(x, x)=0x= 0. On dit que ϕest définie.
Dans ce cas, l’espace Emuni du produit scalaire ϕest dit espace préhilbertien.
Propriétés 4.1 (Règles de calcul dans un espace préhilbertien) Soit Eun espace préhilbertien. Alors :
x, y E, α, β K,kαx +βyk2=|α|2kxk2+ 2<e(¯αβ < x, y >) + |β|2kyk2.
Identité du parallèlogramme : x, y E, kx+yk2+kxyk2= 2(kxk2+kyk2).
(Formules de polarisation) :
1. Si K=Ralors x, y E, < x, y >=1
2(kx+yk2− kxk2− kyk2) = 1
4(kx+yk2− kxyk2).
2. Si K=Calors x, y E, < x, y >=1
4(kx+yk2ikx+iyk2kxyk2+ikxiyk2) = 1
4
3
X
k=0
1
ikkx+ikyk2.
Proposition 4.1 Soit Eun espace préhilbertien.
(Inégalité de Cauchy-Schwarz) :x, y E, |< x, y > | ≤ kxkkykavec égalité si et seulement si (x, y)lié.
(Inégalité de Minkowsky) :x, y E, kx+yk≤kxk+kykavec égalité si et seulement si (x, y)est positivement lié.
L’application x7→ kxkest une norme sur Eappelée la norme euclidienne associée au produit scalaire sur E.
L’application (x, y)7→ kxykest une distance sur Eappelée la distance euclidienne associée au produit scalaire sur
E.
Proposition 4.2 Soit Eun espace préhilbertien.
Toute famille orthogonale de vecteurs non nuls de Eest libre.
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(Théorème de Pythagore) Si (x1, . . . , xn)une famille orthogonale de vecteurs de Ealors
n
X
k=1
xk
2
=
n
X
k=1 kxkk2.
Propriétés 4.2 Soient Eun espace préhilbertien et A, B E. Alors :
AA.
ABABBA.
AA⊥⊥.
Aest un sous-espace vectoriel de E.
AA=φou AA={0}.
ABBA.
A= (Vect(A)).
ABAVect(B)Vect(A)BVect(A)Vect(B).
Proposition 4.3 Soient Eun espace préhilbertien et F, G deux sous-espaces vectoriels de E. Alors :
FF={0}. En particulier, la somme F+Fest directe.
Si FGalors la somme F+Gest directe. Généralement, si (Fi)iIune famille orthogonale de sous-espaces vectoriels
de E. Alors la somme X
iI
Fiest directe.
F+G(FG).
(F+G)=FG.
Proposition 4.4 (Orthonormalisation de Gram-Schmidt) Soient Eun espace préhilbertien et (e1, . . . , en)une famille libre de
E.
Il existe une et une seule famille orthonormée (ε1, . . . , εn)de Etelle que :
k∈ {1, . . . , n},Vect{ε1, . . . , εk}= Vect{e1, . . . , ek}
< εk, ek> > 0
La famille orthonormée (ε1, . . . , εn)est donnée par :
ε1=e1
ke1k.
k∈ {2, . . . , n}, εk=
ek
k1
X
i=1
< εi, ek> εi
ek
k1
X
i=1
< εi, ek> εi
.
Corollaire 4.5 Soit Eun espace préhilbertien de dimension finie non nulle. Alors :
Eadmet une base orthonormale.
Toute famille orthonormale de Ese complète en une base orthonormale de E.
Proposition 4.6 Soient Eun espace préhilbertien de dimension finie et F, G deux sous espaces vectoriels de E. Alors :
FF=E. En particulier, dim F+ dim F= dim E.
F⊥⊥ =F.
(FG)=F+G.
Définition 4.3 Soit Eun espace prhilbertien.
Soient Fet Gdeux sous-espaces vectoriels de E.
1. Si FGalors on dit que Fet Gsont en somme directe orthogonale et on note F
G.
2. Si F
G=Ealors on dit que Fet Gsont supplémentaires orthogonaux.
Si (Fi)iIune famille orthogonale de sous-espaces vectoriels de Ealors on dit que les Fipour iIsont en somme
directe orthogonale et on note
M
iI
Fi.
Proposition 4.7 Soit Eun espace prhilbertien.
Si Eest de dimension finie alors tout sous-espace vectoriel de Eadmet un supplémentaire orthogonal.
Soit Fun sous-espace vectoriel de E. Si Fadmet un supplémentaire orthogonal Galors G=F. Autrement dit, le
supplémentaire orthogonal de F, lorsqu’il existe, est unique c’est F.
Définition 4.4 Soit Eun espace prhilbertien.
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Soit Fun sous-espace vectoriel de Etel que F
F=E. On appelle projection (resp. symétrie) orthogonale sur (resp.
par rapport à) Fla projection sur (resp. symétrie par rapport à) Fparallèlement à F. On la note pF(resp. sF).
Soit u∈ L(E). On dit que uest un projecteur orthogonal (resp. symétrie orthogonale) si uu=uet Imu
ker u=E
(resp. uu= idEet ker(u+ idE)
ker(uidE) = E).
Soit (F1, . . . , Fn)une famille orthogonale de sous-espaces vectoriels de Etels que F1
⊕ ···
Fn=E. On appelle
projecteurs orthogonaux associés (resp. symétries orthogonales associées) à la somme directe orthogonale F1
⊕ ···
Fn=Eles applications p1, . . . , pn(resp. s1, . . . , sn) sur Edéfinies par :
x=x1+···+xnE, avec (x1,··· , xn)F1×···×Fn,i∈ {1, . . . , n}, pi(x) = xi(resp. si(x) = x2pi(x) =
x2xi=x1+··· +xi1xi+xi+1 +··· +xn).
Proposition 4.8 Soient Eun espace préhilbertien, Fun sous espace vectoriel de Ede dimension finie nNet (e1, . . . , en)
une BON de F. Alors :
F
F=E. Autrement dit, tout sous-espace vectoriel de Ede dimension finie admet un supplémentaire orthogonal.
Fest de codimension finie et on a codimF= dim F.
F⊥⊥ =F.
Proposition 4.9 Soient Eun espace préhilbertien, Fun sous espace vectoriel de Ede dimension finie nNet (e1, . . . , en)
une BON de Falors xE, pF(x) =
n
X
k=1
< ek, x > ek.
Proposition 4.10 Soient Eun espace préhilbertien, Fun sous espace vectoriel de Ede dimension finie nN,(e1, . . . , en)
une BON de Fet xE. Alors :
d(x, F ) = kxpF(x)k,pF(x)est le seul élément de Fqui vérifie cette égalité.
kxk2=kpF(x)k2+d2(x, F ).
L’inégalité de Bessel :
n
X
k=1 |< ek, x > |2≤ kxk2avec égalité ssi xF.
Définition 4.5 On appelle espace de Hilbert tout espace préhilbertien complet pour la norme euclidienne associée.
Définition 4.6 Soit Hun espace de Hilbert. Une famille (ei)iId’éléments de Hest dite base hilbertienne (ou famille ortho-
normale totale ou famille orthonormale complète) de Hsi elle vérifie les deux conditions suivantes :
La famille (ei)iIest orthonormale : i, j I, < ei, ej>=δij .
La famille (ei)iIest totale (ou complète) : {ei/i I}={0}.
Proposition 4.11 Soient Hun espace de Hilbert, (en)nNune famille orthonormale de Het (cn)une famille d’élémens de K
carrée sommable (i.e P|cn|2converge). Alors la série Pcnenest convergente.
Définition 4.7 Soient Hun espace de Hilbert, (en)nNune base hilbertienne de Het xH.
On appelle coefficient de Fourier d’ordre nNde xle nombre < en, x >.
X
n0
< en, x > ens’appelle la série de Fourier de x.
nN,Sn(x) =
n
X
k=0
< ek, x > eks’appelle la somme partielle d’ordre nde la série de Fourier de x.
Proposition 4.12 Soient Hun espace de Hilbert et (en)nNune base hilbertienne de H. Alors :
x, y H, x =yxet yont les mêmes coefficients de Fourier (i.e nN, < en, x >=< en, y >).
xH, la série P< en, x > enconverge et on a x=
+
X
n=0
< en, x > en.
xH,
+
X
n=0 |< en, x > |2=kxk2(Formule de Parseval).
x, y H, la série P< en, x > < en, y > est absolument convergente et on a < x, y >=
+
X
n=0
< en, x > < en, y >.
Proposition 4.13 Soit Eun espace euclidien. Pour tout aE, on pose fa:ER
x7→ < a, x > .
L’application ϕ:EE
a7→ fa
est un isomorphisme d’espaces vectoriels. On l’appelle l’isomorphisme canonique de Esur
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