Exercice de remédiation de 2nde Partie du programme Compétence T3C2-Ra301c Pratiquer une activité physique en préservant sa santé Raisonner, argumenter, pratiquer une démarche expérimentale Répondre au problème initial à partir de données de différents documents. Exploiter un graphique, un tableau ou tout autre document pour aboutir à une conclusion ; mettre en relation des informations, des informations et des connaissances. Pré requis Fonctionnement du muscle et de l’articulation. CORRIGÉ Les conséquences du surentraînement • Lorsqu’un individu dépasse une certaine charge d’entraînement par semaine, ses performances diminuent et se rapprochent des performances d’un individu non entraîné (document a). • Un individu non-entraîné a une fréquence cardiaque plus élevée que celle d’un individu au repos, à l’effort et après 10 minutes de récupération (ex : au repos, un individu sédentaire a une fréquence cardiaque de 72 battements/min contre 50 battements/min pour un individu entraîné). La fréquence cardiaque d’un individu surentraîné augmente et se rapproche de celle d’un individu non entraîné (ex : au repos, 66 battements/min). (document b) • Le temps de récupération d’une fréquence cardiaque normale est plus rapide chez une personne entraînée que chez une personne sédentaire ou sur-entraînée : -chez la personne sédentaire, 10 minutes après l’effort, le rythme cardiaque est passé de 174battements/min à 123 battements/min soit une baisse de 29% de la fréquence cardiaque. -chez la personne entraînée, 10 minutes après l’effort la fréquence cardiaque connaît une diminution de 53% environ (144 à 68 battements/min) -chez la personne surentraînée, 10 minutes après l’effort, la fréquence cardiaque a diminué de 34% seulement. (document b) • Lors d’un surentraînement, les muscles n’ont pas suffisamment de temps de repos entre chaque exercice pour revenir à la normale. L’organisme n’a pas le temps de s’adapter à l’effort et les performances sportives diminuent au cours du temps (document c) • M. Durand a augmenté de façon trop importante son entraînement et ne laisse plus son corps se reposer suffisament pour s’adapter à l’effort. Son rythme cardiaque augmente et son cœur revient plus difficilement au repos. Ses muscles n’ont pas le temps de revenir au repos et seront donc fragilisés par ces entraînements. Il faut que M. Durand espace ses entraînements et permette à son corps de bien récupérer entre chaque entraînement afin d’améliorer ses capacités et de pouvoir courir le marathon de Paris.