S ÉMINAIRE N. B OURBAKI P IERRE G ABRIEL Représentations des algèbres de Lie résolubles Séminaire N. Bourbaki, 1968-1969, exp. no 347, p. 1-22 <http://www.numdam.org/item?id=SB_1968-1969__11__1_0> © Association des collaborateurs de Nicolas Bourbaki, 1968-1969, tous droits réservés. L’accès aux archives du séminaire Bourbaki (http://www.bourbaki. ens.fr/) implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ Séminaire BOURBAKI 1968/69, 21e année, Novembre 1968 347 n° REPRÉSENTATIONS ALGÈBRES DES (d’après DE LIE RÉSOLUBLES DIXMIER) J. par Pierre GABRIEL présent texte est une variation sera supposé associatif et aura un Le A 1. Soit 1.1. s ~ S de [ 5]. Tout anneau élément unité. Le terme "idéal" désignera Rappels. S On dit que (*) (**) si et a a A E de partie multiplicative une et (**) : Jf (*) E s ~ S et S permet un A , 3sont tels que ces conditions sont as -1,~ (~~~, S défini par a avec E PROPOSITION.- Soit vérifiées, A une fractions. La fraction pour tout b E A , 2). E et S s.t S E si tels que A E = a.t 0 , il existe = s.b ;; t E S tel que 0 . l’anneau de fractions à droite AS Un élément de AS noté sera simplement SES. et S = 1A calcul de fractions à droite si l’on s.a nous notons 416, remarque p. (i.e. A b a.t Si première moitié "idéal bilatère". un a la sur il y partie multiplicative as-1 appartient a un t E S La démonstration est "tout droit au centre tel que en de A de permettant A (abs - sba)t un calcul de si et seulement = si, 0 . avant". Nous utiliserons ce résultat lorsque 2 les éléments de S divisent pas ne 1.2. PROPOSITION.+ Si dérivation de En effet, A S permet ss = de 1 tire on , calcul de fractions à droite de un de manière prolonge se dépend terme ne as que de La formule obtenue définit Un idéal 1.3. p et équivalent impliquent y~ impliquent plètement premier. Un potent idéal s non p /~ de dire que y~p p une de A p , ab ~ = (les est et 0 implique anneau E z ([7], s p~A x 0 , = 0 de x , y A E est semi-premier si y.s A) = 0 0 est ce dernier 416, remarque p. 2). permet général d’une à droite. des idéaux. Il est xzy ~ p . intègre, de A~s on un y = dit et p Si et que noté p est com- A . Spec sera ne contient pas d’idéal nil- alors si s E 0 ; l’ensemble anneau A supposons que calcul de fractions à Cet x1 A semi-premier ; implique ([8], [10], [7]). tant un calcul de fractions ~(Ds~s ~ -s les relations A , tel que premiers total des fractions de Revenons au cas As , et si les relations et b désignant A/p i.e. si est dit semi-simple appelé l’anneau 1.4. et de nul. Rappelons l’énoncé du théorème de Goldie : non-diviseurs de un si et que, noethérien à droite et que l’idéal s.x de S . On vérifie de suite que a p , a L’ensemble des idéaux A toute D Ds = nécessairement premier si l’existence d’un x.y 1 s e dérivation en une A , dérivation. est dit impliquent p si a et non pas de A de p unique qu’on D(as ~~ - (Da)s" - as-~(Ds~s ~ et A . dans 0 AS sera S est A et si de ces droite, et s AS Fract(A) noté A . partie multiplicative Soit : A -~ A S de A l’application permetcanoni- d L’application que. droite de E x.s impliquent droite nS (xs( = x tout idéal à droite les relations tel que x E x.t e n . Les pondance bijective de A Lorsque SES A , n et A/a. applications les idéaux pondent Dans cette aux idéaux effet, soit a un d bijection, ne premiers, A 0 dans est un idéal premier de A ,, je n’ai ral un idéal premier de A ; cas, en particulier si l’application Spec A 1.5. notons p t2014~ est aS a A le est et les idéaux A (à 0 qui gauche idéal premier de pas l’impression A . que est une rencontrant ne idéal b tel de et si qu’on ait soit si en p géné- particu- cas ce la sur dernier partie de S . est un bn AS en divisent ne A ; dans Spec pas a S corres- S . par contre, cependant dans divers bijection AS simple : 03C6-1(p) S .est contenu dans le centre de cp ~(p~ de peu moins un corres- droite) à ou rencontrent pas ne en (bilatères) a complètement premiers A t E S mettent tel que les éléments de noethérien à droite, plus grand de cela est vrai formée des idéaux premiers Si un l’idéal à n est définie pour n~ la situation semble être pas liers, et divisent pas les idéaux idéal premier de alors de et l’est si et seulement si n cp ~(d~ (bilatères) S A x E impliquent l’existence d’un ~2014~ complètement premiers Pour les idéaux SES, expression bilatère, est s.x e n tels que les éléments de dans tels que Cette dernière e n , n . A de n l’application réciproque associe à E n ; x les idéaux à correspondance bijective met en et les idéaux à droite AS n 03C6- 1 (d) ~ c a idéal de lorsque A , n nous est assez grand. PROPOSITION.- Si A est noethérien à droite, les idéaux correspondent bijectivement aux composantes simples de premiers minimaux Fract(A~~~ . de A Leur nombre est fini et leur intersection est effet, quitte à remplacer En semi-premier. Si a.b que Si = ~ n’est pas 0 0 . Alors a fi b on semi-premiers distincts idéaux ~ . A AA/? , par il y premier, a on B/a* . ... fi divise pas soit y comme 0 E i x.t alors, pr = 0 ; E y 1 p.; tel que p. , yaxt = 0 on a AS (1.4) dante ; les coïncident donc Remarque.- Mac Coy premier est une et KD[TJ 1.3, alors un ~ avec intersection d’idéaux K l’anneau engendré par les idéaux tels que P1,...,Pr x.t E A ne x 1 p. ;; yax ~ p.; avec p. tel que i, est donc un premiers de Fract(A) . ([9], idéal semi- un chap. VIII, théor. 1). gauches. dérivation et par tions" 0 . est irrédon- premiers et toute K tels établit on élément s E S un pour tout b = noethérienne, a E est l’intersection de 2 Levitzkiront montré que, dans tout anneau, Pour tout anneau une D lettre de X, T nous désignons par soumise aux "seules rela- . Ta = Tout élément a et et a et l’intersection 2. Extensions de corps 2.1. il y 0 = premiers exemple que par et idéal premier de piS les notations de (supposons A/p. dans p, avec nuls non est Par récurrence donc l’existence d’une suite irrédondante d’idéaux p1n fi b ~ voit de même que de a 0 peut supposer que des idéaux donc nilpotent ; est premier, n’est pas égale à non aT nul de + D(a) si se met d’une a E K . manière et d’une seule sous la forme intérieure de on a un u(T) = effet, si l’on en Ko[T] = K ®~, K au cas est où dérivation D est P = on a Comme Tn K Si Px est un Tn E 1p1 + si y y E K et intérieure, à droite, D ). 0 = est est noethérien à droite Nous gauche. Dans corps intérieure. Si effet, soit a + où cas est un corps tout idéal bilatère de En u(y) = x z[T] . idéal bilatère distinct de un pour tout ax - xa + dérivation une ce nous intéressons plus spétout idéal à cas, gauche de ainsi que tout idéal à droite. monogène, 2.2. PROPOSITION.- possède K E(x) = est est une dérivation D est un anneau noethérien K D - E tel que démonstration que dans le cialement D(x) a u : particulier, si T + a . En Lorsque (même K : isomorphisme isomorphe à isomorphes lorsque sont et anneaux KD[T] un ... on + 0 et de le centre de désigne engendré par un un K , 0 Px = xP , d’où et si D = 0 , Z[T] . élément de et de élément tel que a = nécessairement 0 , si et seulement si la idéal bilatère distinct de pn a est Z gauche de caractéristique Soit Pour tout x nDx = xp - P1x et = p.x THÉORÈME.- 2.3. i pour tout xp. Soit a) Le centre de b) Si rieure de K , le un pi Z . E gauche de corps Z : centre Z(T) . est le corps des fractions rationnelles caractéristique est de K K ; donc et si 0 , D est une dérivation est l’ensemble des centre de inté- non tels que Z z E + Tm -1 p1 Dz = 0 . b) effet, soient En Q des éléments de 1.1, il revient a E et PQ" 1 tels que au même de dire 1 qu’on a déduit Q = = on tire de en q0 _ p 0 z , avec par on z , (m - n)Da tire alors rieure , 1 a donc m = = [q1 - p1,a] . n . E on + P et ... a pTQ (2~ et (3~ Z et Dz QTP = = (qo ~ 0 , soit central K . Considérons la seconde relation : Faisons on + = et PaQ = + ... 0) . D’après Qap pour tout on a De 1â et de = = 0 . Quitte à remplacer peut donc supposer que Comme D po n’est pas = une qo = P 1 . (1~, par De (2) Pp-1 0 on dérivation inté- Nous allons montrer [q’ - P’ Du intérieure, a) se + a u = [q’ - = comme P~ = ci-dessus q au cas coefficients de ~s+1 " ~s+1 " ~s+1 " i > on a (*) n et donc p. J en = si j 0 particulier Pour cela a ~ po ... + a) = = 1 0 . 1 = on , n’est pas dans le une voit que dérivation q - p Z tels ~ ~ où cas La relation et de Qap , et ’ m ). D a = qu’on D 0 . On = (2) s’écrit alors ~ Z . Supposons z ait Comparant alors p1zt-1 + zt pour t ~ s . PaQ on peine trouve sans les que que (on pose évidemment Si l’on suppose que n ~ m , ce q. qui = si 0 est loisible, les relations et b) une démonstration plus simple coïncide associe à tout telle que 3 (x) tels que B a (x) K . On peut donc Comme = ~ ’ Fract(ID[TJ) on qo z ,..., ’ > 0 . Faisant précédentes = 1 que le centre de l’ensemble " " On peut donner de de z, dans ~s+1 ’ ~1 " ’ où P = Q ; supposons donc que (*) p . = [q - p ,a] prouvée l’existence d’éléments Pt + pt-1z1 + pt-2z2 + = r 1 u,a] . les notations d’°ù + ap~ p’ - 0 , donc Reprenons maintenant ramène ~ s(Da)u on nécessairement a (n - s) (Da)u - nD(ua) + donc 0 , = qu’on avec en prouvant directement le corps des fractions du centre de la dérivation intérieure a ~ = ax - = 0 dans chacun des cas suivants : appliquer [1], chap. I, § 4, prop. 5. ~ est alors xa ; le centre de a = T ou Si in déduire de Z~T~ . on et si n = Divisant P par ce on a P P est divisible par un nuls, sont z. relations que ces = Q . Sinon, de polynôme nous de degré ~ 1 et raisonnant par récurrence polynôme, allons sur ni + n , pourra alors terminer la preuve. Soit posons fions une pi (R~, Zm de E = on V Ta(x1 P~i~o ~ ’ est tion de ,..., pm + (Ra~. x ) = (x2 montrent que, pour à V ne dépend " Si l’on pose ’ ne 1 + Pa 0 + = Mrla , , on a et pi par p« dans les rela- Soit d’autre part T~ l’endomorphisme Si + + ... m , x~ avec pose z = (0 T1(z~ T103B1(z) , il sur ,..., 0 " ~ ’ z1 ,..., indépendant (le z~~ , i . 0 S i s m , est par s’ensuit que la restric- dépend P Z + ,..., = ces polynôme unitaire donc pas de « . (Ta~ _ P on a donc Zpn Zp1 pas de a . Le = Z Remplaçant m . p~ m + x = 0 . ... + tel que = i s S 1 l’espace vectoriel engendré Ta E Pa pour l’espace vectoriel obtient des relations les relations Si base de xa tel que + M tous les E 0 , de = M(E et de degré minimal Or, si l’on pose sorte que M C.Q.F.D. divise Pa . Soient 2.4. k un corps commutatif et est un corps. On dit que jacent contient suite finie une t , t.1 o K~k l’extension de corps i 2: 1 pour tout t par Dans le cas n’est pas K k(t o = [a,x] pour tout k(t o ,..., ad t [t,x] de a , t - de effet, t propriétés les t t ..... t.) ,..., k(t o ,..., si K suivantes : ; n de K , qui ad (en n’est pas intérieure .) k t. ,1 = est engendrée t. ? - ? t.. peut évidemment supposer que la dériva- on t caractéristique effet si l’on avait et pour un certain ) k est de supposons, qui K est la suite donnée par est induite par k un une K , et L a) L’application 1 ~ 1 D L b) SL L) , 1 e (K ~ L)/I . le centre Spec(K Alors S de ((K 3L Z tout idéal premier ,..., K~k 1 de est une extension résoluk . la dérivation de ci-dessus, que n’est pas intérieure. Alors le centre (2.3) . ,) t commutatif, est S un une K~k une extension de corps, est à non Fract(L/I et si k Spec(X de calcul de fractions résoluble, L bijection l’ensemble des s’identifie Si 1’extension est Z-algèbre commutative. soit permet t n k(t o corps K)k 0, si extension de type fini de une les notations avec est contenu dans celui de le centre de c) k(t pourrait remplacer .) , Si engendrée par commutatif, x ~ on 2.5. COROLLAIRE.- Soient Z possédant n .) . t ,). ,...,t K t ,..., est t ,..., ble de corps, le centre de k(to extension résoluble de sous- ,..., COROLLAIRE.- Si En une la sous-extension n tion a ~ i où est dont l’anneau k-algèbre une est stable pour la dérivation intérieure t. ,..., , K K L) diviseurs de (à H ~- gauche et à sur 0 Spec de droite), L) . est de caractéristique complètement premier. L . 0, et est a) En un idéal de b) Il suffit évidemment de considérer le fini et où S que tout idéal bilatère de effet, 1 type fini On a alors manifestement F = Fract(L’) . ~ (2.3 a)) sur une Fract(K et est de la forme L ~Z où cas L de plus, K’ = poser k(to intérieure dans ,..., est (K’ donc que a polynômes K nous L 8L b) = (Fract sur L Z Tr~ . avec par LIZ est les notations de une une on n , 2.4, dérivation L) = g’~t~~®Z L = (appliquer 2.2). l’est ,..., 0. , L L) , n’induit pas tn = type est alors triviale. reprendre pouvons t Z[T1 = peut supposer que on Raisonnant par récurrence ~- 6 L)[t] L’ Fract(K ~Z L’) ®~, (F par Fract(K ~Z L’) , L , de peut supposer que on = F ~L, par J à droite et l’on sait et de et supposer que alors gauche sous-algèbre K J , où 0- Z Z-algèbre une plus, résoluble, t n- 1) K’ . On O- Z) L)[t]) . Fract((K’ intègre, Klk est De extension finie de corps. La dernière assertion de Si, L (Goldie). 0- Z L) K 7). L est noethérien à Quitte à remplacer T) ,..., K 5, prop. calcul de fractions un est un module de Z(T n° 4, 0 . Alors = permet ([2], § L x sait que Ceci prouve 3. Idéaux premiers de l’algèbre enveloppante d’une K’ L est c). algèbre de Lie résoluble. Nous désignons désormais par k-algèbre de E que M corps de un de Lie résoluble de dimension g . Si pre de k g M dans est M un g-module s’il y g . On dit alors que est a un x et si élément est trigonalisable lorsque un caractéristique U(g) finie, par À e non g* , nul on dit x E M les facteurs simples est une valeur pro- tel que de une g l’algèbre enveloppante que 03BB vecteur propre. Si 0, par yx [M:k] M = ï~(Y~.x , + ce , on dit sont de dimension 1 . 3.1. LEMME.- Soient M N . Si module de bEN) alors N et 3.2. THÉORÈME.En est démonstration, effet, tels que a.b = 0 . Soient P le noyau de la N sont et m , m ® si Y1 dans de ... on les N et n E il y my y Y1n "’ et m M , n m.n = [5]. de de dans g U(g)/I nuls de non g et Il est clair que M et donc des vecteurs propres m 0 . Si À et a E M est la valeur propre éléments de y. g , et si est donc a y.n - ... e b, U(g)/I . a sont des Y1 U(g)/I , on Y1n - Yr+lmYr voit donc que P , i.e. ,..., (a complètement premier. g-modules engendrés par N -~ multiplication tels que associée à l’image M est des éléments b et a sous-g- a ~b nul tel que n représentation adjointe trigonalisables. D’après 3.1, N n E alors U(g) de I supposons d’abord que la trigonalisable. Soient non un celle du lemme 1.1 reporter à se premier m ~ décomposable P et N . et pourra on Tout idéal M décomposable vecteur un un vecteur soient des vecteurs propres de Pour la g-modules trigonalisables contient P contient P deux Y1n . Par m(U(g)/I)n ... 0 , donc que = = récurrence sur 0 ; ceci est r, absurde, par définition des idéaux premiers. Dans le cas que la général, un K représentation adjointe grand idéal nilpotent de ble soit sous idéal de U(g)/I . idéaux premiers minimaux de fl 1 ((U(g~~I~ fl q 1 .) = de g ®k (U(.g~~I~ ~k K l’action du groupe de nilpotent extension une 0 , d’où Galois, On a K ~ J donc (U(g~~I~ ~k K , (U(g)/I) n qi finie de k telle trigonalisable. Soit J le galoisienne soit U(g ~k K . Comme ~ est de la forme L = J on a = 0 = 0 ; si donc pour q11 un L q~ ~ J K , où ... (1 .., n est sta- L est sont les qs qS plus = 0 , d’où i. On voit donc que 0 l’image réciproque d’un idéal complètement premier, est donc est complètement pre- mier. A 3.3. PROPOSITION.- Soient idéal premier de un k-algèbre, une A ~ I Alors est k-dérivation de D une un idéal premier de A A I et si l’une des conditions suivantes est réalisée : a) A est la réunion de ses sous-espaces de dimension finie stables b) A est noethérien à droite. On peut évidemment supposer que a) ments A par M non aAb tels que une extension et N aux M est stable pour À rence sur b) n premiers s 0 = m ~ 0 , ; donc s ... pl = 0 , + (raisonner dimension1 de Lie de dimension H n M c ®k N .., 1 ce 0 c I , en 3.2). définies est clair que me Dn . D’après 3.1i + = comme ce peut de valeurs pro- D , qui on P montre par récur- qui est absurde. A (1 I - 0 . D’après le lemme ci-dessous, les de pr t si et l’on k formé des A . Il E TaTnAb - ÀaTnAb , donc que que des élé- Quitte à remplacer et pour tout n = a , b les sous-espaces de N et le sous-espace de aTn+1Ab encore + Dia l’algèbre est donc stable et elle est + I = M sont des vecteurs propres pour alors minimaux s D [T] = (s 0 Tsi dans a aTnAb que b et a On . de m.cn. l’endomorphisme Nous supposons idéaux tion et P E qu’on ait donc supposer que pres N . Soit 0 . Soient alors D ; peut supposer que les facteurs simples de on sont de D représentations et tels mj ~ n. de l’opération pour dans D par galoisienne finie, = 0 . Soient = les itérés engendrés respectivement par Appliquons 3.1 E A nuls de I n A sous a A sont stables sous nilpotente. E s) de On AD~T~ en D . Leur intersec- déduit de suite que l’idéal est nilpotent, donc contenu pour 1 , d’ où un A 3.4. LEMME.- Soient tout idéal commutant avec les {ao (p idéal un + k-algèbre une A de A[[T]] a1T + est est premier, de A~[[.T]] , un les idéaux premiers minimaux de variable en une de T A , idéal fermé pour la topologie natu- l’est ; réciproquement, si p fi A alors et les A , A . Alors D . A. Pour tout idéal a A)[[T]] . L’application a - a[[T]] n k-dérivation de une est stable sous ai ... , premier fermé D et l’anneau des séries formelles éléments de A[[T]] ; si a relle de est 0 . premier minimal effet, soit En = pi premier est met donc en et p p contient oorrespondance bijective idéaux premiers fermés minimaux de A[[T]] . D Soit maintenant D(ao a 1 T + phisme + ...) de l’anneau A , il s’ensuit de par P. prolongement de + D(a 1 )T + (exp TD)(a~[[~T]]) = de plus, D on a (l’idée D .... A[[T]] . topologique est stable sous p n A On sait que Si a p A[[T]] à est = a , d’utiliser est exp TD est un automor- idéal premier minimal de idéal un on un tel que premier minimal fermé voit que p = l’exponentielle a~(T~~ , donc m’a été "soufflée" Cartier). Pour tout idéal 3.5. Nous notons que D(a ) que A[[T]] . Comme, que a = le C(I) k(I) son premier l de U(g) , U(g)/I corps des fractions et est le coeur de C(I) est un anneau le centre de intègre k(I) ; (3.2). on dira 1 . PROPOSITION.- Pour tout idéal premier I de U(g) , k(I)lk est une extension résoluble de corps, donc est s(g) le socle de effet, soit En de simple s(g) supposé muni g est le sous-espace toujours’un idéal Définissons s (g) algèbres de Lie 0 = que soit gi i ~ tout 0 , un et si Soient i : idéal ï 1 (I ~ à une s(g) ainsi ramener i sur s2(g) ° ... c ci commute trigonalisable). au cas : on ... obtient suite de une sous- 1 telle que gn = g i . Si pour tout est xi de E et gi g.1 k(I~ , la dans xi et pour . suite l’application canonique. Si i 1(I~ est un idéal Spec i : Spec I (3.2). U(g) premier de K -~ Spec est un U(g) , On qui associe 1. J un est associé à Spec i p E Il y a une au-dessus de Spec K , on bijection canonique J . Si a de plus K)/p) . ~ effet, posons fie à la fibre de U(g) . idéal premier de la fibre de sur Spec En s(g) extension de corps commutatifs et application une Spec(C(J) ~k K) C(I) trigonalisable, est g que la construction de désigne l’image canonique ti K|k PROPOSITION.- Soit E c gi+1 U(g~ -~ U(g ~ K) -=-~ premier de U(g) ®k I, définit ainsi de s(g) g1 c idéal de Si vérifie les conditions de 2.4. to ,..., tn 3.6. se par récurrence 0 c i.e. le plus grand sous-g-module semi- par les vecteurs propres ; donc (remarquer commutatif En raffinant la chatne I engendré l’extension du corps de base ; avec g , l’opération adjointe. de (2.4). extension de type fini une A Spec = U(g)/J . K .~ La fibre de Spec A Spec i au-dessus de au-dessus de 0 . Soit S J = s’identiA - ~0~ . Alors S permet un sorte que la fibre de Spec à l’ensemble des idéaux (A ~k K) k(J) ~k = (à calcul de fractions A K -~ 0 Spec k(J) s’identifie A complètement premiers K =~ gauche) droite et à dans K , de d’après 1.4 de (C(J~ ~k K) . Notre assertion résulte donc de 2.5. Nous disons 3.7. C(I) = I J de U(g) , tel que ~g : K U(g) où K ~ I ; de directe des foncteurs et pour tout idéal rationidéal un premier est rationnel. J plus U(g idéal rationnel si exactement a y un ~k r~ , on a donc défini un fonc- parcourt la catégorie des extensions de corps de k . COROLLAIRE.- Le foncteur des idéaux de = qu’il des idéaux rationnels de désigne l’ensemble teur J n est commutatifs, il résulte alors de 3.6 U(g ®k K) U(g) de I k . Pour toute extension de corps de nel qu’un idéal premier est rationnels Rg représentés par les C(I) coeurs isomorphe à des idéaux la somme premiers U(g) . effet, si En J est un idéal rationnel de U(g~ -~ L’application canonique k(I ~ -~ k(J) J E g (K) sur et le K) C (I ~ -~ C(J) couple -S4 K . U(g 0 K) , induit des soit I J n = U(g) . homomorphismes L’isomorphisme cherché applique Le corollaire est trivial e I modulo 3.6. On voit ainsi que l’étude des idéaux équivaut à premiers de celle du foncteur des idéaux rationnels. U(g) et des coeurs associés 4. Caractérisation des idéaux primitifs. 4.1. LEMME DE QUILLEN.- Soient et h-module M un En effet, sinon et l’opération donnée k module p sur U(h) , posera nul de M que l’on filtré V . Le nômes il y a donc fractions m E se k[x] . est de LEMME.- Soit nous permet de trigonalisable sur M on nous de où p(u.m) = u.p(m) = si est m Gr(V)-module Gr(V) , qui élément un l’anneau sur engendré par platitude générique m algèbre est une non E de M . poly- ([14],chap. IV, 6.9.2), soit libre l’anneau de sur sur y ainsi que k(x)-module. un d’un I structure de une module filtré un est libre A anneau est dit primitif si de Lie résoluble de dimension finie U(g) est peut supposer que ramener, par pour la M = est M I est simple. algèbre I tout le corps des fractions sur Vr.m , = est un tel que A-module idéal semi- premier D’après 1.5, Mr sur est la filtration naturelle de (h)) r~0 Alors chaque une g (U r transcendant x (p @ u).m posant en type fini Rappelons qu’un idéal l’annulateur d’un peut définir le théorème de Ceci contredit le fait que 4.2. on fixe. On fait ainsi de k[x] E prolonge à se M . Si Gr(M) élément un k sur extension algébrique de k. est une M et D’après f un côté, = Gr(M) k[x] . sur sur h contient M U(h) gradué associé conséquent, Par x = et Vr on t V U(h) u E de D’un autre l’anneau k[x] , E le commutant de de Lie de dimension finie algèbre une Le commutant de simple. k(x) . rationnelles h une une I sur k . Tout intersec tion d’idéaux primitifs. est premier. extension finie de représentation adjointe. Le lemme 4.3 ci-dessous k , au cas où g est Mf . A Posons alors A de Le radical contient donc Montrons que phe à l’algèbre E ~, A k , des algébrique polynômes engendrée S infini). y e u A g . Alors lorsque e p k[T] , est Donc tout a est r = 2 , Y1 a e est K , 1 on a Yn or, ° ... K en 1 - U(g) , u E extension est une X . 1 k ar = 0 , si Yna aY1 = A une A 0 - V = T ~ y = p(a)um désigne l’image canonique Vr U r (g) , = (en k[T] ®k U(g) + X(y)T 0 1 (p ~ u)m A ). étant l’élément unité de et, pour on a toute extension finie K c A k[a~ ~k de M et La démons- + k , n sur I finie de k . Alors I intersection d’idéaux primitifs, I et (par exemple si lorsque ay1 non ... y n a = 0 ). nul. idéal semi-premier de un k 0 que nilpotent de K . Il s’ensuit que ... n’a pas d’idéal sur K 0 aussi ... ° algèbre galoisienne partie 4.2. comme en sur est isomor- relativement à la k[a] u et que A . est inversible pour tout Wa (1 ® Y~(T ® 1) = telle que bilatère, dans g k[a] effet, sinon polynômes irréductibles g ; ceci montre par récurrence 4.3. LEMME.- Soient une Comme V r .1 A (1A Ceci contredit le fait que K k : est inversible dans ~,a - aY1 E idéal a , de valeur propre à l’aide des sous-espaces V algébrique nilpotent ; ,..., de V-module à gauche si l’on pose A , m E termine alors se par les un à l’aide des sous-espaces tration représentation adjointe sur a . en k-algèbre A . On filtre dans un Considérons d’autre part le produit tensoriel muni de la structure de si pour la le radical est comme contient donc l’anneau de fractions multiplicative nombre de montrer que le radical de Jacobson s’agit vecteur propre un est a A de sous-g-module un il Supposons le contraire : est nul. c’est U(g)/I ; = est l’est. A , et semi-premier ; si première assertion résulte simplement La de ce l’action du groupe de Galois, donc est de la forme La deuxième assertion résulte de A/A l alors de ce n P est semi-simple A ) : section d’idéaux à gauche maximaux de r de de Galois (A n P~ ~k (A/A n K la prop. 6(P) A/A K ; si z = b-1a A = U(g)/I (muni où a M ~ M b et A x ~g’~g":k~ - 1 . C(l’) . sorte que en effet, si idéal à gauche maximum A n P à est une inter- parcourt le groupe r, donc coïncide le serait pas ne pour la avec ([2], § n° 7, 3, cor. x se non formé des (x,y) A réunion de est une un vecteur tels que 2 de Soit enfin l’ un E C(l) même valeur s’écrit propre) de de g idéal et tel que alors au plus un l’ t E c = soit donc (a,b) yz . Comme M le E M , de D g" U(g’) c g’ et qui soit stable pour soit le corps des invariants de idéal , et x tels que g premier k I’o , I’ / Iô g’ - g" (1.2) ; sous-g-modules trigonalisables, premier - effet, soient (de z et soit propre. des idéaux de g , et tel que nul k(I) prolonge à g" a représentation adjointe, Alors tout élément et Il y .. A g’ l’opération adjointe En (de est un sont deux vecteurs propres contient M 4.5. LEMME.- Soient sous P l’opération adjointe). A 0 . Comme l’est. Donc dans U(g) . a de de sous-g-module on 6 n 6 (P) effet, l’opération adjointe En si est stable sous trigonalisable g idéal premier de un K . ~k 3). 4.4. LEMME.- Supposons I J n’était pas semi-simple, fi P (A ~k K)/ = que, est stable sous que et l’ n 1’ de U(g") = Iô U(g’) (1 qui soit stable U(g") . la dérivation induite par . t g dans A" = U(g")/l’ U(g") . A’ p : Alors Ker p est Ker p n A" 2.2, de et il n’y associé à un idéal pas de x de Si J est un . 0 , = complètement premier p Jo de au plus a un idéal J est complètement maximal d’après isomorphisme, qui et p(T) = t . et et l’on J/0, Si A" x E est donc associé à Ker p Fract(A") . I’ . si AD[TJ K = et I’ est est stable sous g nul. non Il suffit de montrer alors or, p(x) = telle que U(g’)/I’ A’ = dans t complètement premier avec a de l’image t l’application idéal un Soient 0 ; d’après 1.4, = J premier et n d’après 2.2, l’on pose il y K) . Z . Soit stable Z(T) , et telle v(y) K ). soit stable En + g une qu’on algèbre ait Alors il y sous au a v(y) k D(x) = [a,x] g pour tout dont l’anneau opère y E (X x E K . Si ~[T] = K [S] sur g conditions : E g* et un + idéal est un corps de sous-jacent telle que v(y) pour tout premier non nul y E (À g J de soit K des invariants de soit le corps plus ces pour tout de dérivations de Y(T) = B(’y)T au vérifiant Jo un lemme 4.6 : k-algèbre une a tel que K y(S) = K y central ; de plus, est g , telle que sous E a E On est donc ramené 4.6. LEMME.- Soient centre S S = T - a , de telle manière que E a un qu’il g E g* dans et K [T] qui g . effet, d’après 2.2, J est engendré par un polynôme irréductible D’où, par comparaison des coefficients de 03B3(z1) = 03B (03B3)z1 - n03BD(03B3) par T 4.7. THÉORÈME.- + + Soit une g algèbre caractéristique de 0 , assertions suivantes sont alors (i) 1 (ii) C(I) M ~k K est en ~KK= C(I) Ceci A de M et Ker ainsi de cas, M où au cas soit sont des b; M , donc sur un Les z est par k. galoisienne finie = b 1a g-module simple d’annulateur est un C(I ) , E d’annulateur lt ~ -t~ K , d’où 1 = K . Si on a est une sur I , P1 ,..., Pr donc pour C(P.)IK et a (4.4). g-sous-modules de algébrique 1 i . Alors un extension b ° algébrique. Soit étant des vecteurs propres de a l’application YMaM - aMYM = conséquent telle que trigonalisable. est g M . La formule aM T alors a U(g) . idéal premier de extension une U(g~ ~ , i de même valeur propre dans que Ilk de et il suffit de montrer que ramène U(g)/I = ’y . On pour tout composantes isotypiques de d’où l = ce un (g 0 j~ K)-module semi-simple un C C(P.) , Dans I algébrique trigonalisable. Si H~ nous 0 Quitte à remplacer de Lie résoluble de dimension finie et soit effet, soit sont les annulateurs des l v(y) = nT) . équivalentes : est une extension (i) =~ (ii) : soit + primitif. est K nT) = 03BB(03B3)(z1 peut donc supposer que on , k corps et b;1aM k M . Il s’ensuit que = f (4.1). est défini et Si l’on a a - am montre que Im est appartient m aM bijectif, au commutant (ii) 1 (i) : ~ des idéaux k -oit extension une U(g) , de P est fini (3.6) : 1 i on a ,..., 1 ri P fi Q ~ e H P / 1 P k Spec rence que J’ fi g" c: U(g) ~. tels que k 1. ~ îi1 i P = i , pour tout on g’ U(g") / 1’ = I’ = fi J ’ et [g’/g":k] = 1 I" (dans [g’:k] , que ce soit mutandis, comme Î’ ), 4.5). On a : P fi U(g) P = cas 1 fi U(g’) / /~ : 1’ ; posons J’ J’ fi ID î" , U(g") donc finalement section n’est pas contenue dans U(g’) de 1’ . = qui Ii ~ Q k,= fi F) Q fi I. , H ... Îr /. I. donc ~ Îr . fi ... fi 1 r idéal de g . Faisons l’opération J’ . Nous allons montrer, par récur- I" = I’ fi g" U(g") . un On a dernier idéal étant (dans = H î = ... de impliquent sont stables pour effet, soit I" (3.6) ; trigonalisable g en ce î’ notons 1 , = rationnel/:soitg’un 1 premiers et tels que g Î1 aura et les idéaux 1 Pour tout idéal sont rationnels 1. = J’ notations de C(l) . u(g) ~k k , les relations I. c: Q et (3.6) ; enfin, si Q DU(g) =J , Q contient des I.. On a donc Î ~k k fi (J 0 k) de sur contenant ainsi ob tenus ; les P Nous pouvons donc supposer adjointe est distincte de J , particulier ou d’où ~k k ~ I 8L k . parcourir à 1~ est stable sous l’action du groupe de Galois de le . Dans le cas P ~k montrons que nous l’ensemble des et montrer que l’intersection Spec contient l’un Si de les idéaux 0 1 c: J galoi sienne finie comme = tels que J r plus, si U(g) e ffe t , d’après 4.2, il suffit (le premiers premier k!k , en fi J’ ce 13 cas U(g’)î" J’ fi = I’ idéal de g tel alors soit défini, mutatis I’o , avec les ; cette inter- 22 BIBLIOGRAPHIE [1] Algèbre BERNAT - Sur le corps enveloppant d’une Math. France, de Lie résoluble. Bull. Soc. supplément, mémoire 7. [2] BOURBAKI - Algèbre, chap. [3] BOURBAKI - Algèbre Commutative. [4] DIXMIER - VIII. Hermann. Hermann. Représentations irréductibles des algèbres de Lie nilpotentes. Anais Acad. Brasil Ciencias, 1963. [5] Représentations irréductibles des algèbres DIXMIER - math. pures et de Lie résolubles. J. appl., 1966. [6] DIXMIER - Sur les [7] GABRIEL - Des catégories abéliennes. Bull. Soc. Math. France, 1962. [8] GOLDIE - algèbres de Weyl. A paraître. Semi-prime rings with maximum condition. Proc. London Math. Soc., 1960. [9] JACOBSON - Structure of [10] LESIEUR et CROISOT - Anneaux Ecole Norm. [11] NOUAZÉ et premiers noethériens à gauche. Ann. Sc. Sup., 1959. nilpotente. J. of l’Algèbre enveloppante d’une algèbre Algebra, 1967. QUILLEN - On the endomorphism ring of gebra. [13] Math. Soc. Coll. Publications. GABRIEL - Idéaux premiers de de Lie [12] Rings. Amer. A a simple module C. R. Acad. Sc. Paris, t. n° 24. enveloping al- paraître. RENTSCHLER et GABRIEL - Sur la dimension des [14] DIEUDONNÉ over an 265, p. 712 anneaux et ensembles ordonnés. (1967). et GROTHENDIECK - Eléments de Géométrie algébrique. Pub. Math.,