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LES ARTISTES
Les artistes choisis peuvent être classés en trois générations différentes : les libanais Marcel Khalifé, né
en 1950, et Rabih Abouh Khalil, né en 1957, sont les pères de ce métissage ; reconnus sur le plan
international, ces deux virtuoses du oud
Avishai Cohen, israélien né en 1970 est le frère cadet de cette belle famille
spirituelle dont le tunisien Jasser Haj Youssef et le franco-libanais Ibrahim Maalouf sont les petits
derniers, tous les deux nés en 1980.
Avant ces artistes, on peut se souvenir de Duke Ellington avec Charles Mingus et Max Roach, dans
«Money Jungle» (Caravan, Fleurette Africaine), ou de Dizzy Gillespie (A Night in Tunisia) qui
flirtaient avec
le trio Henri Texier-Louis Sclavis-Aldo Romano qui joue Berbères
suggère sans transporter.
En 1997, Renaud Garcia-FonsOriental Bass, réalise déjà un métissage réussi entre jazz,
musique .
JAZZ OU MUSIQUE ORIENTALE ?
Le jazz est bien présent dans ces pièces, ne serait-ce que par la forme thème/ chorus/ thème, utilisée
par Rabih Abou Kh harmonisation ; dans la
musique orientale, les instruments jouent la plupart du temps à l'unisson ou accompagnés par un
bourdon, la mélodie doit rester première. Rabih Abou Khalil « respecte » ce principe (les chorus sont
accompagnés par un quasi bourdon - Mourir pour
ton décolleté. De la même manière, dans une autre pièce de Rabih Abouh Khalil nommée Remembering
Machghara, sur l'album « Roots and sprouts », le violon/ kamanja, le ney et le oud jouent les mélodies
à l'unisson ou en alternance.
Un instrument comme le piano se retrouve quasi systématiquement ; mais on croise également la
contrebasse, le vibraphone, la batterie, la trompette...
I. Maalouf va puiser dans le jazz fusion en invitant la pop, le rock, le blues et les musiques actuelles en
général : dans They don’t care about us (en italique), on peut entendre des enregistrements de propos
journalistiques, un harmonica, une guitare et
basses.
NOTES PERSONNELLES