D. DUGUE.
Dans ce cas
Xi
et
X2
sont dites composantes de Z.
Il n'est pas vrai que, réciproquement, si
XA
et
X2
sont tels que
?xI+x2(0=
?Xl(0?x2(0,
X4
et
X2
sont obligatoirement indépendantes (voir
M.
Giraultfl],
chap.
I).
On aura simplement dans ce cas
Fx1+xt(J?) =J
FXl(^
-
u)dFXt(u).
La transformation de Fourier fait donc correspondre au produit de
composition de
F4
par
F2
(noté
F*F2)
le produit des fonctions carac-
téristiques.
Le problème de l'arithmétique des lois de probabilités consiste à
rechercher, étant donnée une loi de probabilité totale
Fz(s),
toutes
les lois de probabilités de
Xi
et
X2
telles que
Fz=FxtiFXs;
ce qui
revient étant donnée la fonction caractéristique
<pz(0 à
rechercher
toutes les fonctions caractéristiques
cpXl(0 et
ÇK^O»
teI'es
que
cpz(tf)
=
cpVi(£) cpXa(£)
(ce que l'on appelle rechercher les diviseurs de
<pz(£J
ou les diviseurs
delà
loi initiale).
En particulier, si une telle décomposition est possible, à la
variable Z, on peut associer deux variables
^LL
et
X2
qui sont ses
composantes.
Notation. — On posera
log<pz(£)
=^z(t);
^
sera dite seconde
fonction caractéristique. On a tyz(t)
=
ùXi(t)-\-tyXs(t)
dans les
mêmes conditions.
Sauf notation contraire on supposera t réel.
FK
(x)
= Prob (X
<
x)
est une fonction continue à gauche
F
(a?) =
F(x —
o).
CHAPITRE J.
PROPRIÉTÉS
DE L\
FONCTION
CARACTÉRISTIQUE.
Donnons tout d'abord la formule de réciprocité de Fourier :
THÉORÈME
1.1.
—Si y(t)
est la fonction caractéristique de ta loi