
Ultrabac Terminale S - Exercice de spécialité du sujet Polynésie juin 2008                                               Page 1 sur 2  
Pour chacune des cinq propositions suivantes, indiquer si elle est vraie ou fausse et, 
donner une démonstration de la réponse choisie. Une réponse non justifiée ne rapporte 
aucun point. 
 
1. Soit n un entier naturel non nul quelconque.  
Proposition 1 : Les entiers n et 
 sont premiers entre eux. 
Voilà une question qui va être rapidement résolue car : 
n n
 
Comme il existe deux entiers 
u
 et 
v
 tels que 
u n v n
, alors en 
application du théorème de Bezout, les entiers non nuls 
 et n sont premiers entre 
eux.  
La proposition 1 est vraie. 
Différence entre le théorème de Bezout et le théorème de l'Identité de Bezout 
Le théorème de l'identité de Bezout énonce juste que si on appelle δ le PGCD de deux 
entiers non nuls a et b, alors 
Une combinaison linéaire de   et   est éga
il existe deux entiers   et   tels que  
a b
u v a u b v
. 
Le théorème de Bezout lui précise que si une combinaison linéaire 
 de deux 
entiers a et b est égale à 1, alors ceux-ci sont premiers entre eux. Leur PGCD est 1. 
Mais ce n'est pas parce qu'une combinaison linéaire 
 est égale à un nombre 
d que cela fait de celui-ci le PGCD de a et b. Toute combinaison linéaire 
 
serait alors un PGCD de a et b. Ce qui mettrait un sacré bordel ! 
 
2. Soit x un entier relatif.  
Proposition 2 :   
2
3 0  modulo 5 si et seulement si 1  modulo 
+ + ≡ ≡x x x
 
Modulo 5, x ne peut prendre que cinq valeurs : 0 ; 1 ; 2 ; 3 et 4. 
Dans chacun de ces cas, voyons ce que donne modulo 5 la somme 
2
x x . 
   Si  
≡x
  alors   
2 2
+ + ≡ + + ≡x x  
   Si  
≡x
  alors   
2 2
+ + ≡ + + ≡ ≡x x  
   Si  
≡x
  alors   
2 2
+ + ≡ + + ≡ ≡x x  
   Si  
≡x
  alors   
2 2
+ + ≡ + + ≡ ≡x x  
   Si  
≡x
  alors   
2 2
+ + ≡ + + ≡ ≡x x  
Conclusion : de tous ces calculs, nous déduisons l'équivalence : 
2
Ce sont les deux seuls cas possibles !
3 0  modulo 5 1  modulo 5 ou 3  modulo 5
+ + ≡ ⇔ ≡ ≡x x x x
 
La proposition 2 est fausse. 
 
 
3. Soit N un entier naturel dont l'écriture en base 10 est 
. 
Proposition 3 : Si N est divisible par 7, alors la somme 
 est divisible par 7.  
Si l'écriture en base 10 de l'entier naturel N est 
, alors nous avons : 
a b a
 
Petite précision : a et b sont des chiffres donc des entiers compris entre 0 et 9. 
Intéressons aux trois premières puissances de 10...modulo 7. 
Comme 
  alors  
≡
. 
On en déduit alors : 
2 2 3 3
La congruence est compatible avec l'élévation à la puissance.
10 3 9 2  modulo 7 et 10 3 27 6  modulo 7
≡ ≡ ≡ ≡ ≡ ≡
 
Modulo 7, il vient alors : 
( )
Car 7 et 9 sont congrus à 0 et 2 modulo 7.
N 1000 100 10 7
6 2 3 7
≡ × + × + × +
≡ × + × + × +
≡ × + × + ≡ × + × + ≡ × +
a b a
a b a
a b a b a b
 
Voilà un résultat très intéressant ! 
Or, si N est divisible par 7, alors il est congru à 0 modulo 7. Donc, nous avons alors : 
≡ × + ≡a b
 
Autrement dit, 7 divise aussi le produit 
2
. 
Or, comme 7 est premier avec le premier facteur 2, alors en application du théorème de 
Gauss, il divise nécessairement le second facteur 
. 
La proposition 3 est vraie. 
 
4. Le plan complexe est muni d'un repère orthonormal direct 
.  
Proposition 4 : La similitude directe de rapport 2, d'angle 
 et de centre le point d'affixe 
 a pour écriture complexe 
= + × + −
.  
Pour solutionner cette question, nous pourrions nous intéresser à la similitude directe f 
dont l'écriture complexe est : 
( )
= = + × + −
 
Nous déterminerions alors son rapport et son angle à partir des module et arguments de 
son coefficient directeur 
.  
Puis, nous testerions si le point d'affixe 
 est sa propre image par f.  
( )
( )
( ) ( )
1 2. 3 1 2. 3
1 3 1 3 . 3 3 . 3 1 3 . 3 1
+ + × −
− = + × − + − = − + + + − ≠ −
i
 
Ce qui nous permettrait de dire que la proposition 4 est fausse.