La comparaison des séquences des allèles des gènes tga1 chez le maïs et la téosinte montre un
certain polymorphisme mais surtout on trouve, en position 6 le codon AAT dans tous les allèles du
maïs et le codon AAG dans tous les allèles de téosinte.
Après traduction, la lysine présente dans la protéine tga1 du téosinte est remplacée par
l’asparagine dans la protéine du maïs.
Le changement d’acide aminé en position 6 confère des propriétés nouvelles à la protéine du
maïs par rapport à celle du téosinte. (la preuve n’en a pas été fournie)
Le rôle de TGA1 du maïs est de réduire l'épaisseur de la cupule
La domestication d’une espèce sauvage se traduit par la combinaison dans une espèce
cultivée de caractéristiques génétiques favorables pour la culture et parallèlement, par une
réduction de l’adaptation à la vie sauvage.
(Doc p. 257)
2- Une sélection scientifique des variétés cultivées
Dès le XVIème siècle, les plantes cultivées deviennent un enjeu scientifique et politique. Ces
variétés sont diffusées dans le monde. Les avancées scientifiques vont permettre d’optimiser
encore les qualités agronomiques de ces plantes, notamment :
- En 1676, la découverte du rôle sexuel des étamines et du pistil permet d’envisager les
croisements dirigés entre des plantes d’intérêt.
- De 1880 à 1910, la découverte des lois de Mendel permet d’envisager que les caractères
d’intérêt sont portés par des gènes, eux même portés par les chromosomes (Morgan).
Ceci facilite le travail d’analyse de croisement et d’obtention de plantes d’intérêt.
Document 2a b p. 248
Au fil des années, la sélection de ces variétés de plantes et l’absence de reproduction avec
la variété ancestrale ont contribué à modifier lentement le génotype. Ceci a contribué à
réduire la biodiversité spécifique (de l’espèce) : les plantes sont plus semblables
(sélectionnées), leurs cycles sont plus homogènes de façon à être rentables pour
l’Homme.
Le résultat de cette sélection est visible sous la forme d’une diversité biologique particulière : la
diversité variétale.
Variétés : Différentes formes d’une même espèce cultivée présentant des caractéristiques
sélectionnées suivant des critères définis par l’Homme : résistance aux maladies, nature des
réserves applications agro-alimentaires, industrielles …
Il faut aussi conserver cette forme de biodiversité car, comme les espèces sauvages, elles sont
une réserve potentielle de variabilité génétique.