La sélection scientifique des végétaux cultivés : l’hybridation contrôlée

La sélection scientifique des végétaux cultivés : l’hybridation contrôlée
La découverte des lois de l’hérédité à la fin du XIXème siècle a ouvert la voie à des programmes de sélection génétique contrôlée des
plantes cultivées.
En réalisant des croisements entre 2 variétés possédant chacune un caractère intéressant, on essaie d’obtenir une nouvelle variété hybride
cumulant les 2 caractères intéressants. Cette méthode est longue (plusieurs années) c’est pourquoi aujourd’hui, l’Homme manipule
directement le génome en introduisant un gène intéressant dans une plante ce qui forme un OGM.
Consignes :
1- Quel est l’intérêt de pratiquer des autofécondations répétées sur les plantes les plus intéressantes ? (document 1)
2- Faites l’interprétation chromosomique du croisement (= hybridation) du document 2. Pourquoi les plantes AB sont-elles toutes
identiques ?
3- Quelles seraient les caractéristiques de plantes issues du croisement des maïs hybrides entre eux ? Quels problèmes cela poserait-il à
l’agriculteur pour la culture de l’année suivante ?
4- A partir du document 3, discutez de la pertinence de la culture d’hybrides sur le plan de la biodiversité. Pourquoi est-il important de
maintenir une biodiversité variétale importante ?

Quelques chiffres :
En France, 1,7 million de tonnes de
pommes sont produites chaque année.
Dix variétés couvrent 93% de la
production. Toutes sont des variétés
dites « élite ».
Il est estimé que, depuis le début du
XXème siècle, 75% de la diversité
génétique des plantes cultivées ont
été perdus.
Aux Etats-Unis, 97% des variétés de
fruits et légumes ont été perdues.
Le gène A code la quantité de grains. Il
existe sous 2 allèles « A » dominant,
codant une grande quantité de grains
et « a » une faible quantité de grains.
Le gène B code l’arrivée à maturité des
grains. Il existe sous 2 allèles « B »
dominant, codant une maturité précoce
et «b » une maturité tardive.
A et B sont 2 gènes indépendants.