Cours de Daniel ZUPAN 2CASH (déc 2012) Les causes neurobiologiques de la dyslexie Fœtus : les neurones migrent dans les bonnes aires du cerveau. Chez le dys : des zones du cerveau s’activent moins bien, densité différente, formation d’ectopies. Si l’un des parents est dys, il y a 50% de chances pour que le bébé le devienne. Pour le dys, il y a plus d’activité dans l’hémisphère droit du cerveau. Michel HABIB et DEHAENE « la dyslexie à livre ouvert » Troubles pouvant être associés : - Dysorthographie : trouble de l’orthographe de base (pas de ponctuation, lettre majuscule au milieu d’un mot…) - Dysgraphie : trouble persistant du geste graphique (appui trop fort sur le crayon, affecte la forme des lettres…) - Dyspraxie : trouble spécifique du développement moteur (difficultés à ramper, s’assoir, se mettre en équilibre, précision du geste, coloriage…) - Dysphasie : trouble spécifique sévère et durable du développement du langage (installation du langage très lente, parole déformée, difficulté de compréhension…) - Dyscalculie : difficulté précoce de dénombrer (difficulté de faire des calculs simples, de mémoriser les tables d’addition, de multiplication…) - Dyschronie : perception altérée du temps (ne perçoit pas jour, semaine, mois ; confusion jour / heure ; grande fatigabilité ; pas de conscience stable du temps qui passe) - Troubles déficitaires de l’attention : pathologie hautement handicapante. Pour les hyperactifs : 2% des enfants d’âge scolaire (manque d’attention soutenue, grande impulsivité, incapacité à se concentrer, difficulté marquée à obéir, instable émotionnellement, difficultés scolaires importantes… mais… souvent un potentiel intellectuel créatif supérieur à la moyenne)