On peut alors appliquer le a) qui nous dit que 9 = pgcd(a, b) doit diviser ppcm(a, b) = 116, ce qui n’est pas le cas
(116 = 9.12+8). Conclusion : il n’existe pas de couple d’entiers relatifs (a, b) v´erifiant le syst`eme pgcd(a, b)=9
ppcm(a, b) = 116 .
2) Soit aet bdeux entiers strictement positifs tels que pgcd(a, b) = 9 et ppcm(a, b) = 117.
a) Par d´efinition, le pgcd de deux entiers divise ces deux entiers, donc 9 = pgcd(a, b) divise aet b: il existe donc deux
entiers strictement positifs a0et b0tels que a= 9a0et b= 9b0.
b) Pour tous A,B,Centiers naturels, on a les relations vues en cours pgcd(AC, BC) = C×pgcd(A, B); ppcm(AC, BC) =
C×ppcm(A, B); pgcd(A, B)×ppcm(A, B) = A.B. Par cons´equent, on a d’une part 9 = pgcd(a, b) = pgcd(9.a0,9.b0) =
9 pgcd(a0, b0), donc pgcd(a0, b0) = 1; d’autre part 117 = ppcm(a, b) = ppcm(9.a0,9.b0) = 9 ppcm(a0, b0), donc ppcm(a0, b0) =
117/9 = 13; et finalement a0b0= pgcd(a0, b0)×ppcm(a0, b0) = 1 ×13 = 13. On a donc : pgcd(a0, b0) = 1;
ppcm(a0, b0) = 13; et a0b0= 13.
c) L’entier 13 ´etant premier, on doit avoir (a0et b0sont positifs) (a0, b0) = (1,13) ou (a0, b0) = (13,1). Par suite, on
trouve que les seules valeurs possibles du couple (a, b) = (9.a0,9.b0) sont (9,117) ou (117,9). Il est ´evident que ces
deux couples sont bien solutions du probl`eme.
Exercice 3. Moyenne arithm´etico-harmonique, 8.5pts. On se donne a0> b0>0 et on consid`ere la suite r´ecurrente
(an, bn)n≥0d´efinie pour n∈Npar an+1 =an+bn
2,bn+1 =2anbn
an+bn
. A ce stade, il n’est pas clair que cette suite soit
bien d´efinie puisque l’on divise par an+bnqui pourrait ˆetre nul.
1) a) Pour n∈N, on consid`ere la propri´et´e Hn:anet bnsont bien d´efinis et strictement positifs. Il est manifeste que
H0est vraie. Supposons que pour un n∈N,Hnsoit vraie. Alors (an+bn)/2 est bien d´efini et strictement positif, de
mˆeme que 2anbn/(an+bn) comme quotient de nombres strictement positifs. Donc Hn+1 est vraie et on conclut avec
le principe de r´ecurrence.
b) Pour n∈N, on a
an+1 −bn+1 =an+bn
2−2anbn
an+bn
=(an+bn)2−4anbn
2(an+bn)=a2
n+b2
n+ 2anbn−4anbn
2(an+bn)=(an−bn)2
2(an+bn)
qui est bien positif car le carr´e du num´erateur est positif et an+bn>0 (car an,bn>0). Ceci montre bien que
an+1 >bn+1.
2) a) Si n∈N∗, on a an+1 −an= (bn−an)/260 d’apr`es 1) b) appliqu´ee avec “n” = n−1>0 (n>1). Par
ailleurs, on a bn+1 −bn=2anbn
an+bn−bn=bn(an−bn)/(an+bn)>0 pour la mˆeme raison (on peut aussi dire que
bn+1/bn=2an
an+bn
>1 puisque an>bnet conclure avec la stricte positivit´e de bn). En conclusion, la suite (an)n≥1
est d´ecroissante et la suite (bn)n≥1est croissante.
b) La suite (an)n≥1est d´ecroissante et `a termes (strictement) positifs (cf. 1) a)), donc converge d’apr`es le th´eor`eme
de convergence pour les suites monotones. De plus, on a, pour n∈N∗,bn6an6a0, grˆace `a 1) b) (n>1) et `a la
d´ecroissance de la suite (an)n≥1. Ainsi, la suite (bn)n≥1est croissante et major´ee par a0(qui ne d´epend bien sˆur pas
de n), donc converge elle aussi toujours d’apr`es le th´eor`eme de convergence pour les suites monotones. On note Ala
limite de la suite (an)n≥1et Bla limite de la suite (bn)n≥1.
c) D’apr`es les r´esultats sur les limites et les additions et les multiplications, on peut passer `a la limite dans l’´egalit´e
an+1 = (an+bn)/2 pour obtenir A= (A+B)/2, soit A=B. Les deux suites (an)n≥1et (bn)n≥1ont donc la mˆeme
limite, not´ee x=A=B.
3) a) Pour n∈N, on a an+1bn+1 =an+bn
2×2anbn
an+bn
=anbn, ce qui montre que le produit anbnne d´epend pas de
ncar la suite (anbn) est constante: pour tout n∈N,anbn=a0b0.
b) On passe `a la limite dans l’´egalit´e pr´ec´edente : comme an→xet bn→x, on en d´eduit que x2=a0b0. De plus, x
est positif car an→xet an>0 pour tout n(passage `a la limite dans les in´egalit´es larges). Donc, x=√a0b0.
On notera que la moyenne arithm´etico-harmonique est en fait la moyenne g´eom´etrique. Notons ´egalement que si
l’on part de a0=y > 0 et b0= 1, cela nous fait un moyenne d’approcher num´eriquement √y=√a0b0en utilisant
uniquement des additions, multiplications et divisions (comparer avec la m´ethode de H´eron).
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