CLINIQUE DE TRANSPLANTATION MULTIORGANE LIGNES DIRECTRICES – GESTION DES COMMUNICATIONS DANS LES MÉDIAS TRADITIONNELS ET SOCIAUX DANS LE CONTEXTE D’UNE TRANSPLANTATION INFORMATIONS ET PROCÉDURES À L’INTENTION DU PERSONNEL SOIGNANT MISE EN CONTEXTE L’avènement des médias sociaux et la croissance de l’utilisation des appareils mobiles au sein des établissements de santé et de services sociaux confrontent l’ensemble du personnel du CHUM aux enjeux éthiques relatifs à la confidentialité et à la protection de la vie privée des patients, de leurs proches et du personnel soignant. Témoins de l’importance que revêt la communication des récits de vie pour les personnes qui sont en attente d’un don d’organe ou qui ont subi une transplantation, nous souhaitons sensibiliser tous les acteurs afin qu’ensemble nous adoptions des pratiques de communication qui soient respectueuses à la fois des patients et du personnel soignant. La publication de photos, de vidéos ou de commentaires dans les médias sociaux, par le biais d’appareils mobiles, est permise au CHUM. Toutefois, ces communications doivent être soucieuses de favoriser le respect de tous. Dans le but de maintenir la confidentialité et le respect de tous, nous vous proposons les lignes directrices suivantes, qui s’appliquent au personnel et aux clientèles de la clinique de transplantation multiorgane. Nous voulons tracer certaines balises qui nous aideront à travailler dans le respect de nos valeurs professionnelles, telles que la protection de l’intégrité et de la dignité humaine ainsi que le respect de la confidentialité et de la vie privée des donneurs, des receveurs, de leurs proches et de leurs familles. PROCÉDURES À SUIVRE LORS DE L’INSCRIPTION DU PATIENT SUR LA LISTE D’ATTENTE D’UNE TRANSPLANTATION • E n personne : expliquer et remettre à la personne en attente et à sa famille les lignes directrices de la Gestion des communications dans les médias traditionnels et sociaux dans le contexte d’une transplantation. • P ar téléphone : advenant que le patient soit dans l’impossibilité de se déplacer, lui expliquer les lignes directrices de la Gestion des communications dans les médias traditionnels et sociaux dans le contexte d’une transplatantion. Il est important de faire parvenir le document au patient par courriel, par la poste ou par télécopieur. LORS DE LA MISE SUR LISTE PRIORITAIRE • E n personne : expliquer et remettre à la personne en attente et à sa famille les lignes directrices suivantes de la Gestion des communications dans les médias traditionnels et sociaux dans le contexte d’une transplantation. • P ar téléphone, advenant que le patient soit dans l’impossibilité de se déplacer, lui expliquer les lignes directrices suivantes de la Gestion des communications dans les médias traditionnels et sociaux dans le contexte d’une transplantation. Il est important de faire parvenir le document au patient par courriel, par la poste ou par télécopieur. APRÈS LA TRANSPLANTATION Nous recommandons aux patients d’attendre de 7 à 10 jours après la transplantation avant de faire des sorties publiques, que ce soit dans les médias sociaux ou traditionnels. Nous vous encourageons à informer les patients des risques associés à une sortie médiatique trop précoce. Voici quelques arguments qui pourraient vous aider dans cette démarche. Pourquoi nous prescrivons un temps d’attente de 7 à 10 jours? • P ar respect de la confidentialité du donneur et du deuil éprouvant vécu par les proches de la famille du donneur. Nous encourageons les patients à faire preuve de prudence lorsqu’ils discutent avec un journaliste ou encore lorsqu’ils utilisent les médias sociaux. Par exemple, nous recommandons d’éviter de donner la date de la réception de l’appel pour la transplantation. Nous suggérons de rester vague : « dans la semaine du… » ou « dans le mois de… ». • P our le bien-être du patient qui est en convalescence. Considérant que les 7 à 10 premiers jours après la transplantation représentent une période critique, il pourrait être difficile, voire épuisant, de devoir gérer les demandes d’entrevues et l’insistance de certains journalistes. Imaginez que l’état de santé du patient se détériore, il pourrait devenir difficile et demandant pour le personnel et le patient de gérer les demandes et questions des médias. • P our concentrer ses énergies sur la guérison. L’expérience nous a appris l’importance de prendre son temps. Lorsque le patient est en meilleure forme physique, il peut présenter son expérience de façon constructive. Pour le patient, attendre quelques semaines avant de conter son histoire de greffe peut avoir un effet plus positif sur la population, tout en respectant le deuil des proches du donneur.