L’adaptation cardio-respiratoire à l’effort physique La circulation pulmonaire et la circulation générale sont disposées en série ce qui permet la recharge en dioxygène de l’ensemble du volume sanguin Le cœur est cloisonné. La circulation du sang dans le cœur et dans les vaisseaux se fait à sens unique La distribution du sang en parallèle dans la circulation générale permet à chaque organe de recevoir du sang artériel dont la concentration en dioxygène est maximale Au niveau des poumons : Une recharge accrue du sang en O2 Fréquence respiratoire (Fr) : Volume courant (Vc) : Débit ventilatoire (= Fr x Vc) : Les muscles ont extrait plus de dioxygène du sang artériel au cours de l’effort physique donc la concentration en O2 du sang veineux devient très faible. L’augmentation du débit ventilatoire permet une entrée plus importante de dioxygène au niveau des poumons, ce qui assure la saturation du sang en dioxygène Au niveau du cœur : Une augmentation du débit cardiaque Fréquence cardiaque (Fc) : Volume systolique (Vs) : Débit cardiaque (= Fc x Vs) : L’accroissement du débit cardiaque permet d’augmenter l’apport sanguin au niveau de certains organes comme les muscles Au niveau des organes qui ne sont pas impliqués dans l’effort comme les reins, le foie, les intestins : Une baisse du débit sanguin Cette baisse du débit sanguin est due à : • la fermeture des sphincters précapillaires de ces organes • la vasoconstriction des artérioles irriguant ces organes Au niveau des muscles qui sont les effecteurs de l’effort physique : Un apport préférentiel et accru en dioxygène Le débit sanguin musculaire augmente grâce à une redistribution du sang dans l’organisme permise par la disposition en parallèle des organes Cette augmentation du débit sanguin est due à : • l’ouverture des sphincters précapillaires des muscles • la vasodilatation des artérioles irriguant les muscles