Devenir du génome VIH-1 : du transport intracellulaire jusqu`à l

Devenir du génome VIH-1 : du transport
intracellulaire jusquàlintégration
Nathalie Arhel
Pierre Charneau
Institut Pasteur,
25-28 rue du Dr-Roux,
75724 Paris, France
Adresse actuelle :
Université clinique dUlm,
Institut de virologie Albert-Einstein-Allee
11, 89081 Ulm, Allemagne
Résumé. Létude des étapes précoces de linfection VIH-1 est nécessaire pour
comprendre comment le virus interagit avec la machinerie cellulaire afin
dusurper les fonctions dont il a besoin pour se répliquer. Les connaissances
acquises dans ce domaine sont dune grande importance dans la mise en
place de nouvelles stratégies antivirales, ainsi que dans lélaboration de vec-
teurs de transfert de gène dérivés du VIH-1 dont les étapes précoces sont iden-
tiques à celles du VIH-1. Cette revue présente notre connaissance actuelle des
étapes du cycle réplicatif du VIH-1 depuis son entrée dans la cellule jusquà
son intégration dans la chromatine de la cellule-cible.
Mots clés
:
VIH-1, transport viral, import nucléaire, ADN Flap,
rétrotranscription
Abstract. The study of the early steps of HIV-1 infection is necessary to
understand how the virus interacts with the cellular machinery to usurp the
functions it requires for its replication. Our understanding in this field is criti-
cal for the establishment of new antiviral strategies and the development of
gene transfer vectors derived from HIV-1 whose early steps are identical to
those of HIV-1. This review aims to present our current understanding of the
first part of the HIV-1 replication cycle, from its entry into the cell to its inte-
gration in the host cell chromatin.
Keywords
:
HIV-1, viral transport, nuclear import, DNA Flap, reverse
transcription
Introduction
Le prix Nobel de médecine de lannée 2008 a récompensé
la découverte de lagent responsable du syndrome de
limmunodéficience acquise (sida), le VIH-1 [1]. À cette
découverte ont succédé 25 années de recherche dont
lampleur sans précédent a permis de caractériser de nom-
breuses étapes clés du cycle réplicatif du VIH-1 et de
développer des approches thérapeutiques qui, bien quen-
core inefficaces en termes déradication du virus, ont pu
changer la donne pour les patients infectés par le VIH.
La réplication du VIH-1 dépend entièrement de son accès
au noyau de la cellule-cible et de son intégration dans la
chromatine. Cependant, pour atteindre son site de réplica-
tion, le virus doit faire face à une série dobstacles. Après
son entrée dans la cellule, le VIH-1 doit tout dabord tra-
verser le cytoplasme afin datteindre la membrane
nucléaire. Mais la taille du virus exclut sa diffusion passive
dans le cytoplasme dense et visqueux de la cellule, et
implique le besoin dun transport cytoplasmique actif.
Ensuite, le virus doit pouvoir traverser la membrane
nucléaire afin daccéder à la chromatine. Alors que la plu-
part des autres rétrovirus sont dépendants de la désagréga-
tion de la membrane nucléaire afin daccéder au noyau, le
VIH-1 (ainsi que les autres lentivirus) bénéficie dun import
nucléaire actif de son génome via un routage intracytoplas-
mique bien défini suivi de la translocation du génome viral
au travers les pores nucléaires intacts du noyau interpha-
sique [2]. Ainsi, le VIH-1 se distingue de la plupart des
autres rétrovirus par sa capacité unique à sintégrer et se
répliquer de manière efficace dans des cellules-cibles qui
ne se divisent pas, comme les macrophages [3, 4].
En comparaison aux autres étapes du cycle réplicatif du
VIH-1, peu détudes se sont consacrées au devenir des
Virologie 2009, 13 (1) : 27-35
doi: 10.1684/vir.2009.0226
revue
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complexes réplicatifs depuis leur présence dans le cyto-
plasme suite à la fusion avec la membrane plasmique de
la cellule, jusquà leur intégration dans la chromatine.
De plus, les études qui sy sont consacrées ont parfois
conduit à des conclusions trompeuses voire inexactes, à
cause dhypothèses de départ contraignantes, de méthodes
expérimentales inadaptées au VIH-1, ou tout simplement
doutils pas encore assez performants pour permettre une
étude fine du comportement des complexes intracellulaires
peu nombreux du VIH-1 durant les étapes précoces de sa
réplication. Le but de cette revue est dexposer notre
connaissance actuelle des étapes précoces de linfection
par le VIH-1, depuis les événements immédiatement post-
fusion jusquà son intégration dans lADN cellulaire.
Devenir du génome VIH-1 dans la cellule
Le génome des virions VIH-1 consiste en deux molécules
identiques dARN simple brin. Ces molécules dARN inte-
ragissent avec des protéines virales : la nucléocapside
(NC), la transcriptase inverse (RT), et lintégrase (IN).
Après son entrée dans la cellule, le génome ARN est
converti en double brin dADN durant le processus de
rétrotranscription (ou transcription inverse) qui utilise les
fonctions polymérase et RNase H de la RT ainsi que les
nucléotides cellulaires. Les complexes VIH-1 intracyto-
plasmiques depuis leur entrée dans la cellule jusquà
lachèvement de la rétrotranscription sont appelés « com-
plexes de rétrotranscription » (RTC) (figure 1). La rétrotran-
scription est entièrement achevée avant limport dans le
noyau et lintégration dans la chromatine [5]. Les com-
plexes VIH-1 intracellulaires rétrotranscrits et jusquà leur
intégration dans la chromatine sont alors appelés com-
plexes de pré-intégration (PIC, figure 1). Après intégration,
le provirus est transcrit en ARN messagers (ARNm), qui
permettent la production de protéines virales, et en ARN
génomiques, qui seront à leur tour incorporés dans les
virions nouvellement produits.
Devenir de la capside VIH-1
dans la cellule
Le modèle du cycle de réplication du VIH-1 couramment
accepté stipule que le virus subit la perte de sa capside
(décapsidation) immédiatement après son entrée dans le
cytoplasme. Cette décapsidation post-fusion serait, selon
ce modèle, létape clé pour déclencher la rétrotranscription
rendue dès lors possible par le libre accès des nucléotides
cytoplasmiques au RTC. Cependant, les étapes limitantes
de la rétrotranscription, telles que les pauses de polyméri-
sation, les transferts de brins, et la formation de lADN Flap
(voir ci-dessous), nécessitent au contraire le maintien dune
Virion
RTC
RTC
RTC
PIC
Microtubules
Filaments
d’actine
Filaments
d’actine
Pore nucléaire
Membrane
plasmique
Figure 1. Modèle des étapes précoces de linfection VIH-1 indiquant la terminologie utilisée pour désigner les différents complexes VIH-1.
Les virions VIH-1 pénètrent la cellule par fusion puis traversent le réseau dactine qui sous-tend la membrane plasmique. Lenvironnement
métabolique du cytoplasme et la présence des nucléotides, qui accèdent librement au génome viral au travers la cage de capside,
déclenche la rétrotranscription. Les complexes de rétrotranscription (RTC), qui possèdent encore la capside virale, se déplacent sur les
microtubules vers le noyau. Les RTC sont alors transférés sur les filaments dactine qui entourent le noyau, pour enfin samarrer aux
pores nucléaires. Lachèvement de la rétrotranscription conduit à la décapsidation et la formation des complexes de pré-intégration (PIC)
qui sont désormais de taille compatible à la translocation par le pore nucléaire.
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haute concentration de RT autour des intermédiaires du
génome [6, 7]. Chaque virion ne contient que 80 à
120 copies de RT [8], ce qui laisse supposer quune déca-
psidation immédiatement post-fusion conduirait à la diffu-
sion passive de ces enzymes dans lensemble du cyto-
plasme et rendrait la rétrotranscription impossible. Par
ailleurs, la cage de capside est un arrangement protéique
dhexamères et de pentamères de capside (p24) comportant
des espacements de 25 à 100 Å [9], et donc entièrement
perméable aux nucléotides dont la taille est de lordre de
quelques ångströms. Ainsi, lhypothèse de la nécessité de
la décapsidation afin de déclencher la rétrotranscription ne
serait pas pertinente.
En accord avec ces observations, des études de microscopie
montrent que les protéines de capsides ne sont pas disper-
sées dans le cytoplasme après lentrée virale, comme il
serait attendu dune décapsidation précoce, mais saccumu-
lent de manière transitoire à la membrane nucléaire [5]. Par
ailleurs, une technique de microscopie électronique à
balayage sur noyaux décapés montre que ces protéines de
capsides ne sont pas monomériques, mais assemblées sous
forme de cage de capside intègre, issue directement du
« core » de la particule (figure 2) [5], et contenant le génome
viral rétrotranscrit [5, 10]. La disparition des capsides vira-
les entre 24 et 48 heures après infection coïncide avec la
synthèse de lADN viral complet et à lentrée de lADN
viral dans le noyau [5, 11, 12], indiquant que le virus perd
sa capside avant dentrer dans le noyau. Cette étape de déca-
psidation est dailleurs impérative étant donné la taille de la
capside qui excède le diamètre du pore nucléaire.
Le maintien de la cage de capside pendant la totalité de la
rétrotranscription implique donc que la capside VIH-1 est
la structure virale qui interagit avec la cellule hôte pendant
lensemble du transport cytoplasmique et de lamarrage au
pore nucléaire.
Transport cytoplasmique du VIH-1
Durant leur cycle réplicatif, les virus doivent pouvoir se
déplacer de la membrane plasmique à leur site de réplica-
tion puis de nouveau à la membrane plasmique afin de pou-
voir se propager. La diffusion passive dans le cytoplasme
étant très inefficace et conduisant rarement à la destination
requise, les virus ont développé des mécanismes leur per-
mettant dusurper la machinerie cellulaire de transport, nor-
malement destinée au transport de protéines et de vésicules
cellulaires [13].
Le transport actif cytoplasmique est assuré par le cytosque-
lette de la cellule, qui comporte les filaments dactine (ou
microfilaments), les filaments intermédiaires, et les micro-
tubules. Ces filaments protéiques sétendent dans tout le
cytoplasme avec des zones de réseau plus denses et permet-
tent aux cellules de sadapter à leur environnement, tout en
assurant le transit des nombreuses structures et molécules
dans le cytoplasme. Les filaments intermédiaires sont prin-
cipalement impliqués dans le maintien de la structure cel-
lulaire face aux déformations mécaniques. Nétant pas
polarisés, ils nassurent pas de transport directionnel.
Les filaments dactine se concentrent essentiellement en
périphérie de la cellule et au pourtour du noyau. Ces fila-
ments de 7-9 nm dépaisseur assurent les transports actifs
cytoplasmiques sur de courtes distances, soit par la poly-
mérisation de lactine monomérique, soit par les protéines
motrices des filaments dactine, appelées myosines.
Les microtubules, quant à eux, sont plus épais (25 nm de
diamètre) et sétendent de la périphérie de la cellule au cen-
tre dorganisation des microtubules (MTOC). Ils assurent
un transport actif sur de longues distances, soit de la péri-
phérie de la cellule au centre cellulaire (mouvement rétro-
grade) par la dynéine, soit du centre de la cellule vers la
périphérie (mouvement antérograde) par la kinésine.
Limplication des filaments dactine ou des microtubules
dans le transport dun virus vers son site de réplication est
souvent établie par lutilisation de drogues dépolymérisan-
tes et lobservation de leur effet sur linfection virale. De par
leur effet concomitant sur de nombreuses fonctions cellu-
laires, telles que la mitose, le transport de vésicules et
linteraction avec lenvironnement cellulaire, ces drogues
conduisent à des résultats souvent difficiles à interpréter.
Dans le domaine du VIH-1, lutilisation de drogues affec-
tant la polymérisation du cytosquelette au moment de
linfection a donné des résultats contradictoires, ne permet-
tant pas de démontrer de façon certaine limplication dun
moteur cellulaire. Par ailleurs, une même drogue peut avoir
des effets différents en fonction du moment de linfection
auquel elle est ajoutée [14, 15]. Ainsi, lutilisation des dro-
gues affectant la polymérisation de lactine ou des micro-
tubules peut conduire à des résultats contradictoires selon
leur utilisation expérimentale, et ne procure pas les détails
mécanistiques recherchés.
Lavènement de limagerie dynamique couplée au suivi de
particules uniques a ouvert la voie à une étude mécanis-
tique fine de limplication du cytosquelette dans linfection
VIH-1. En 2002, le marquage de la protéine virale Vpr a
permis la première observation de linfection VIH-1 en
cellules vivantes et a démontré limplication des micro-
tubules dans le transport actif des virus vers le noyau
[10]. Cependant, la nature encombrante de la GFP qui
conduit à une perte dinfectivité lors de sa fusion génétique
dans gag/pol,etlinaccessibilité de plusieurs étapes de
linfection VIH-1 par le marquage de Vpr, notamment les
événements intranucléaires, témoignent des limites de cette
étude. Plus récemment, le marquage de lintégrase (IN), qui
est la seule protéine virale pour laquelle une association
avec le génome viral jusquà son intégration est bien éta-
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blie, par linsertion dune courte séquence peptidique qui
interagit de manière spécifique avec un dérivé de la fluo-
rescéine appelé FlAsH (Fluorescein Arsenical Helix bin-
der, bis-EDT adduct), a permis de suivre le devenir du
génome VIH-1 depuis son entrée dans la cellule jusquà
son intégration [15]. Ainsi, par une méthode qui sappuie
sur lobservation des complexes VIH-1 individuels par
imagerie dynamique en 3D et sur le suivi semi-automatisé
de particules par un logiciel informatique, les virus indivi-
duels ont pu pour la première fois être suivis depuis leur
entrée dans la cellule jusquà leur intégration dans le noyau
(figure 3) [15-17].
Les données cinétiques ainsi obtenues ont permis de décrire
de nouvelles étapes dans le cycle précoce de linfection
VIH-1. Tout dabord, les virus utilisent le réseau microtu-
bule pour un transport rapide et sur de longues distances
vers le noyau [10, 15]. Ce mouvement rectiligne dirigé
atteint des vitesses de 1 μm/s et transporte les virus depuis
la membrane plasmique jusquà la périphérie du noyau.
Bien quune accumulation au MTOC du VIH-1 entrant ait
été décrite [10], laccès des complexes VIH-1 aux pores
nucléaires nimplique ni leur accumulation au MTOC, ni
leur transition directe des microtubules à la membrane
nucléaire [15]. En effet, au voisinage de la membrane
nucléaire, le déplacement des virus devient plus lent et cur-
viligne, traduisant la transition des complexes VIH-1 sur un
autre réseau, les filaments dactine. Cette implication des
filaments dactine à proximité de la membrane nucléaire est
confirmée par lutilisation dinhibiteurs de lactine, et par
lobservation de la co-localisation des complexes viraux et
du réseau dactine par microscopie à fluorescence et
microscopie électronique à balayage [5, 15]. Ainsi le trans-
port cytoplasmique du VIH-1 résulte des transitions suc-
cessives entre un mouvement rapide et dirigé dépendant
des microtubules [10, 15], suivi dun mouvement plus
lent mais aussi dirigé dépendant des filaments dactine à
la membrane nucléaire [15], avant lassociation des virus
à la membrane nucléaire.
Limplication des filaments dactine et des microtubules
dans linfection VIH-1 a récemment été confirmée et pré-
cisée par trois études utilisant un criblage extensif à base
3,33 µm
A
1,25 µm
B
0,1 µm
npc
npc
Marquage anti-capside VIH - 1
C
Figure 2. Observation par microscopie électronique à balayage de
complexes VIH-1 à la surface de noyaux décapés (technique décrite
dans [5]). (A) Le décapage de cultures cellulaires fixées laisse appa-
raître les noyaux entourés de restes du cytosquelette. (B) Les pores
nucléaires apparaissent comme de petites structures globulaires ou,
plus précisément, en forme danneau sur toute la surface du noyau.
Le décapage emporte parfois le nucléole, laissant une cavité dans
laquelle on aperçoit la chromatine. (C) Après infection avec des
virus dépourvus dADN Flap, on observe des structures amarrées
aux pores nucléaires (npc) qui ressemblent à des capsides virales
et sont identifiées par un marquage spécifique anti-capside VIH-1.
Il sagit donc de capsides VIH-1 intègres (indiquées par une flèche)
issues directement du core de la particule virale.
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dARN interférence afin didentifier les facteurs cellulaires
requis pour linfection VIH-1 [18-20]. Ces études ont per-
mis didentifier plusieurs protéines impliquées dans le
modelage de lactine et des microtubules et requises à
linfection VIH-1 (tableau 1).Limplication mécanistique
de ces protéines dans le transport du VIH-1 et leur inter-
action avec une ou plusieurs protéines virales restent à
démontrer.
Amarrage au pore nucléaire
et rétrotranscription
Le transport des complexes VIH-1 à la membrane nucléaire
est très rapide (moins de 2 heures) [11, 15, 21]. Une fois
arrivés au voisinage de la membrane nucléaire, les virus se
détachent des filaments dactine pour samarrer aux pores
nucléaires [15]. Les complexes se distribuent alors de
manière relativement uniforme autour de la membrane
nucléaire, ce qui est caractéristique du mouvement actine-
dépendant qui précède lamarrage au pore nucléaire.
Les mécanismes impliqués dans cette transition et le site
dassociation des complexes avec le pore nucléaire ne
sont pas connus. Cependant, la continuité qui existe entre
les filaments dactine et les filaments cytoplasmiques du
pore nucléaire [22, 23] laisse supposer une transition
directe du virus entre les deux. Par ailleurs, lamarrage
des complexes VIH-1 aux pores nucléaires se caractérise
par un mouvement de vibration confiné dans lespace
[15], ce qui serait concordant avec une interaction avec
les filaments flexibles du pore, ou la propriété dynamique
de certaines nucléoporines.
Le processus de rétrotranscription est, en comparaison au
transport cytoplasmique du génome viral, beaucoup plus
Figure 3. Les trajectoires de centaines de complexes VIH-1 individuels dans les cellules infectées ont pu être analysées en combinant
imagerie dynamique (en 3 dimensions, 3D) à un logiciel semi-automatisé de suivi de particules [5]. Les trajectoires de complexes viraux
intracellulaires VIH-1 sont représentées en couleurs différentes et superposées sur les noyaux des cellules (représentation 2D à gauche,
et 3D à droite).
Tableau 1. Prote
´ines implique
´es dans la re
´gulation du cytosquelette et implique
´es dans l’infection VIH-1 [18, 19].
Élément du cytosquelette impliqué Protéine identifiée Fonction
Actine Flightless I (FliI) Gelsoline, modelage de lactine
SPTAN1 Spectrine, réticulation de lactine
SPTBN1 Spectrine, réticulation de lactine
KLHL1 Interaction avec lactine
AKAP13 Facteur déchange de nucléotides (NEF), régule la formation des
fibres de stress dactine
NCKAP1 Association avec les protéines WAVE qui régulent lorganisation
de lactine
TAGLN-2 Protéine putative de la réticulation de lactine
Microtubules MID1IP1 Regroupement et stabilisation des microtubules
Calpain 6 Stabilisation des microtubules et organisation du cytosquelette
MAP 4 Polymérisation des microtubules et stabilité
RP3-355C18.2 Tubuline tyrosine ligase (TTL) putative
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