Partie I : La Chine et le monde depuis le « mouvement du 4 mai 1919 »
Exercice amorce : Comparez la situation décrite par l’affiche 1 p. 250 et celle montrée par la
photo 2 p. 251. Que pouvez-vous en déduire de l’évolution de la situation de la Chine depuis
le début du XX
ème
siècle ?
La première affiche montre l’Empire du Milieu sous les coups de la domination étrangère. En
effet, le territoire est partagé entre les différentes puissances occidentales : la Russie, la
Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France qui se partagent des concessions et des ressources
chinoises à l’aide et avec l’accord des gouvernants impériaux comme le montre les critiques
faites contre les personnels chinois accusés de corruption, d’incompétence, d’être dépendant
de l’opium ce qui fait qu’ils sont rendus responsables de la faiblesse du pays et de son
incapacité à lutter contre les puissances occidentales.
La photo des Jeux Olympiques de 2008 fait référence à une Nation capable d’accueillir le
monde sur son territoire, de faire apparaître ses capacités, sa richesse et sa puissance et la
performance de ces athlètes aux yeux du monde entier, dans un spectacle grandiose.
La différence entre les deux documents montre que la Chine est passée du statut de puissance
dominée à celui de puissance avec laquelle il faut compter aussi bien sur le plan diplomatique,
culturel, qu’économique.
Problématique : Comment la Chine, sous influence occidentale au début du XX
ème
siècle,
est-elle devenue une puissance communiste tout en étant aujourd’hui parmi les plus grands
leaders du monde ?
I. Un pays sous la dépendance des puissances étrangères (1919-1949)
A. Le « mouvement du 4 mai 1919 », s’affranchir de la domination occidentale
Documents à utiliser : carte p. 253, document 1 p. 252, carte p. 254, documents 1 et 2 p. 254,
le mouvement du 4 mai, un mouvement patriotique ? (L. Bianco, comment la Chine est
devenue communiste, L’Histoire n° 300, p. 77).
Document 1 : le mouvement du 4 mai, un mouvement patriotique ?
[…] Le nationalisme, toujours lui, rend compte d'un autre paradoxe : celui du mouvement du
4 mai 1919, manifestation patriotique qui a correspondu à une mise en cause radicale de la
civilisation chinoise. Que s'est-il passé ? Dès que sont connues en Chine les nouvelles de la
conférence de la paix à Versailles, des étudiants descendent dans la rue à Pékin pour protester
contre la décision de transférer au Japon les droits concessions ferroviaires, base de Qingdao,
etc. que l'Allemagne avait acquis deux décennies auparavant en 1898 dans la province du
Shandong. Bientôt le mouvement s'étend, gagne les milieux commerçants et ouvriers. Il
donne force au courant iconoclaste des modernisateurs, Chen Duxiu en tête, qui, contre la
tradition nationale, exaltent la raison, la science et la démocratie pour sauver la nation. […]
Source : L. Bianco, comment la Chine est devenue communiste, L’Histoire n° 300, p. 77
Questions :
1. Quel est la situation politique et économique de la Chine à la fin de la Première Guerre
mondiale ?
La Chine est devenue une République depuis la Révolution de 1912. Elle est dirigée par Yuan
Shikai. Cependant, la République ne parvient pas à mettre fin aux traités qui ont donné une
grande partie du territoire aux puissances occidentales. Ce sont les concessions qui ont été
octroyées aux puissances occidentales à la fin des années 1890, notamment après les guerres
de l’opium avec l’Angleterre.
De plus, à partir de 1916, les « seigneurs de la guerre » contrôlent des régions entières de
Chine laissant peu de marges de manœuvre au nouvel Etat républicain mis en place en 1912.
La situation politique et économique de la Chine est donc marquée par la dépendance
vis-à-vis de l’Occident.
De plus, à la fin de la 1GM, des territoires qui avaient été octroyés comme concession
allemande et qui, selon les accords passés avec la France et la GB auraient revenir à la
Chine sont cédées au Japon ce que les Chinois ont beaucoup de mal à admettre, se sentant
trahis et humiliés par les Occidentaux.
2. Quel événement qui n’est pourtant pas le premier marque un refus massif de
l’occupation occidentale ?
Le 4 mai 1919, à Pékin, a lieu une manifestation d’étudiants et d’intellectuels chinois qui
refusent les conclusions du traité de Versailles concernant les concessions allemandes de
Jiaozhou et Weihai et de transférer au Japon les droits des concessions ferroviaires. Le
mouvement, malgré la répression dans les rues de Pékin, se propagent à l’ensemble des villes
de Chine et gagne le milieu des commerçants et des ouvriers. Shanghai est la deuxième ville
la plus touchée par le mouvement. (Voir le document 2 p. 254)
3. Qui sont les personnes qui participent à ce mouvement et sur quelles idées
s’appuient-elles ?
Les personnes touchées par le mouvement sont d’abord les étudiants et les intellectuels
chinois, puis le mouvement s’étend au milieu des commerçants et des ouvriers. Les étudiants
et les intellectuels, qui pour certains ont étudiés en Occident, font remarquer, comme le fait
Chen Duxiu, que le système chinois, fondé sur le confucianisme est archaïque et féodal. Ils
proposent de s’appuyer sur la science et la démocratie, sur l’adaptation au monde moderne par
le progrès technique pour développer une nation puissante, capable de rivaliser et de rejet les
nations européens. En effet, Chen Duxiu dit dans son texte : « Toute notre éthique, nos lois,
notre savoir, nos rites et nos coutumes traditionnels sont des survivances féodales. Comparés
aux succès de la race blanche, il y a une différence de mille ans dans la pensée, bien que nous
vivions à la même époque ».
4. Quels sont grands principes mis en avant par les acteurs du « mouvement du 4 mai
1919 » ?
Plusieurs grands principes sont mis en avant par les acteurs du « mouvement du 4 mai
1919 » :
- Le nationalisme
- Le refus de l’impérialisme occidental
- Le refus des traditions chinoises considérées comme féodales
- La nécessité du progrès, de l’utilisation de la science et de la démocratie, qui sont
paradoxalement des idées venues de l’Occident.
B. Le Guomindang, un premier nationalisme chinois
Documents à utiliser : document 3 p. 257, le Guomindang, un parti nationaliste (A. Roux, le
retour du Guomindang, L’histoire n° 365, p. 21-22), la difficile unification de la Chine sous la
République (L. Bianco, comment la Chine est devenue communiste, L’Histoire n° 300, p. 76)
Document 1 : le Guomindang, un parti nationaliste
Jusqu’alors l’histoire du Guomindang, le parti nationaliste fondé en 1912 par Sun Yat-sen,
réorganisé en janvier 1924 sur le modèle léniniste, puis devenu violemment anticommuniste à
partir du printemps 1927 sous l’autorité de Chiang Kai-shek, avait été racontée par ses
vainqueurs communistes. On en avait fait le parti d’une bourgeoisie asservie à l’impérialisme
et des propriétaires fonciers extracteurs d’une rente foncière qui paupérisait la paysannerie.
Exerçant une dictature policière il aurait privilégié la lutte contre les communistes sur la
défense des intérêts du peuple face à l’agression japonaise à partir de septembre 1931. […]
Le Guomindang ne s’est pas toujours appu unilatéralement sur la bourgeoisie : s’il se
montra en 1927 protecteur de ses intérêts face au syndicalisme ouvrier révolutionnaire et aux
communistes, il accabla de taxes, de contributions forcées voire de spoliations les industriels.
La guerre contre le Japon le contraignit à se réfugier au Sichuan, province enclavée à
l’économie peu développée : là, dépourvu de base populaire, le Guomindang, aspiré par les
forces conservatrices du monde rural, accentua sa transformation en une construction
bureaucratique et militarisée qui pratiquait la terreur contre ses opposants politiques avec
l’aide de la police politique de Dai Li.
Le bilan de la « décennie de Nankin » 1927-1937, période durant laquelle le nouveau régime
contrôla la riche région du bas Yangzi, est, quant à lui, revu à la hausse. Malgré des guerres
civiles récurrentes jusqu’en 1934, le gouvernement nationaliste jeta les bases d’une
planification d’État capable de satisfaire partiellement les besoins de l’industrie de guerre,
tandis que l’amélioration des transports routiers et ferroviaires permit un début d’intégration
économique.
La « décennie de Nankin » a également vu s’épanouir la civilisation urbaine dans la Chine
côtière, notamment à Shanghai. Le Guomindang toléra l’affirmation timide d’une société
civile d’entrepreneurs et de technocrates. Contrairement à ce qui fut souvent écrit, la situation
dans les campagnes, vivaient misérablement les trois quarts des travailleurs chinois, ne
s’est pas aggravée par rapport à la fin du siècle précédent. Certes les révoltes contre les taxes
et la conscription alimentèrent la révolution menée par les communistes. Mais le pacte que ces
derniers passèrent alors avec les paysans consista à mettre en œuvre la politique de réduction
de la rente foncière que le Guomindang avait décidée. Enfin on doit rappeler que c’est à
l’époque du Guomindang que la Chine recouvra son autonomie douanière, mit fin aux «
traités inégaux » imposés lors des guerres de l’opium avec le recouvrement des « concessions
étrangères » et devint un des quatre grands en 1945.
Source : A. Roux, le retour du Guomindang, L’histoire n° 365, p. 21-22
Document 2 : la difficile unification de la Chine sous la République
En 1925-1927 éclate une révolution « 1 bis » : elle permet au Parti nationaliste ou
Guomindang*, fondé par Sun Yat-sen en 1912, de conquérir le pouvoir en 1928. C'est le
nationalisme qui, dans ce mouvement encore, a été déterminant. Mais le Guomindang n'est
parvenu à ses fins qu'en s'entendant avec les communistes contre les seigneurs de la guerre.
Également soucieux de moderniser le pays, ces frères ennemis se sont un temps entendus
contre les tenants de la tradition : un « front uni » encouragé par les Soviétiques dès 1922.
L'alliance est brève ; les nationalistes ne tardent pas à se retourner contre les communistes : le
12 avril 1927, c'est le « coup de Shanghai », le massacre des communistes.
Avec ce coup de force de 1927, nous avons toutefois moins affaire à une révolution qu'à
l'unification du pays, accomplie, après la mort de Sun Yat-sen en 1925, par un général
victorieux, Chiang Kai-shek, aux dépens des seigneurs de la guerre rivaux. Cependant, cette
unification est incomplète, voire de pure forme : en théorie ralliés au nouveau gime, les
principaux seigneurs de la guerre maintiennent leur autonomie. Menacée de surcroît par les
communistes, qui n'ont aucune raison de pardonner la trahison de Chiang et qui se lancent
dans la bellion, l'unité nationale ne peut être que précaire - de fait, elle ne sera vraiment
rétablie qu'en 1949. Face à un Guomindang incapable d'imposer sa loi, c'est la révolution
communiste qui va l'emporter.
Source : L. Bianco, comment la Chine est devenue communiste, L’Histoire n° 300, p. 76
Questions :
1. Quelle est la situation de la Chine lorsque le Guomindang arrive au pouvoir en 1927 ?
Lorsque le Guomindang arrive au pouvoir en Chine en 1927, la situation s’est encore
détériorée. La présence occidentale est toujours aussi forte dans les concessions. La situation
de la Chine est marquée par un émiettement du pouvoir puisque beaucoup de provinces sont
entre les mains des « seigneurs de la guerre » qui contrôlent des régions entières sans en
référer à Pékin.
De plus, après le « mouvement du 4 mai 1919 », des mouvements intellectuels commencent à
théoriser de nouvelles idées pour l’avenir de la Chine. Le Guomindang, parti nationaliste
chinois, prend le pouvoir après la révolution de 1925-1927. Dans le même temps, en 1920,
Chen Duxiu crée le parti communiste chinois, inspiré par le marxisme occidental.
2. Quelles sont les actions menées par Chiang Kai-Shek dans le cadre du gouvernement
dirigé par Guomindang ?
Chiang Kai-Shek met en place différentes actions visant à mettre fin au règne des « seigneurs
de la guerre » rivaux. Il tente d’unifier le pays en ralliant les « seigneurs de la guerre » au
nouveau régime mais d’après l’historien A. Roux, ceux-ci gardent le contrôle de la région.
Le dirigeant du Guomindang lutte aussi de manière acharnée contre les communistes comme
le montre les multiples combats qu’il mène notamment dans les années 1930 pour restaurer le
pouvoir de la capitale Nankin.
3. Quels sont les fondements de la doctrine du Guomindang ?
Créé d’abord sur des fondements léninistes, le Guomindang se détourne de cette voie pour
mettre en place un parti essentiellement fondé sur le nationalisme, la restauration de la
grandeur de la Chine pour la mettre sur un pied d’égalité avec les autres nations. Cependant, il
semble que le Guomindang se soit peu à peu transformé en un parti dictatorial et autoritaire.
4. Quels sont les reproches faits par les communistes au Guomindang ?
Plusieurs reproches sont faits par les communistes au Guomindang :
- Ils sont accusés d’être un parti qui privilégie la bourgeoisie au dépend des paysans qui
seraient ainsi exploités : « On en avait fait le parti d’une bourgeoisie asservie à
l’impérialisme et des propriétaires fonciers extracteurs d’une rente foncière qui paupérisait
la paysannerie. »
- Ils sont accusés d’avoir exercé un régime autoritaire qui aurait eu pour principale cible les
communistes : « Exerçant une dictature policière il aurait privilégié la lutte contre les
communistes sur la défense des intérêts du peuple face à l’agression japonaise à partir de
septembre 1931. […] »
- Ils sont accusés d’avoir accablé les paysans de taxes et de les avoir obligés à entrer dans
l’armée par l’intermédiaire de la conscription : « Certes les révoltes contre les taxes et la
conscription alimentèrent la révolution menée par les communistes »
- Enfin, les communistes expliquent que le Guomindang a laissé la Chine entre les mains de
l’impérialisme occidental : « On en avait fait le parti d’une bourgeoisie asservie à
l’impérialisme ».
C. Le parti communiste chinois, résistance à l’Occident et restauration de la
puissance chinoise
Documents à utiliser : documents 3 et 5 p. 257, document 4 p. 259, le parti communiste, un
parti nationaliste et révolutionnaire (A. Roux, le retour du Guomindang, L’histoire 365, p.
24), la victoire communiste née de la seconde guerre mondiale (A. Roux, le retour du
Guomindang, L’histoire n° 365, p. 24-25)
Document 1 : Le parti communiste, un parti nationaliste et révolutionnaire :
[…]Rappelons d'abord que les communistes n'étaient pas moins nationalistes que les autres
[…]Persuadé que Lénine était en train de moderniser une Russie arriérée, maint intellectuel
nationaliste était impatient de transposer en Chine une méthode qui avait pu faire ses preuves.
Le politologue Chalmers Johnson a même identifié les communistes chinois à des
nationalistes qui auraient gagné le soutien des masses paysannes en animant la résistance à
l'envahisseur nippon1. Bien que cette thèse soit excessive et unilatérale, c'est
incontestablement l'invasion japonaise qui a permis aux communistes de l'emporter : la
révolution chinoise fille de la Seconde Guerre mondiale, comme la révolution russe de la
Première. […] Si les révolutionnaires voulaient tous édifier une Chine forte et prospère, les
communistes prétendaient aussi défendre les déshérités contre leurs exploiteurs. Dans un pays
agricole le prolétariat industriel représentait en 1949 moins de 2 % de la population, les
pauvres dont il importait de promouvoir la condition, c'était avant tout les paysans. […] C'est
la principale raison du choix de Mao Zedong, qui transfère, à partir de 1927, le combat
révolutionnaire des villes aux campagnes.
Source : A. Roux, le retour du Guomindang, L’histoire n° 365, p. 24
Document 2 : La victoire communiste née de la seconde guerre mondiale
De 1927 à 1934, Mao tente de mobiliser les paysans pauvres du Jiangxi en leur distribuant la
terre des riches. Non pas dans tout le Jiangxi, mais dans ses régions les plus sous-
développées, et ce pour des raisons stratégiques et non sociales : il est plus facile de se terrer
et de maintenir une armée dans les collines et montagnes mal administrées que le long des
voies de communication. Mao y fonde en 1931 une « République soviétique chinoise ». […]
Lorsque la « république soviétique du Jiangxi » s'effondre, […] les communistes entament
leur Longue Marche. […] Épopée et plus encore mythe, la Longue Marche est d'abord une
retraite, une fuite éperdue pour préserver l'instrument de la conquête du pouvoir : l'armée et
ses chefs politiques et militaires. […] Les « masses paysannes » chères à l'historiographie
maoïste ont-elles aidé cette expansion ? Pas au début, pas spontanément ensuite. Dès les
premiers mois de son épopée du Jiangxi, en 1928, Mao a jugé les masses « froides et
réservées ». Dix ans plus tard, lorsque l'invasion japonaise leur donne de nouveaux atouts, les
communistes font certes de nombreuses recrues, mais à peu près exclusivement parmi les
jeunes intellectuels patriotes, accessoirement parmi les fils de propriétaires fonciers ; les
paysans ont, eux, d'autres chats à fouetter. […]
Baptisée « libération » jiefang en Chine populaire, la révolution communiste est d'abord le
remplacement d'une domination par une autre, plus rigoureuse mais plus efficace. Efficace
pour rétablir la loi et l'ordre qui a tellement fait défaut. Moins efficace toutefois pour
promouvoir l'indispensable modernisation qu'a, à l'origine, incarnée le projet révolutionnaire.
Source : A. Roux, le retour du Guomindang, L’histoire n° 365, p. 24-25
Questions :
1. Quel est le fondement de l’idéologie communiste chinoise ?
L’idéologie communiste chinoise se réclame du léninisme puisque, à l’origine, les
communistes chinois pensent que le léninisme est en train de transformer durablement
l’URSS en un pays fort et puissant.
2. Le parti communiste est-il un parti nationaliste ?
D’après l’historien A. Roux, le parti communiste (créé en juillet 1921) est d’abord un parti
nationaliste qui veut restaurer la grandeur de la Chine, se débarrasser de la présence
occidentale sur le territoire car il estime qu’elle est à l’origine de la spoliation des biens
chinois, notamment, ceux des masses paysannes ce qui empêche le pays de se développer
dans de bonnes conditions.
3. Quelles sont les actions menées par le parti communiste afin d’arriver au pouvoir ?
Le PCC s’est d’abord assuré le soutien des masses paysannes, souvent sans réel enthousiasme
pour la cause communiste comme le montre l’historiographie récente, contrairement aux
mythes communistes réalisés du temps de Mao. Il a aussi mis en place de 1931 à 1934, la
1 / 15 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !