Ouverture Née de la théorie des jeux, la théorie des probabilités est devenue très importante dans divers domaines tels que la gestion des risques ou la finance, et en particulier dans le domaine de la génétique. Les découvertes de Gregor Mendel au xixe siècle et les enseignements qu’il sut en tirer restent un modèle de nos jours. Une maladie génétique humaine est due à la présence spécifique d’un allèle morbide, noté m, d’un gène M. Le gène est récessif lorsque la présence de deux allèles morbides mm est obligatoire pour développer la maladie. L’allèle impliquant le daltonisme est récessif, ce qui signifie que les femmes ne seront daltoniennes que si leurs deux chromosomes X sont déficients, c’est-à-dire si chacun de leurs parents leur a transmis un allèle déficient. Réponse à la question L’anomalie est récessive, et nous savons que la femme est daltonienne, donc exprime cette anomalie. Par conséquent les deux chromosomes de la paire 23 portent le gène du daltonisme. La probabilité vaut donc 1. On peut en conclure que la mère de cette femme est porteuse du gène du daltonisme (sans nécessairement l’exprimer) et que le père est lui nécessairement daltonien. Vérifier ses acquis 1 Cet exercice a été modifié dans l’exemplaire élève : 1.c. A ∩ B. 1.a. B : ensemble des lycéens n’ayant pas les yeux bleus ; b.A ∪ B : ensemble des filles ou des lycéens à yeux bleus ; c.A ∩ B : ensemble des filles aux yeux bleus ; B ∩ A : ensemble des filles n’ayant pas les yeux bleus ; e. A « B : ensemble de tous les lycéens sauf les filles aux yeux bleus ; f. A » B ensemble des garçons aux yeux bleus. 2.a. Enfants qui sont malades et ont été vaccinés : V ∩ M. b.Enfants qui ont été vaccinés et ne sont pas malades : V ∩ M. c.Enfants qui ne sont ni malades, ni vaccinés : V ∩ M. 2 1. ∩ A A total L 6 6 12 L 4 20 24 total 10 26 36 4 a.P(A ∪ L) = ; 9 1 1 b.P(A ∩ L) = ; c. P(A ∩ L) = . 6 9 3 a. ALEA ENTRE BORNES (1, 6) renvoie un entier aléatoire entre 1 et 6 et NB.SI(p ; a) compte le nombre de a de la plage p. X = ALEA ENTRE BORNES (1, 6) + ALEA ENTRE BORNES (1, 6) Y = ALEA ENTRE BORNES (1, 6) – ALEA ENTRE BORNES (1, 6) b.ENT(Alea*6 + 1) renvoie un entier aléatoire entre 1 et 6. c.Cet algorithme simule la fréquence d’obtenir 0, 1, 2 fois le six au cours de deux lancers. 4 a. On inscrit 5 sur les autres branches. 6 2 Ê 1ˆ b.Probabilité d’obtenir un double 4 : ÁË ˜¯ ; pro6 2 Ê 5ˆ babilité d’obtenir au moins un 4 : 1 – Á ˜ . Ë 6¯ Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance n 281 © éditions Belin, 2012. 12 Conditionnement et indépendance Activités d’introduction Activité 1 1 a. P(A) est le quotient du nombre d’éléments de A par le nombre d’éléments de l’univers. 665 896 721 b.P(A) = ; P(A) = ; P(F) = ; 1561 1561 1561 840 336 1225 P(F) = ; P(A ∩ F) = ; P(A « F) = . 1561 1561 1561 c. Pour remplir ce tableau on divise les données du tableau de l’hypothèse par 1 561. Activité 2 1 6 % des lecteurs MP3 sont défectueux, donc P(D) = 0,06. L’unité de contrôle rejette 98 % des lecteurs défectueux, donc PD(R) = 0,98. 2 5 % des lecteurs MP3 fonctionnant correctement, donc PD (R) = 0,05. 3 PD(R) P(D) R 840 1 561 F A A 329 840 511 840 A Dans le premier cas on « arrive à A » en passant par F, et dans l’autre en « passant par F ». Il ne s’agit donc pas de la même situation. Arbre pondéré de la question 3. : F 336 665 665 1 561 896 1 561 A n P(R) 1 P(T1 BN, T2 BN) PT B (T2 BN) ¥ P(T1 BN) 1 3 Les événements sont mutuellement incompatibles et leur union forme tout l’univers. On dit qu’ils forment une partition de l’univers. P(T2 BN) PT B (T2 BN) ¥ P(T1 BN) 1 N PT B (T2 BN) ¥ P(T1 BBL) 329 665 BL 1 R 1 3 5 3 4 1 ¥ ¥ . 13 13 12 13 12 4 F F 4 PT B (T1 BBL) 2 A N 3 1 4 ¥ . 13 12 13 2 PT B (T2 BN) 3 . 1 BL 13 3 PT B (T2 BN) . 1 R 13 1 385 896 0,1058 Activité 3 PT B (T2 BN) ¥ P(T1 BR) 511 896 (T1 BBL) PT 2 BR P(T2 BR) R 5 . 13 5 PT B (T1 BBL) PT B (T2 BN) ¥ P(T1 BBL) 2 F 282 5 On cherche PR (D) = P(R « D) = 0, 0588 . On note l’événement Ti = BN le fait de tirer une boule noire au tirage i. 385 721 F PD(R) + PD(R ) = 1. N Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance 1 5 . 52 BL © éditions Belin, 2012. 721 1 561 D 4 P(D) + P(D) = 1 ; PD (R) + PD (R ) = 1 ; A 336 721 0,05 0,94 P1(A) = 4 D 0,06 2 On note P1 la probabilité recherchée. 336 P(A « F) = ; P(F) 721 336 385 P(A « F) P1(A) = 1 – = = . P(F) 721 721 3 On note P2 la probabilité recherchée. 336 P(A « F) P2(F) = = ; P(A) 665 336 329 P(A « F) P1(F¢ ) = 1 – = = . P(A) 665 665 R 0,98 1 On voit du rouge sur deux des quatre boules, 1 donc P(R) = P(B) = P(J) = . 2 2 Une seule boule a plusieurs couleurs, donc 1 P(B ∩ R) = . 4 3 Il y a deux boules ayant du rouge dont une 1 avec du bleu, donc PR(B) = . 2 4 On a bien P(B ∩ R) = P(R).P(B) = 1 et 4 1 PR(B) = P(B) = . 2 Travaux pratiques 1TP Algorithmique 1 Marche aléatoire Première étude 1 Pour a déplacements à l’aller, il en faudra a pour revenir au point de départ, donc N = 2a. r 2 Si N = 2a, on a fait a déplacements i et a r déplacements de - i , chacun avec une probabiN lité de Ê2aˆ Ê 1ˆ 1 , donc P Á ˜ ÁË ˜¯ . 2 Ë a¯ 2 Troisième étude Plutôt qu’un algorithme donnant la fréquence théorique des déplacements de la particule, on proposera un algorithme permettant de simuler ces déplacements un très grand nombre de fois (ici 1 000 000 sauts). On pourra ensuite comparer les résultats obtenus avec les résultats de l’étude théorique. Cet algorithme affiche les fréquences d’arrêt de la particule entre 0 et N. Cela suffit puisque d’après la deuxième étude, les fréquences d’arrêt entre –N et 0 leur sont égales, de façon symétrique. N = 20 ; NEXP = 1 000 000 ; L est une liste de N+1 éléments ; Pour i = 0 à N faire L[i] = 0 ; FinPour Pour k = 1 à NEXP faire m = 0 ; Pour i = 1 à N faire pas = Ent(rand*2)*2 – 1 ; m = m + pas ; FinPour Si m > = 0 alors L[m] = L[m] + 1 ; FinSi FinPour Pour i = 0 à N faire L[i] = L[i]/NEXP ; Afficher « La fréquence d’arrêt en i est L[i] » ; FinPour Deuxième étude 2TP Tice 1 Indépendant ou pas ? 1 a.Les déplacements vers la droite et vers la gauche étant équiprobables, la particule se retrouve avec la même probabilité en m qu’en –m. b.On ne peut aller plus loin que le nombre de secondes le permet, par conséquent 0 ≤ m ≤ N. 1 A ∩ B correspond à l’événement « on obtient une seule boule blanche ». 2 a. a + b = N ; a – b = m. (N m) . 2 c. a est entier, donc N + m est pair. d.Pour se retrouver en m, elle doit faire b.a n ÊNˆ Ê 1ˆ Nm déplacement positifs, donc p Á ˜ ÁË ˜¯ . 2 Ë a¯ 2 N Remarque : si m = 0, a = et N = 2a. On retrouve 2 le résultat 2. de la première étude. a = 2 Il semble que pour n = 3, les événements sont indépendants. 3 a. i. Toutes les boules sont de la même couleur, soit toutes noires, soit toutes blanches : 1 P . 2n-1 ii. On obtient exactement une boule blanche : n P . 2n b.Obtenir au plus une boule blanche signifie obtenir 0 ou 1 boule blanche, donc par i. et ii. : n 1 n1 P(A « B) ; P(A) 1 ; P(B) . 2n 2n 2n-1 Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance n 283 © éditions Belin, 2012. Activité 4 c. 3 a. P(T) P(M « T) P(M « T) ps (1- p)(1- r). 1 2 3 P(A) 0 0,5 0,75 P(B) 1 0,75 0,5 P(A).P(B) 0 0,375 0,375 P(A ∩ B) 0,5 0,5 0,375 un −1 −1 0 n 4 5 6 P(A) 0,875 0,9375 0,96875 P(B) 0,3125 0,1875 0,109375 P(A).P(B) 0,2734375 P(A ∩ B) 0,25 0,15625 0,09375 3 10 25 un 0,17578125 0,105957031 Pour n = 3, A et B sont indépendants. 4. On pose un = 2n–1 − n − 1. un+1 = 2n – n – 2 = 2(2n–1 – n – 1) + n = 2un + n et u3 = 0 donc par récurrence, un > 0 pour n > 3, par conséquent (un) est strictement croissante. u3 = 0 et u4 > 0 donc un ne s’annule que pour n = 3. Ê 1 ˆ n1 n P(A).P(B) - P(A « B) Á1 . Ë 2n-1˜¯ 2n 2n n 1 (2 - 1)(n 1) - n2n-1 22n-1 un . 22n-1 A et B sont indépendants si et seulement si n = 3. 3TP Tice 2 Les tests sont-ils efficaces ? 1 s PM(T), r PM(T), donc PM(T) 1 - r . 2 T s M p 1–s T T 1–r 1–p M r T 284 n P(M « T) ps . P(T) ps (1 - p)(1 - r) P(M « T) (1 - p)r c. P T(M) = = . p(1 - s) (1 - p)r P(T) 0, 02 ¥ 0, 99 4 a. PT(M) 0, 6689 0, 02 ¥ 0, 99 0, 98 ¥ 0, 01 et P T(M) 0, 9997 à 10–4 près. b.PT(M) b.La probabilité de ne pas être malade sachant qu’on obtient un test négatif est très forte, mais celle d’être malade si on obtient un test positif 2 est d’environ . 3 c. PT(M) 1 - PT(M) 0, 3311. d.P T(M) 1 - P T(M) 0, 0003. e. PT(M) P T(M) 0, 3313. 0, 99p 0, 99p 0, 99p 0, 01(1 - p) 0, 98p 0, 01 0, 99(1 - p) et P T(M) . 0, 99 - 0, 98p 99x 99 a. f(x) , f ¢(x) 0, donc f est 98x 1 (98x 1)2 croissante sur [0 ; 1]. 99(1 - x) -99 b.g(x) , g¢ (x) 0, donc 99 - 98x (99x - 98x)2 g est décroissante sur [0 ; 1]. c. La courbe de f est rouge, celle de g est orange. Elles semblent symétriques par rapport à la droite d’équation y = 0,5. 99(1 - x) En effet, f(1 - x) g(x). 98(1 - x) 1 e. 5 a. PT(M) x 0 0,001 0,01 0,1 f(x) 0 0,09 0,5 0,91 g(x) 1 0,99999 0,9999 0,998 x 0,2 0,5 0,8 0,9 f(x) 0,96 0,99 0,997 0,998 g(x) 0,997 0,99 0,96 0,91 x 0,99 0,999 1 f(x) 0,9999 0,92849999 1 g(x) 0,5 0,09 0 6 a. Si le test est négatif, la probabilité de ne pas être malade est supérieure à 9,9999. b.Si le test est positif, la probabilité d’être malade est inférieure à 0,5. Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance © éditions Belin, 2012. n 4TP Tice 3 Génétique A. 1 a. Pour que l’enfant soit AA, l’autre parent doit être AA ou Aa et pour que l’enfant soit Aa, l’autre parent doit être Aa ou aa. b.Si l’autre parent est de génotype AA, alors 1 pour l’enfant P(AA) = 1, sinon P(AA) = . 2 1 Si l’autre parent est de génotype Aa, alors P(Aa) = , 2 sinon P(Aa) = 1. 2 Si les deux parents sont de type Aa, chaque 1 parent donne A ou a avec une probabilité et ce 2 1 de façon indépendante, donc P(AA) = P(aa) = . 4 3 Cette question a été modifiée dans l’exemplaire élève : on note r1 la probabilité qu’un enfant de génération 1 soit de type AA, s1 celle qu’il soit de type Aa et t1 celle qu’il soit de type aa. On Ê sˆ Ê sˆ cherche à en déduire que s1 = 2 Á r ˜ Át ˜ . 2 2 Ë ¯Ë ¯ L’enfant est de type AA : • avec une probabilité 1 si les deux parents sont AA ; 1 • avec une probabilité si les deux parents sont Aa ; 4 1 • avec une probabilité si l’un des parents est 2 AA et l’autre Aa. 1 1 Donc r1 = 1 × r2 × 1 + 2rs × × 1 + s2 × = 2 4 s2 s r2 + rs + , donc r1 = (r + )2, de même 4 2 s t1 = (t + )2. 2 Ainsi r1 + s1 + t1 = r + s + t = 1 donc Ê s s sˆ Ê sˆ (r + + + t)2 = 1, et s1 = 2 Á r ˜ Át ˜ . 2 2 2¯ Ë 2¯ Ë 4 r1 – t1 = (r + s )2 – (t + s )2 = ((r + s ) – (t + s )) 2 2 2 2 s s (r + + t + ) = 1 × (r – t) = a. 2 2 5 Il s’ensuit que r2 = r1 ; t2 = t1 ; s2 = s1. B. 1 Un couple sain ne peut être de type mm-mm. S’il a un enfant malade, il ne peut être SS-SS. Les deux parents sont alors de type Sm. Comme pour la question A.2., la probabilité 1 d’avoir un enfant malade est de , chaque parent 4 1 donnant l’allèle malade avec une probabilité . 2 2 Si un enfant est malade, les parents sont de type Sm. Sachant que le deuxième enfant est non 3 malade (probabilité ), il est hétérozygote avec 4 2 3 2 une probabilité = . 4 4 3 Exercices Maîtriser le cours 1 c. 2 P(A ∩ B) = P(A) + P(B) – P(A ∪ B). P(A ∩ B) = P(A).PA(B) = P(B).PB(A). 3 a. ii.b. ii.c. i. 4 a. Faux. b. Faux. c. Faux. d. Faux. e. Vrai. f. Faux. g. Vrai. h. Vrai. i. Faux. 5 a. Faux. b. Faux. c. Faux. d. Vrai. e. Faux. 6 a. P(A) = 0,7.b. P(B) = 0,2. c. (P(A ∩ B) = 0,06. d. PA(B) = 0,3. 3 e. PB(A) = .f. P(A ∩ B) = 0,14. 35 7 a. P(A) = 0,2. c. P(A ∩ B) = 0,08. e. P A(B) = 0,01. b. PA(B) = 0,4. d. P(A ∩ B) = 0,08. f. P(A ∪ B) = 0,54. 8 A et B sont deux événements d’un univers W. a.Si A et B sont incompatibles, ils ne sont indépendants que si l’un est de probabilité nulle. b.Si A et B sont indépendants, ils ne sont incompatibles que si l’un est de probabilité nulle. c.Si P(A) = 0, A et B sont indépendants 9 a. Faux. b. Vrai. c. Vrai. d. Vrai. 10 a. Vrai. b. Vrai. c. Faux. d. Faux. 11 ∩ A A Total B 0,14 0,06 0,2 B 0,56 0,24 0,8 Total 0,7 0,3 1 Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance n 285 © éditions Belin, 2012. c. Dans ce cas le test de dépistage systématique ne suffit pas pour déterminer si un individu est malade ou non. 12 B 0,4 A 0,8 0,6 B B 0,4 0,2 A 19 1. P(A) = 0,4 ; PA(B) = 0,6 ; P A (B) = 0,7. 2.a. P(B) = 0,4 × 0,6 + 0,6 × 0,7 = 0,66 et P(B) = 0,34. b.PA(B) = 1 – PA(B) = 0,4. 20 1. P(R) = 0,3. 0,6 B 3 3.a. P(T ∩ F) = 0,6 × 0,75 = 0,45. b.P(T) = 0,45 + 0,2 = 0,65. 0, 45 9 4.PF(T) = . 0, 65 13 3 Ê 1ˆ Ê 1ˆ 1 1 13 a. P = 3 × Á ˜ = .b. P = 6 × Á ˜ = . Ë 6¯ Ë 6¯ 72 36 2 2.a. PR (R2) = . 1 9 c. 0,3 R2 0,7 A N1 B 3 4 7 1 d.P(N1 ∩ N2) = ; P(R1 ∩ R2) = ; 15 15 8 P(N1 ∩ N2) + P(R1 ∩ R2) = . 15 7 e. P(R2) = 0,3. f. PN (R1) = . 2 9 A 21 1. b. 2. b. 3. c. 4. c. 5. b. 1 c. L’énoncé donne PB(A) = et permet de calcu4 ler les autres. F 0,4 R 18 1. P(T) = 0,4. 0,75 F 0,6 0,75 T F F 0,7 0,25 0,6 F F R 0,3 0,5 F T 23 P(A1 ∩ A2 ∩ A3)= P((A1 ∩ A2) ∩ A3) = P(A1 ∩ A2) × PA « A (A3) 0,5 1 F Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance 2 = P(A1) × PA (A2) × PA « A (A3). 1 1 2 © éditions Belin, 2012. 0,4 n N2 A A B 286 1 3 2 3 5 7 2. 7 9 N2 4 2 7 R2 2 9 R1 Appliquer les capacités attendues 24 4 12 2 16 a. P(A) = = et P(B) = = . 42 7 42 7 b. 1 3 1 b. PN (R2) = . 1 9 3 PA 1« A2 A3 A2 0,4 1 A1 30 a. P(R1) = 0,3 ; P(R2) = 0,4 ; P(V1) = 0,5 ; P(V2) = 0,2 ; P(N1) = 0,2; P(N2) = 0,4. b. R2 R1 A3 P(A1) 0,2 0,4 A3 A2 A3 A2 N2 0,3 0,5 V1 R2 0,4 0,2 0,4 24 a. P(A1 ∩ A2 ∩ A3 ∩ A4) 1 1 2 1 2 « A3 (A4). 4 3 2 1 b.P = ¥ ¥ ¥ . 100 99 98 97 1 1 26 a. P(A) = ; P(B) = ; 8 4 1 P(A ∩ B) = = P(A) × P(B). 32 b.Les événements A et B sont indépendants. 1 1 1 . 3 4 12 1 3 1 b.P(G1 ∩ G2) = × = . 3 4 4 2 3 1 c. P(G1 ∩ G2) = × = . 3 4 2 29 Dans l’exemplaire élève, la question 1. est « Déterminer les probabilités P(A) et P(B). » Les questions 2. et 3. correspondent aux anciennes questions 1. et 2. 3 1. Équiprobabilité : P(A) = = 0,3 et P(B) = 0,6. 10 2. B 28 a. P(G1 ∩ G2) = × = 0,6 A 0,3 0,4 B B 0,6 0,7 A 0,4 B 3.a. 0,3 × 0,6 = 0,18. b.0,18 + 0,28 = 0,46. c. 1 – 0,46 = 0,54. N1 R2 0,4 0,2 0,4 V2 N2 0,2 = P(A1) × PA (A2) × PA « A (A3) × PA « A V2 V2 N2 c. P = 0,3 × 0,4 + 0,5 × 0,2 + 0,2 × 0,4 = 0,3. 31 a. On peut dresser un arbre pondéré ou bien calculer les huit résultats possibles, tous équipro1 bables de probabilité . Les épreuves étant répétées 8 1 et indépendantes, on a P(A) = P(B) = P(C) = . 2 Si l’on considère l’événement A ∩ B, on constate 1 que P(A ∩ B) = = P(A) × P(B). Les événements A 4 et B sont donc indépendants. P(A ∩ B) = P(B ∩ C) 1 = P(A ∩ C) = donc A, B et C sont deux à deux 4 indépendants. Intuitivement ce résultat est logique : le second jet ne dépend pas du résultat du premier. 1 b.P(A ∩ B ∩ C) = . 8 32 a. Cet algorithme simule la loi binomiale de 2 paramètres (4, ). 3 b.Les nombres affichés représentent P(X = k) pour k ∈ {0, 1, 2, 3, 4}. 2 2.X suit la loi binomiale de paramètres (4, ). 3 k n- k Ê ˆ Ê 2ˆ Ê 1ˆ 8 P(X = k) = Á 4 ˜ Á ˜ Á ˜ et E(X) = . 3 Ë k ¯ Ë 3¯ Ë 3¯ 33 a. Il faudrait 43 = 64 branches. 1 3 b.P(B) = . c. P(C) = 3! × P(A) = 6P(A) = . 64 32 1 1 3 d.P(D) = 4( ) = . e. P(E) = 4P(C) = . 64 16 8 Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance n 287 © éditions Belin, 2012. PA (A2 ) (A3 ) 2. c. 3. c. 35 1. c. 2. a. 3. b. 4. a. 36 1. A 0,82 0,18 0,4 B 0,81 R+ R– R+ 0,1 40 On note D1 et D2 l’obtention d’un téléphone avec défaut lors des tirages 1 et 2. L’expérience aléatoire consiste en 2 étapes : –– choisir au hasard un lot parmi 3 (de probabilité 1 ) 3 –– puis d’effectuer deux tirages successifs sans remise. On cherche la probabilité P que, ayant choisi un lot et ayant pioché 2 téléphones, le deuxième soit défectueux sachant que le premier l’est, soit PD (D1 « D2 ). 1 0,19 A2 0,83 R– R+ 0,05 AB 0,45 O 0,17 R– 0,80 R+ 0,20 R– 2.a. P = 0,45 × 0,2 = 0,09. b.P(R+) = 0,4 × 0,82 + 0,1 × 0,81 + 0,05 × 0,83 + 0,45 × 0,8 = 0,8105. 0, 0415 c. PR+(AB) = = 0,0512. 0, 8105 37 1.a. P(S) = 1 – (0,32 + 0,17) = 0,51. b.P(S ∩ A) = 0,51 × 0,80 = 0,408. c. P(S) = 0,408 + 0,17 × 0,71 + 0,32 × 0,75 = 0,7687. 2. a. PR(S) = 0,44. b. PR(ES) = 0,34. 1 4 1 3 287 ( ) = . 2 574 3 24 13 33 1 4 3 1 2 3 P(D1 « D2 ) = ( ¥ ¥0 ¥ ) 3 24 23 13 33 32 1 429 = , donc P = . 2 208 105 616 P(D1) = 41 P(I) = 0,7 × 0,1 + 0,2 × 0,3 + 0,1 × 0,1 = 0,14. 1 3 1 ; PI(H2) = ; PI(H3) = . 2 7 14 On privilégie l’hypothèse H1. PI(H1) = 70 69 68 391 . ¥ ¥ = 100 99 98 1155 43 a. P(X = 0) = P(RR) = 0,6 × 0,5 = 0,3. P(X = 1) = 0,4 × 0,75 + 0,6 × 0,5 = 0,6. P(X = 2) = 0,4 × 0,25 = 0,1. b.E(X) = 0,6 + 0,2 = 0,8. c. P(A) = P(X = 0) + P(X = 2) = 0,4. 42 P = 44 Cet exercice reprend l’urne de l’exercice 43. a. 38 Dans l’exemplaire élève, l’énoncé a été modifié : c. On sait que 80 % du personnel est féminin (et non pas seulement le personnel AT). a. P(S ∩ F) = 0,71 × 0,92 = 0,6624. b.P(M ∩ F) = 0,12 × 0,33 = 0,0396. c. P(AT ∩ F) = P(F) – P(S ∩ F) – P(M ∩ F) = 0,098. P(AT) = 1 – 0,71 – 0,12 = 0,17. 0, 098 PAT(F) = = 0,5764. 0,17 2 5 288 n 3 4 2 5 3 5 V2 R2 V2 R1 3 5 39 1. Les données ne permettent pas de répondre. 2. a. Non, on ne peut pas répondre. b.On cherche P(R « TB) 0,12 ¥ 0,164 PTB(R) = = = 0,28. P(TB) 0, 07 PAB(R) = 0,106. V1 1 4 R2 P(A) = P(VR) = 0,4 × 0,75 = 0,3. P(B) = P(VR) + P(RV) = 0,3 + 0,6 × 0,4 = 0,54. 0, 3 5 . b.PC(A) = 0, 54 9 Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance © éditions Belin, 2012. 34 1. d. N1 1 B2 0,1 N2 1 9 0,9 B1 8 9 B2 1 2 G 1 2 G G 20 1 6 G G 5 6 G 1 2.a. P(N) = 0,1 + 0,9 × = 0,2. 9 Ê 1ˆ 7 b.P(G) = 0,2 × 0,5 + 0,8 × Á ˜ = . Ë 6¯ 30 0,1 3 c. 1 - P(G) 23 7 3. a. P(X = 4 – m) = P(G) = ; 30 1 2 P(X = 0) = P(N ∩ G) = ; P(X = –m) = P(N ∩ G) = . 10 3 7 2 28 27 b.E(X) = (4 – m) × – m = m. 30 3 30 30 28 c.E(X) = 0 ⇔ m = . 27 46 1. a. La moyenne de R représente pn. d.La fonction semble décroissante et paraît converger vers 0,25. 2. a. R2 R1 0,3 2 9 7 9 1 3 0,7 47 Dans l’exemplaire élève, l’énoncé a été modifié : on note An l’événement « le tirage a lieu dans l’urne U1 à l’étape n ». 1.p1 = 1 ; p2 = 0,85. 2. a. U1 17 U1 pn 3 20 U2 U1 1 20 1- pn U2 4 5 U2 b.P(An+1) = pn+1 = P(An+1 ∩ An) + P(An+1 ∩ A n). D’où pn+1 = 0,85pn + 0,05(1 – pn) = 0,8pn + 0,05. c. p3 = 0,8 × 0,85 + 0,05 = 0,73. 3.a. Par récurrence : p1 > 0,25 et si pn > 0,25, alors pn+1 > 0,8 × 0,25 + 0,05 donc pn+1 > 0,25. La propriété est vraie au rang 1 et elle est héréditaire, donc pn > 0,25 pour tout entier naturel n non nul. b.pn+1 – pn = 0,05 – 0,2pn < 0,05 – 0,2 × 0,25 < 0 donc (pn) est décroissante. c.(pn) est décroissante et minorée, donc elle converge. d.Par opérations sur les suites convergentes : = 0,8 + 0,05 donc : = 0,25. 48 1. a0 = 1, b0 = c0 = 0. N2 2. An R2 An+1 0 1 3 0,4 Cn+1 an N1 2 3 bn N2 b.pn+1= P(Gn+1 ∩ Gn) + P(Gn+1 ∩ Gn ) = 0,4pn + 0,2 (1 – pn) = 0,2pn + 0,2. c. La suite (pn) semble converger vers 0,25. d.Posons un = pn – 0,25. Alors un+1= pn+1 – 0,25 = 0,2pn – 0,05 = 0,2(pn – 0,25) = 0,2un. Ainsi (un) est une suite géométrique de raison 0,2, or 0 < 0,2 < 1, donc lim un = 0 et lim pn = 0,25. Bn An+1 0,5 0 0,5 An+1 0 0 1 Bn+1 Cn+1 cn Cn Bn+1 Bn+1 Cn+1 Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance n 289 © éditions Belin, 2012. 45 1. et nÆ lim bn 0. Or cn = 1 – (an + bn) donc par nÆ opérations, lim cn 0. nÆ 49 On désigne par pn, qn et rn les probabilités respectives des événements An, Bn et Cn. 1.p1 = P(A1 ∩ A0) + P(A1 ∩ B0) + P(A1 ∩ C0) = 0,4 × 0,6 + 0,3 × 0,41 + 0,19 × 0 = 0,363. 2.a. qn+1 = 0,6pn + 0,3qn et qn+1 = 0,6qn + 0,3pn. Donc Sn+1 = qn+1 + pn+1 = 0,9(pn + qn) = 0,9Sn et Dn+1 = qn+1 – pn+1 = 0,3(qn – pn) = 0,3Dn. b.0 < 0,9 < 1 et 0 < 0,3 < 1, donc lim Sn lim Dn 0. nÆ nÆ c.2qn = Sn + Dn donc lim qn 0 ; lim pn 0 nÆ nÆ et lim rn 1. nÆ Au bout d’un certain temps, il ne restera que des plantes de type C, quelles que soient les proportions de départ. 50 1. p1= 1 et P(Rn+1) = pn+1 = P(Rn+1 ∩ Rn) + P(Rn+1 ∩ R n ). pn+1 = p × pn + (1 − p)(1 – pn) = (2p – 1)pn + 1 − p. 1 1 2.Si p = alors pour tout n, pn+1 = 1 − p = . 2 2 290 n 1 1 3.a. wn+1 = pn+1− = (2p – 1)pn + (1 – p) – = 2 2 1 (2p – 1)(pn – ). (wn) est une suite géométrique de 2 1 1 raison 2p – 1 et de premier terme w1 = p1 – = . 2 2 1 1 1 wn = (2p – 1)n–1 donc : pn = + (2p – 1)n–1. 2 2 2 b.0 < p < 1 donc –1 < 2p – 1 < 1 et 1 1 lim (2p - 1)n-1 0 d’où lim pn . 2 nÆ 2 nÆ Plus le processus se poursuit, plus le choix d’effectuer ou non un placement sera équiprobable. 1 1 4.a. p20 = + (–0,84)19 = 0,48179 à 10–5 près. 2 2 b.0,49999 < pn < 0,50001 ⇔ –2.10–5 < (2p – 1)n–1 < 2.10–5 ⇔ ln(2.10-5) 0,84n–1 < 2.10–5 ⇔ n > 1 + . ln 0, 84 On trouve n = 64 51 Soit S l’événement « l’article a un défaut de soudure », C : « il a un défaut de composant » et D : « il est défectueux ». P(S) = 0,03 et P(C) = 0,02. Les deux défauts étant indépendants, P(S ∩ C) = P(S)P(C) Un article est dit défectueux s’il présente au moins l’un des deux défauts, donc : P(D) = P(S ∪ C). Ainsi P(D) = 0,03 + 0,02 – 0,0006 = 0,049 4. 52 1.a. s = P(A ∩ B) = P(A) P(B) = 0,08 × 0,05 = 0,004. b.p = P(A ∪ B) = 0,08 + 0,05 – 0,004 = 0,126. 2. a. p(X = 0) = 1 – 0,126 = 0,874. P(X = 1) = P(A ∪ B) – P(A ∩ B) = 0,122. P(X = 2) = P(A ∩ B) = 0,004. b.E(X) = 0,122 + 2 × 0,004 = 0,13. 53 Dans l’exemplaire élève, la question 5. de cet exercice est supprimée. 1.Proposition d’algorithme : N = 1, A = 0, B = 0, C = 0, D = 0, E = 0, F = 0, G = 0 Tantque N ≤ 100 S = EntAlea [1, 3] + EntAlea[1, 3] + EntAlea[1, 3] Si S = 3, alors A = A + 1 Si S = 4, alors B = B + 1 …… Si S = 9, alors G = G + 1 FinSI N = N + 1 FinTanque Afficher A, B, … G Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance © éditions Belin, 2012. 1 2 3.a1 = 0 ; b1 = ; c1 = . 3 3 1 2 1 5 a2 = ; b2 = 0 ; c2 = + = . 6 3 6 6 1 5 1 17 a3 = 0 ; b3 = ; c3 = + = . 18 6 9 18 4.a. La somme des probabilités vaut 1 donc an + bn + cn = 1. La puce ne peut se retrouver en b A que si elle était d’abord en B donc an+1 = n et 2 elle ne peut se retrouver en B que si elle était a d’abord en A donc bn+1 = n . 3 1 b.an+2 = 1 bn+1 = an. 6 2 1 1 c.Si n est pair, alors n = 2p et a2p = ( )p ; a0 = . 6 6 1 Si n est impair, alors a2p+1 = ( )pa1 = 0. 6 a 1 1 D’autre part, bn = n-1 ; b2p = 0 et b2p+1 = ( )p. 3 3 6 p Ê 1ˆ 1 5.0 < < 1 donc : lim Á ˜ 0. Ainsi la limite 6 Ë 6¯ des termes de rang pair est égale à la limite des termes de rang impair, c’est-à-dire : lim an 0 56 1. S 3 4 5 6 7 8 9 f(S) 4 13 21 25 20 11 5 1 3.P(D = 1) = P(D = 2) = P(D = 3) = . 3 Un résultat élémentaire est xyz, et tous les résul1 tats sont équiprobables de probabilité = a. 27 Pour S, la somme varie de 3 à 9, il suffit de compter : S 3 4 5 6 7 8 9 1 3 6 7 6 3 1 4.Oui. 54 1. Simulation sur tableur –– En cellules A1, B1, C1 entrer un entier aléatoire entre 1 et 10. –– Pour simuler la première stratégie : En D1 la condition : “Si ((A2 ≤ 4 et B2 > 7)ou (A2 > 4 et B2 ≤ 7 ; 1, –1)“ En E1 la condition : “Si ((C2 ≤ 6 et B2 > 7)ou (C2 > 6 et B2 ≤ 7 ; 1, –1)“ En F1 « = E1 + D1» –– Pour simuler la deuxième stratégie : En G1 la condition : “Si ((A2 ≤ 4 et C2 > 6)ou (A2 > 4 et C2 ≤ 6 ; 1, –1)“ En H1 la condition : “Si ((C2 ≤ 6 et B2 > 7)ou (C2 > 6 et B2 ≤ 7 ; 1, –1)“ En I1 « = G1 + H1» Les deux simulations donnent à peu près le même résultat. 2.Soit X la variable qui compte le nombre de points obtenus à l’issue d’une partie. P(X = −2) = P(NNN) + P(BBB). P(X = 0) = P(BNN) + P(BBN) + P(NBB) + P(NNB). P(X = 2) = P(NBN) + P(BNB). P(G) = P(X = 2). P(G1) = 0,4 × 0,3 × 0,6 + 0,6 × 0,7 × 0,4 = 0,24. P(G2) = 0,4 × 0,4 × 0,7 + 0,6 × 0,6 × 0,3 = 0,22. La stratégie 1 est gagnante. 55 1. P(F) = 0,456, PF(A) = 0,905 et PA(F) = 0,466. 2.a. P(A ∩ F) = 0,456 × 0,905 = 0,413. b.P(A ∩ F) = P(A).PA(F) donc : P(A) = 0,885. 3.PG(A) = P(A ∩ F)/P(G) = 0,869 4. a. p = (0,9)18 = 0,15 b.p′ = 1 – (0,9)18 = – 18.(0,1).(0,9)18 = 0,55 T 0,85 M 0,01 0,15 0,05 T T 0,99 M 0,95 T 2.a. P(M ∩ T) = 0,01 × 0,85 = 0,0085. b.P(T) = P(M ∩ T) + P(M ∩ T) = 0,0085 + 0,0495 = 0,058 P(M « T) 3.PT(M) = = 0,146 P(T) 4.a. X suit la loi binomiale de paramètre (5 ; 0,058). b.p = 1 – (1 – 0,058)5 = 0,987. Préparer le BAC Exercices guidés BAC 64 1.a. P(A) = 0,2 × 0,01 = 0,002. b.P(D) = 0,002 + 0,08 = 0,082. P(G « D) 1 2.PD(G) = = . P(D) 41 3.P(X = 0) = 0,2P(X = 80) = 0,72 ; P(X = 280) = 0,08. E(X) = 80 × 0,72 + 280 × 0,08 = 80. 1 4.P = 1 – (1 – )5 = 0,12 à 10–2 près. 41 65 1.a. et b. Voir le cours. 2.a. P(R ∩ S) = P(R ) × P(S) = 0,9 × 0,05 = 0,045. b.P(R ∩ S) = 0,9 × 0,95 = 0,855. c. X suit donc la loi binomiale de paramètre 5 et 0,9. P(X ≥ 2) = 1 – (P(X = 0) + P(X = 1)) = 0,99954. QCM – Vrai ou faux BAC 66 1. Affirmation 1 fausse : P(A ∩ B) = P(A).P(B). 2. Affirmation 2 fausse : P(T) = P(T ∩ M) + P(T ∩ M). P(T « M) 1 Affirmation 3 fausse : PT(M) = = . P(T) 3 Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance n 291 © éditions Belin, 2012. 2. Répartition des fréquences de S : P(A « B) 3. Affirmation 4 fausse : PB(A) = = P(B) 0, 28 14 . 0, 34 17 n Ê 1ˆ 1 c. pn ≥ 0,999 ⇔ 2 ¥ ÁË ˜¯ 1 ≤ ⇔ 0, 999 4 -1 Ê1 Ê 1 ˆˆ -1 4n ≥ Á ¥ Á ⇔ Ë 2 Ë 0, 999 ¯˜¯˜ ˆ Ê 1 Á 0, 999 - 1˜ n ≥ nln(4) ≥ – ln Á ˜. 2 ˜ Á Donc n0 = 6. ˜¯ ÁË 67 1.a. 0,3 + P(B) – 0,3P(B) = 0,65 donc 0, 65 - 0, 3 = 0,5. 1 - 0, 3 1 1 3 1 2.b. P = ¥ + ¥ = 0,275. 4 10 4 3 Ê 1 ˆ Ê 11ˆ 1 3.b. P = Á ˜ Á ˜ = . Ë 40¯ Ë 40¯ 11 4.d. X suit la loi binomiale de paramètre (5 ; 0,2). P(X = 2) = 0,2048. P(B) = Pour aller plus loin 68 1.a. S1 1 6 V 2 3 5 6 S1 S1 2 3 1 3 R 1 3 S1 b.P(S1) = P(S1 ∩ V) + P(S1 ∩ R) 2 Ê 1ˆ 1 Ê 2ˆ 1 = ¥ Á ˜ + ¥ ÁË ˜¯ = . 3 Ë 6¯ 3 3 3 2.a. Dans le cas d’épreuves répétées indépenn n Ê 1ˆ Ê 2ˆ dantes PR(Sn) = Á ˜ et PV(Sn) = ÁË ˜¯ . Ë 6¯ 3 b.Dans l’exemplaire élève cette question a été modifiée : n est un entier naturel non nul tel que n ≥ n0. pn = PS (R) = n 1 . n Ê 1ˆ 2 ¥ ÁË ˜¯ 1 4 292 n P(Sn « R) = P(Sn) 2 1 Ê 4ˆ ¥Á ˜ 3 Ë 6¯ n n Ê 1ˆ 1 Ê 4ˆ ¥Á ˜ ¥Á ˜ 3 Ë 6¯ 3 Ë 6¯ n = 4 Ê gˆ P(X = 0) = Á ˜ = 0,6830. Ë n¯ X = 1 est l’événement « On pêche 1 brochet et 3 goujons », le brochet pouvant être pêché en 1, 2, 3 ou 4. 3 2 bÊ g ˆ g bÊ g ˆ P(X = 1) = Á + + nË n - 1¯˜ n nËÁ n - 1¯˜ 2 3 Ê gˆ b g Ê gˆ b ÁË n˜¯ n n - 1 + ÁË n˜¯ n = 0,2895. Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance © éditions Belin, 2012. Exercice BAC 69 a. Soit B l’événement « l’élève donne la bonne réponse » et T « l’élève a triché ». 1 7 0, 2 3 P(B) = 0,2 + 0,8 × = . b. PB(T) = = . 3 15 P(B) 7 70 La probabilité que la convocation soit dans le 1 tiroir ouvert est de . On sait que la convocation 4 n’est pas dans les deux premières pochettes. Donc, la probabilité qu’elle soit dans la troisième sachant qu’elle n’est pas dans les deux premières revient à calculer la probabilité que la convoca1 tion soit bien dans ce tiroir. Elle vaut donc . 4 71 Soit U l’événement « l’écran est défectueux au sortir des ateliers d’assemblage » et A « il a été détérioré après ». P(U) = 0,75 × 0,05 + 0,25 × 0,02 = 0,05. P(U) P(D) = P(U) + = 0,05 + 0,019 = 0,69. 50 0, 75(0, 05 0,19) P(U ∩ A) = = 0,75. 0, 69 72 1. P(A « B « C « D) PA «B«C(D) ¥ P(A « B « C) PA «B«C(D) ¥ PA «B(C) ¥ PA(B) ¥ P(A) 2.On suppose que les goujons rejetés ne sont pas morts, donc on peut les repêcher. Soit b le nombre de brochets et g le nombre de goujons, on a n = b + g. Les résultats sont donnés en valeur approchée, pour g = 200 et b = 20. a.X peut prendre 5 valeurs : 0, 1, 2, 3, 4. b.X = 0 est l’événement « On ne pêche que des goujons ». d.Pour n ≥ 5, an+1 – an < 0, donc la suite est décroissante et positive donc converge vers un a réel a tel que a = a - , donc a = 0. 8 76 A. 1. On utilise la définition des coefficients binomiaux, selon laquelle il existe 120 façons de choisir 3 boules parmi 10. 2.a. X(W) = {0, 1, 2, 3}. b.Dans chaque poignée, s’il y a k boules noires parmi 4, il y a 3 – k boules rouges parmi 6. Les tirages sont équiprobables. 73 On suppose que les pannes sont indépen- k 0 1 2 3 dantes. S’il pleut et qu’il arrive à pied, on peut supposer qu’il a rencontré les deux pannes donc 2 2 p = 0,2 × = . 3 15 120pk 20 60 36 4 74 Soit D l’événement « Jean a acheté son billet ». P(D) = 0,5 × 0,1 + 0,3 × 0,2 + 0,2 × 0,4 = 0,19. 5 PD(A) = . 19 60 72 12 6 = 1,2. 120 5 B. a. Y(W) = {0,1, 2, 3}. b. 1 c.E(X) = 75 1. L’événement « face apparaît après deux piles » rend nécessaire au moins trois lancers et 1 P(PPF) = . 8 Pour n = 4, la séquence se termine par PPF et peut commencer par F ou P donc la probabilité 2 1 est . 16 8 2.a. La séquence PPF ne peut apparaître pour 1 n = 1 ou n = 2 donc a1 = a2 = 0 et a3 = a4 = . 8 a b.Dans cette question on vérifie que a4 = a3 – 1 . 8 a1 1 a3 – = – 0 = a4. 8 8 c. Dans cette question on veut montrer que a an+1 = an – n-2 . 8 Pour n + 1 lancers, la séquence doit se terminer par 1 PPF (de probabilité ) sans jamais avoir rencontré 8 de séquences PPF au cours des n – 2 précédents lancers, de probabilité 1 – (a1 + a2 + … an–2). 1 - (a1 a2 ... an- 2) Donc an+1 = . 8 1 - (a1 a2 ... an- 2) Ainsi an+1 – an = – 8 1 - (a a ... a ) 1 2 8 n- 3 d’où an+1 – an = – an-2 . 8 6 10 R1 5 9 4 9 6 9 4 10 N1 3 9 R2 N2 R2 N2 2 5 8 3 8 2 8 R3 1 2 N3 R3 3 8 5 8 N3 R3 N3 6 8 R3 N3 c.(Y = k) signifie que l’on a k boules noires et 3 – k boules rouges. 6 5 4 1 4 3 2 P(Y = 0) = ¥ ¥ = ; P(Y = 3) = ¥ ¥ . 10 9 8 6 10 9 8 (Y = 1) signifie que l’on a une seule boule noire qui peut-être tirée en 1er, 2e ou 3e. 6 5 4 6 4 5 4 6 5 P(Y = 1) = ¥ ¥ + ¥ ¥ + ¥ ¥ = 10 9 8 10 9 8 10 9 8 1 . 6 6 4 3 4 6 3 4 3 6 P(Y = 2) = ¥ ¥ + ¥ ¥ + ¥ ¥ = 10 9 8 10 9 8 10 9 8 3 . 10 d.X et Y ont la même loi. Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance n 293 © éditions Belin, 2012. c. On cherche E(X). b b-1 b-2 b-3 P(X = 4) = = 0,00005. n n-1 n-2 n-3 g b b-1 b-2 b g b-1 b-2 P(X = 3) = + + n n n-1 n-2 n n-1 n-1 n-2 b b-1 g b-2 b b-1 b-2 g + = 0,0023. n n-1 n-2 n-2 n n-1 n-2 n-3 P(X = 2) = 1 – (P(X = 0) + P(X = 1) + P(X = 3) + P(X = 4)) = 0,0702. E(X) = P(X = 1) + 2P(X = 2) + 3P(X = 3) + 4P(X = 4) = 0,4376. Le nombre moyen de brochets obtenus est 0,4. e. Si on ne regarde que le nombre de boules noires obtenues, la probabilité est la même en tirant simultanément ou successivement sans remise. 78 On note D l’événement « D dit la vérité » et d sa probabilité. 1 2 PC(D) = : P C(D) = . 3 3 1 2 1 2 1 2 d = c + (1 – c) = – c + ; c = – b + ; 3 3 3 3 3 3 1 2 1 5 13 41 b = – a + ; a = ; b = ; c = ; d = et 3 3 3 9 27 81 1 13 13 P(D ∩ A) = P(A)PA(D) = × , donc PD(A) = . 3 27 41 79 On procède comme dans l’exercice 76. « Au moins un billet gagnant » est le contraire de « Pas de billet gagnant ». Soit n le nombre de billets achetés. Ê 998 ˆ ÁË n ˜¯ - n2 1999n p = 1 – = . Ê 1000 ˆ 999 000 Á ˜ Ë n ¯ p > 0,7 ⇔ n2 – 1 999n + 699 300 > 0 et n est entier donc n > 1 547. 80 En procédant comme dans l’exercice 75.B. on montre que la probabilité de tomber sur un car1 ton avarié vaut toujours . 3 294 n AP 1 1. 2. Remarques possible : –– Les réponses ne sont pas argumentées. Un arbre ne doit pas être simplement tracé mais construit. –– L’exercice a été mal compris. Les probabilités demandées à la question 1.a. sont dans les énoncés et ne nécessitent aucun calcul. 3.P(T) > 1 ce qui est impossible. L’élève a sans doute pensé que P(T) = PV(T) + P V (T). 4. 1) a) Une maladie touche 5 % de la population donc P(V) = 0,05. La probabilité qu’une personne contaminée obtienne un test positif est de 0,99 donc PV(T) = 0,99. La probabilité qu’une personne non contaminée obtienne un test positif est de 0,03 donc P V (T) = 0,03. b) P(T ∩ V) = P(V)PV(T) = 0,05 × 0,99 = 0,0495. c) P(T) = P(T ∩ V) + P(T ∩ V) = 0,0495 + 0,03 × 0,95 = 0,078. P(V « T) 5.PT(V) = = 0,62 à 10–2 près. P(T) AP 3 Dans l’exemplaire élève, l’énoncé a été modifié comme suit : –– Si la pièce choisie est en argent, le coup est annulé et on recommence. –– 2. Une des stratégies suivantes est-elle meilleure que les autres ? –– Stratégie 1. (…) donc il faut parier au hasard sur l’or ou l’argent. 1. On note O la pièce d’or et A la pièce d’argent. La boîte A contient OO, la boîte B contient OA et la boîte C contient AA. On choisit une boîte, puis 1 1 1 1 une pièce dans la boîte. P(O) = + × = . 3 3 2 2 1 1 2 P(OO) = P(A) = donc p = 2 × – . Il vaut donc 3 2 3 mieux parier sur l’or. Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance © éditions Belin, 2012. 77 Dans l’exemplaire élève, la question 2. (Généralisation) a été modifiée : L’urne contient n boules et on tire une poignée de p boules. 1. a. X(W) = {3, 4, 5, 6, 7}. Ê ˆ b.Il y a Á 7 ˜ poignées différentes de 3 boules Ë 3¯ parmi 7. Le plus grand numéro est k, les deux autres sont à choisir parmi k – 1 boules. 2.a. X(W) = {p, p + 1, …, n – 1, n}. Ê nˆ Il y a Á ˜ poignées différentes de p boules parmi n. Ë p¯ Le plus grand numéro est k, les p − 1 autres sont à choisir parmi k – 1 boules. Ê k - 1ˆ Á p - 1˜ Ë ¯ Donc P(X = k) = . Ê nˆ Á p˜ Ë ¯ b.La somme des P(X = k) vaut 1. Accompagnement personnalisé AP4 1. n = 3 (l’un a gagné 3 fois de suite) et N = 5, car chacun avait gagné deux manches avant la partie décisive. 2.L’arbre a 32 branches. 3. On note P la partie perdue et G la partie gagnée a.Le joueur 1 a PGG (par exemple). Il peut gagner avec PGGG ou PGGPG, donc avec une 1 1 3 probabilité de + = . 2 4 4 Le joueur 2 a donc GPP. Il peut gagner avec 1 GPPGG, de probabilité . Le partage des pistoles 4 sera alors 48 et 16. b.Le joueur 1 a GG. Il peut gagner avec GGG, 1 1 GGPG, GGPPG, avec une probabilité de + + 2 4 1 7 = . 8 8 Le partage est alors 56 et 8. Chapitre 12 n Conditionnement et indépendance n 295 © éditions Belin, 2012. 2.3. Si on opte pour l’or la probabilité de gagner 2 1 un point est , si on opte pour l’argent c’est . 3 3 On note X la variable aléatoire qui compte le nombre de points gagnés. On cherche P(X ≥ 6) (on ne compte que les parties ou l’or est tombé, les autres étant annulées). Stratégie 1. La probabilité de gagner un point à 1 1 2 1 chaque coup non annulé est .( + ) = . 2 3 3 2 On calcule donc P(X ≥ 6) pour la loi binomiale de 1 paramètres (10, ). On trouve 0,17. 2 Stratégie 2. On calcule P(X ≥ 6) avec la loi bino1 miale de paramètres (10, ), ce qui donne 0,076 3 Stratégie 3. On calcule P(X ≥ 6) avec la loi bino2 miale de paramètres (10, ), ce qui donne 0,78. 3