signes des commotions cérébrales. Il est important de se rappeler que certains symptômes
peuvent apparaître plus tard dans la journée ou même quelques jours plus tard.
Parmi les symptômes physiques les plus fréquents, mentionnons les maux de tête, la
somnolence, la fatigue, les étourdissements, la vision trouble, l’hypersensibilité aux bruits
et à la lumière, la nausée et les vomissements. Les commotions cérébrales peuvent
également entraîner à court terme des problèmes cognitifs (confusion, désorientation,
amnésie, problèmes d’attention et de concentration) et neuromoteurs (pertes d’équilibre,
difficultés neuromotrices), de même que des troubles psychophysiologiques tels que
l’anxiété, l’agitation, l’irritabilité, la frustration, l’impatience, les changements d’humeur
et la diminution de la capacité à travailler ou à jouer.
Dans la majorité des cas (80-90%), les symptômes de commotions cérébrales se résorbent
d’eux-mêmes dans une période de sept à dix jours. Cependant, la durée de la récupération
peut être plus grande chez les enfants et les adolescents (McCrory & al., 2013).
Diagnostic
Il n’est pas rare de voir un athlète, de peur de ne pas
jouer le prochain match, de rater une sélection ou de perdre
des bénéfices financiers, masquer les symptômes associés à
une commotion cérébrale. Or, si elle n'est pas traitée
correctement, la commotion peut entraîner des dommages
permanents et nuire grandement à la qualité de vie. De plus, dans les minutes qui suivent
une commotion cérébrale, voire dans les jours suivants, les cellules du cerveau demeurent
plus vulnérables et plus sensibles à un second traumatisme. Le syndrome du second
impact – un œdème au cerveau – peut même être mortel. Il est donc essentiel que
l’athlète se retire du jeu immédiatement à la suite de tout coup porté à la tête ou au corps.
En présence de signes ou symptômes de commotion cérébrale, il doit en aviser son
entraîneur afin d’obtenir des conseils médicaux dès que possible. De plus, le joueur
touché ne devrait jamais être laissé seul dans les heures suivant la blessure afin qu’une
détérioration de son état puisse être notée rapidement si elle se produisait.