Gestion des commotions cérébrales

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Gestion des commotions
cérébrales dans le sport
Fanny Guérin, Ph.D.
Neuropsychologue
INTRODUCTION
Les risques de blessures répétées au cerveau
et de dysfonctionnement persistant peuvent
être réduits par un diagnostic précoce et une
gestion des commotions cérébrales dans le
sport.
En l'absence de symptômes reportés,
l'évaluation neuropsychologique a été identifiée
comme le moyen objectif de déterminer un
dysfonctionnement cérébral suite à une
commotion.
(Taylor, 2012)
RÉCUPÉRATION
Les symptômes généralement disparaissent en
dedans de trois mois.
15% ont des symptômes persistants
Les accidentés assurés ont plus de difficulté à retourner
au travail si les interventions sont données plus de 6
mois post-accident (Guérin et al., 2006).
Les athlètes sont plus à risque d’une 2ème commotion
cérébrale.
Les adolescents prennent plus de temps à récupérer
(immaturité des lobes frontaux)
Les commotions cérébrales répétées, sans avoir
récupéré, augmentent la durée et l'ampleur des
séquelles.
Profil neuropsychologique
Diminution des ressources attentionnelles (mémoire de
travail)
Difficulté d’apprentissage: processus de récupération
Manque de contrôle attentionnel
Difficulté d’abstraction
Problème d’initiation
Problème d’inhibition
Difficulté d’autorégulation cognitive et émotionnelle
Profil physiologique et neuromoteur
• Troubles kinesthésiques
– Ralentissement du traitement de l’information
visuelle
– Proprioception
• Irrégularités du système sympathique et
parasympathique
• Irrégularités du système endocrinien
• Régression des fonctions motrices fondamentales
• Évaluation faire par un kinésiologue spécialisé en
neuroscience.
Réserve cardiaque
125
Moyenne en action
100
Pelleter
manger
17h15
18h15
Activités
assises
16h15
cuisiner
Vaisselle
lavage
7
5
19h15
Fréquences
cardiaques au
repos
20h15
21h15
22h15
Gestion des commotions cérébrales
• Diagnostic différentiel précoce
• Récupération neuropsychologique, physiologique et
neuromotrice avant de retourner au sport de contact
Suivre la récupération cérébrale et offrir un traitement
adapté au besoin pour améliorer le fonctionnement.
Cas de Pierre 15 ans
• Bon étudiant au primaire
• 4 commotions cérébrales au hockey
• Persistance des symptômes plus de trois ans postaccident
• Arrêt du hockey
• Difficultés scolaire au secondaire- décrochage
• Développement de troubles anxieux
• Troubles cognitifs, physiologique et neuromoteur
Cas d’Antoine 16 ans
• Étudiant moyen au secondaire
• 1 commotion cérébrale au football
• Persistance des symptômes plus d’un an postaccident
• Échec à l’école, arrêt pendant un an
• Troubles cognitifs, physiologique et neuromoteur
• Après intervention : retour à l’école, mais toujours en
attente avant de rejouer au football- récupération
cérébrale non complète.
Cas de Julie 21 ans
• Étudiante supérieure à la moyenne au Cégep
• 1 commotion cérébrale au soccer
• Symptômes persistants plus de 5 mois
• Légers troubles attentionnels objectivés
• Mauvaise perception de ses capacités réelles
• Manque de tolérance à l'effort mental
• Trouble physiologique identifié
• Difficulté à débuter l’Université
Cas de Vincent 14 ans
• Bon étudiant au secondaire
• Première commotion cérébrale au hockey
• Pas d’impact sur les résultats scolaires
• Troubles cognitifs objectivés au plan visuo-spatial
(mémoire et attention).
• Troubles physiologiques et neuromoteurs identifiés
• Arrêt du hockey le temps de la récupération
• Bonne récupération cognitive et physiologique en un mois.
Réadaptation
• Pas de remède pour guérir le cerveau
• Processus d'auto-organisation
• Favoriser la neuroplasticité cérébrale
• Améliorer le fonctionnement du cerveau :
– Stimulation cognitive ciblée
– Stimulation des fonctions neuromotrices
– Régularisation physiologique
– Gestion des émotions
Réadaptation
Lorsque symptômes sont persistants :
• Ne pas dépasser ses limites et être à l’écoute des
symptômes ressentis;
• Mesurer ses efforts et diminuer les exigences de
l’environnement pour favoriser l’autorégulation cognitive,
physiologique, émotionnelle et comportementale;
• Reprendre progressivement son fonctionnement
antérieur;
• Appliquer des stratégies neuroadaptatives;
• Augmenter la métacognition et l'estime de soi;
• Gérer l'anxiété et favoriser le deuil temporaire de ses
capacités
NEUROSPORT
Clinique de neuroréadaptation sportive
Dre Fanny Guérin, neuropsychologue
Éric Le Bouthillier, kinésiologue accrédité, spécialisé en
neuroscience
[email protected]
514-587-8738
Www.neurosport.ca
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