Le questionnaire de Maddock modifié peut également servir de guide en posant 5 questions simples
afin de vérifier l’état du joueur. Si l’athlète ne répond pas adéquatement à une de ces questions, on peut
soupçonner une commotion cérébrale: (3)
Un retrait du jeu et du repos est la marche à suivre si vous soupçonnez la présence d’une
commotion. Cependant, comme les symptômes peuvent également se manifester après quelques heures,
il est essentiel de s’assurer que le joueur ne sera pas seul pendant les 24 à 48 heures suivantes.
Phénomènes à surveiller :
Mal de tête qui s'aggrave
Forte somnolence ou impossibilité d'être réveillé (par quelqu'un)
Incapacité de reconnaître des personnes ou des lieux
Vomissements répétés
Comportement inhabituel, confusion manifeste et grande irritabilité
Crise ou convulsions (bras et jambes s'agitant de façon incontrôlée)
Faiblesse ou engourdissement des bras ou des jambes
Instabilité en position debout, élocution pâteuse
Toute personne présentant une aggravation de la condition devrait donc se rendre à l’hôpital
pour un examen médical approprié.
Ces signes et symptômes sont spontanés, temporaires et réversibles si la commotion est détectée
et si le joueur est immédiatement retiré du jeu. Un deuxième coup à la tête en peu de temps peut
augmenter la sévérité des commotions suivantes et laisser des séquelles graves et permanentes.
Rappelez-vous donc qu’en cas de doute, il est préférable de s’abstenir de renvoyer le joueur sur le
terrain. (4)
Retour au jeu
Si une commotion est suspectée, en aucun cas l’athlète ne devrait retourner au jeu le même jour. Il
doit être au repos complet, c’est-à-dire sans activités physiques ou cognitives, durant la période
symptomatique. Lorsque qu’il ne présente plus de symptômes depuis plusieurs jours (jusqu’à 7 à 10
jours), il peut se soumettre à un protocole d’effort. Il doit par après avoir passé un minimum de
24 heures sans signes ou symptômes avant de passer à l’étape suivante : (2)