Étude du champ magnétique produit par un électro-aimant de

´
Etude du champ magn´etique produit par un
´electro-aimant de Faraday
A. Leduc
To cite this version:
A. Leduc. ´
Etude du champ magn´etique produit par un ´electro-aimant de Faraday. J.
Phys. Theor. Appl., 1887, 6 (1), pp.238-243. <10.1051/jphystap:018870060023801>.<jpa-
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238
nombreuses
causes
d’erreurs,
portant
sur
les
lectures
du
thermo-
mètre,
et
sur
les
circonstances
physiques
dans
lesquelles
il
se
trouve;
cependant,
en
répétant
cette
détermination
à
diverses
reprises
dans
de
bonnes
conditions,
on
peut
être
en
général
assuré
d’une
précision
de
0~,002
sur
une
moyenne
de
quelques
obser-
vations.
La
plus
grande
cause
de
divergence
provient
des
variations
de
la
température
ambiante.
L’effet
de
ces
variations
est
multiple,
et
assez
mal
défini.
Pour
des
températures
qui
diffèrent
de
i 5°
à
20°,
les
valeurs
de
l’intervalle
fondamental
peuvent
aisément
pré-
senter
des
divergences
de
o°, 01.
L’identité
de
l’intervalle
fondamental
de
divers
thermomètres
ne
peut
être
garantie,
dans
les
limites
indiquées,
que
si
les
obser-
vations
ont
été
faites
pour
une
température
ambiante
peu
diffé-
rente.
Les
déterminations
sont
réparties
le
plus
souvent
sur
un
espace
de
plusieurs
mois ;
elles
sont
faites
de
préférence
lorsque
la
température
du
laboratoire
est
comprise
entre
et 12°.
L’er-
reur
de
l’intervalle
fondamental
ne
porte
sur
la
mesure
d’une
température
que
proportionnellement
à
sa
distance
à
zéro ;
or
les
limites
des
mesures
de
précision
dépassent
à
peine
50°.
En
récapitulant
les
diverses
causes
d’erreurs
auxquelles
est
soumise
l’étude
individuelle
d’un
thermomètre,
on
voit
qu’un
observateur
habile,
en
se
servant
des
méthodes
les
plus
perfec-
tionnées,
peut
déterminer
la
correction
totale
de
chaque
trait
d’un
thermomètre
étalon,
à
moins
de
trois
ou
quatre
millièmes
de
degré
près.
ÉTUDE
DU
CHAMP
MAGNÉTIQUE
PRODUIT
PAR
UN
ÉLECTRO-AIMANT
DE
FARADAY;
PAR
M.
A.
LEDUG.
Dans
notre
électro-aimant
les
noyaux
ont
un
diamètre
extérieur
de
om, 16,
un
diamètre
intérieur
de
om,
04
et
une
longueur
de
om,
2 8.
Ces
noyaux
sont
recouverts
de
vingt-sept
tours
par
centimètre
de
longueur
d’un
fil
de
cuivre
de
o~oo3
de
diamètre
nu).
J’ai
adapté
à
cet
appareil
des
pièces
polaires
de
masse
et
de
forme
variées.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018870060023801
239
J’ai
constaté
que
la
cavité
cylindrique
des
noyaux
(qui
permet
de
faire
des
expériences
sur
la
polarisation
de
la
lumière)
n’a
pas
d’influence
sur
le
champ
produit
entre
les
pièces
polaires;
on
n’al-
tère
aucunement
la
valeur
de
ce
champ
en
remplissant
de
fer
cette
cavité.
J’ai
examiné
successivement
l’influence
De
l’intensité
du
courant
qui
circule
dans
les
hélices
magné-
tisantes ;
De
la
distance
des
surfaces
magnétiques;
]
De
la
masse
et
de
la
forme
des
pièces
polaires.
Toutes
les
expériences
ont
été
faites
par
les
deux
méthodes
décrites
précédemmen t
(~).
1.
Variation
de
l’intenstté
dit
courant. -
Les
expériences
les
plus
complètes
ont
été
faites
entre
des
armatures
cylindriques
ayant
am,
07
de
diamètre
et
om,
023
d’épaisseur.
Tant
que
leur
distance
n’était
pas
inférieure
à
lcm, j’ai
disposé
entre
elles,
norma-
lement
aux
lignes
de
force,
l’explorateur
de
l’appareil
manomé-
trique
traversé
par
un
courant
convenable.
Pour
les
distances
inférieures
à
om, 01,
j’ai
employé
’quelques-uns
des
filaments
de
bismuth
dont
la
variation
de
résistance
avait
été
préalablement
étudiée.
j’ai
pu
rapprocher
aisément
les
surfaces
polaires
à
une
distance
de
o~oo25,
et
j’aurais
pu
les
rapprocher
davantage
si
je
n’avais
craint
de
faire
une
erreur
relative
trop
considérable
dans
l’évaluation
de
cette
distance.
Quelle
que
soit
cette
distance,
il
m’a
paru
impossible
de
repré-
senter
algébriquement,
d’une
manière
générale,
la
variation
du
champ
magnétique
(en
son
milieu)
en
fonction
’de
l’intensité
C
du
courant
magnétisant.
La
formule
de
Froelich
M
=
’n C
1+/-1
ne
convient
assez
bien
que
pour
les
valeurs
de
C
comprises
entre
3
et
3~
ampères,
et
si
la
distance
des
surfaces
polaires
ne
dépasse
pas
1 cm.
Je
me
suis
donc
borné
à
représenter,
en
général,
par
des
(’ )
Voir
p.
185
et
188
de
ce
volume.
,
240
courbes,
les
résultats
de
mes
expérienccs,
en
ayant
soin
de
déter-
miner
chacune
d’elles
par
un
grand
nombre
de points.
Le
Tableau
ci-dessous
donne
un
exemple
de
la
marche
du
phénomène;
il
est
extrait
d’une
expérience
faite
avec
une
distance
de
om, 02
entre
les
surfaces
polaires :
m
On
voit
que
le
rapport M,
qui
a
quelque
analogie
avec
la
per-
méabilité
magnétique
de
Thomson,
présente
un
maximum
au
voisinage
de
3amp,
3
et
diminue
ensuite
pour
prendre
à
3o
ampères
une
valeur
inférieure
à
la
moitié
de
sa
valeur
maxima.
Le
champ
produit
n’est
donc
sensiblement
proportionnel
au
courant
C
que
jusque
vers 4
ou
5
ampères,
et
l’on
peut
admettre
pour
la
valeur
du
champ jusqu’à
cette
limite
J oo
unités
par
ampère.
On
jugera
par
le
Tableau
ci-dessus
de
l’erreur
que
l’on
com-
mettrait
en
appliquant
la
même
règle
pour
des
courants
plus
con-
sidérables.
Ainsi
que
nous
venons
de
le
voir,
cette
erreur
serait
de
5o
pour
100
au
voisinage
de
3o
ampères.
Les
expériences
faites
avec
des
pièces
polaires
de
masse
plus
considérable
et
en
faisant
varier
la
distance
des
surfaces
magné-
tiques
ont
donné
lieu
à
des
remarques
analogues.
JB1ais :
Le
maximum
de M
se
produit
pour
des
valeurs
de
C
d’autant
plus
petites
(et
pour
des
valeurs
de
M
d’autant
plus
grandes)
que
les
armatures
sont
plus
rapprochées ;
La
diminution
de M
est
d’autant
plus
rapide
que
les
arma-
tures
sont
plus
rapprochées.
,
241
2.
ln, fLue~2ce
de
la
distance
des
surfaces
polaires. - J’ai
fait
varier
cette
distance
de
om,
0025
à
om,
08,
en
la
doublant
successi-
vement.
Tant
qu’elle
ne
dépasse
pas
0~02,
on
peut
admettre
que
le
champ
est
absolument
uniforme
à
l’intérieur
des
deux
troncs
de
cône
ayant
pour
grandes
bases
les
surfaces
polaires
et
pour
petite
base
commune
un
cercle
de
om, 03
ou
même
om,04
de
dia-
mètre,
placé
au
milieu
du
champ
normalement
à
l’axe
de
l’appareil.
Le
champ
ne
décroît
que
très
lentement
quand
on
s’éloigne
de
l’axe
à
l’intérieur
du
cylindre
circonscrit
aux
pièces
polaires.
Il
n’en
est
plus
de
même
lorsqu’on
augmente
la
distance
de
ces
pièces.
Ainsi,
à
la
distance
de
o-, o4,
on
observe
que
le
champ
ma-
gnétique
a,
en
son
milieu,
une
valeur
inférieure
de
i
à 2
pour
ioo
à
celle
qu’il
prend
près
de l’une
des
armatures.
Pour
une
distance
des
armatures
de
o~,08,
cette
différence
peut
dépasser
10
pour
100.
Il
est
bien
clair
que,
si
les
surfaces
polaires
étaient
plus
éten-
dues,
ces
différences
ne
se
produiraient
que
pour
des
distances
plus
grandes
des
armatures.
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