Thème 3 (verson ludique)

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
Les deux clubs sont composés d’individus différenciés
par leur degré


de dextérité
et de force.

Le cercle des fermières regroupe des individus rel.
mieux pourvus en dextérité

Les chevaliers de Colomb regroupe des individus rel.
mieux pourvus en force

Les deux clubs produisent des biens qu’ils offrent aux
indigents


Les chevaliers aident les hommes indigents
Les fermières aident les femmes indigentes

Les deux clubs produisent deux biens


Des tartes aux pommes
Du bois de chauffage

Ils les produisent avec diff. combinaisons de
dextérité et de force et exactement de la même
manière (mêmes fcts de production)

La production des tartes requiert rel. + de
dextérité

La production de bois de chauffage requiert rel.
+ de force
 Toutes
les autres hypothèses du modèle HOS
tiennent par ailleurs, dont entre autres :




Rendements factoriels décroissants
Rendements d’échelle constants
CCP sur tous les marchés
Mobilité parfaite à l’intérieur du club et
inimaginable entre les clubs (moralité oblige)
 Les
deux clubs désirent offrir le plus grand
réconfort possible aux indigents dont ils
s’occupent
 Le
choix des couples de biens qui seront offerts
par chacun des clubs dépend


De la capacité de chaque club à faire les biens (CPP)
De la valeur rel. accordée par les indigents aux
biens, qui elle-même émane…


Des besoins des indigents (demande rel. pour les deux
biens)
Des quantités rel. qui leur sont fournies par les deux clubs
 Autarcie

Les deux clubs aident les indigents dont ils
s’occupent indépendamment l’un de l’autre
 Échanges

Les deux clubs s’échangent des biens qu’ils ont
produits afin de mieux aider les indigents dont ils
s’occupent

Les chevaliers
La force est rel. + abondante et coûte rel. moins chère
 Rel. + de bois, qui requiert rel. + de force, peut être
produit
 Le prix du bois, qui requiert rel. + de force, est rel. +
faible


Les fermières
La dextérité est rel. + abondante et coûte rel. moins
chère
 Rel. + de tartes, qui requièrent rel. + de dextérité,
peuvent être produites
 Le prix des tartes, qui requiert rel. + de dextérité, est
rel. + faible

CPP des chevaliers
CPP des fermières
Qt
Qt
Qtmax
Qtmax
Pb/Pt = 1/2 tarte
Qbmax Qb
Pb/Pt = 2 tartes
Qbmax
Qb
8
 Les

La force est rel. moins bien rémunérée


 Les

chevaliers:
Sa productivité marginale est rel. plus faible pcqu’elle
est rel. + abondante
Sur le marché du travail «interne», l’offre rel. de
force est rel. + grande que dans le cercle des
fermières
fermières:
La dextérité est rel. moins bien rémunérée


Sa productivité marginale est rel. plus faible pcqu’elle
est rel. + abondante
Sur le marché du travail «interne», l’offre rel. de
dextérité est rel. + grande que dans le cercle des
fermiers

L’échange implique un prix commun se situant entre les
deux prix d’autarcie
L’offre rel. de bois commune est plus faible qu’elle ne l’était
chez les chevaliers
 L’offre rel. de bois commune est plus élevée qu’elle ne l’était
chez les fermières


En conséquence, chez les chevaliers :
Le prix rel. du bois augmente
 La quantité de bois produite augmente
 La quantité de tartes produite diminue


En conséquence, chez les fermières :
Le prix rel. du bois diminue
 La quantité de bois produite diminue
 La quantité de tartes produite augmente

CPP des chevaliers
CPP des fermières
Qt
Qt
Qtmax
Pb/Pt = 1 tarte
Pb/Pt = 2 tartes
Pb/Pt = 1 tarte
Qtmax
Pb/Pt = 1/2 tarte
Qbmax Qb
Qbmax
Qb
11
 Les

Rel. + de bois est produit, la D rel. de force
augmente et la rémunération rel. de la force
augmente aussi
 Les

chevaliers
fermières
Rel. + de tartes sont produites, la D rel. de dextérité
augmente et la rémunération rel. de la dextérité
augmente aussi

Les chevaliers




Les fermières




Les hommes forts en sorte gagnants
Les hommes faibles (mais habiles) sont les perdants
Si les hommes faibles avaient déjà la mine basse, les voilà
«abattus»
Les femmes habiles en sorte gagnantes
Les femmes fortes (mal habiles) en sorte perdantes
Si les femmes fortes avaient la mine basse, les voilà au
«bout du rouleau»
Imaginons que les forts soient plutôt des capitalistes et
les faibles des travailleurs et voilà du «dumping social»
chez les chevaliers
 La
convergence des prix des deux biens
implique la convergence des rémunérations
des facteurs
 Comme
si les chevaliers et les fermières
s’étaient respectivement déguisés et avaient
infiltré l’autre club
 L’échange
des biens permet donc de conserver
la moralité des deux clubs (intégrité du
marché du travail) tout en profitant des
bénéfices de la «perversion» (gains de prod.)
 Au
total, + des deux biens seront distribués aux
indigents par chacun des clubs
 Mais
le statut des hommes faibles (habiles) et
des femmes fortes (mal habiles) sera affecté
négativement, ce qui pourrait nuire à
l’harmonie dans les deux clubs
 Il
faudrait que les «Grands boubous» de chaque
club mettent en place un programme de
valorisation du travail de ces derniers
(redistribution) pour assurer leur pérennité
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