FORMATION DES AIDANTS LES AIDES AU DEVELOPPEMENT : DIFFERENTES APPROCHES Faisons connaissance ! C’est à vous ! • Prénom • Parent, grand-parent, frère, sœur, oncle, etc. • Âge de la personne autiste dont vous êtes l’aidant familial • Suivi actuel, prises en charge A l’issue de la formation : • Vous aurez des connaissances sur les différents domaines de prises en charge d’un enfant autiste. • Vous saurez reconnaître un programme éducatif recommandé et un programme qui ne l’est pas. • Vous connaîtrez les principes des systèmes de communication alternatifs et augmentatifs • Vous aurez quelques notions sur les programmes éducatifs développementaux et comportementaux Comment allons-nous travailler ensemble aujourd’hui ? PROGRAMME DE LA JOURNEE • 9h10 début • 11h pause (15 mn) • 11h15 reprise • 12h45 déjeuner • 13h45 reprise • 15h30 pause (15 mn) • 15h45 reprise • 17h fin REGLES DE VIE • Respect des horaires • Participation active • Bienveillance • Téléphone portable éteints (sauf pendant les pauses) • Pas de jugement • Questions à la fin de chaque diapo • Dire quand ça n’est pas clair Principes de base -1 • Respect de la singularité de la personne et de sa famille • Respect de leurs priorités • Interventions basées sur une évaluation préalable (faites la plupart du temps par un service de pédo-psychiatrie) • Et des réévaluations ultérieures au cours du développement permettant leur ajustement • Interventions tenant compte de l’âge et du rythme du développement de la personne (il faut démarrer le plus tôt possible ) 6 Principes de base-2 • Les objectifs des interventions : – Favoriser le développement de l’enfant dans tous les domaines : • Communication et langage • Interactions sociales et participation • Sensoriel et moteur • Cognitif • Émotionnel et affectif – Réduire les obstacles environnementaux pouvant aggraver sa situation de handicap 7 Principes de base -3 • But des interventions : – Augmenter l’autonomie de la personne et sa PARTICIPATION – Faciliter ses capacités d’adaptation – Concourir à son bien-être – Dévoiler ou encourager ses domaines de compétence • L’intensité et le contenu des interventions doivent tenir compte de l’âge et du niveau de développement et limiter les risques de sur- ou de sous-stimulation de la personne 8 Principes de base-4 • Tous les professionnels des diverses disciplines impliqués dans l’accompagnement doivent se coordonner pour ajuster leurs interventions, toujours en lien avec la famille. • En l’état actuel des connaissances aucune intervention, éducative ou « rééducative », psycho-éducative, psychothérapique ou relationnelle, biologique ou autre ne peut prétendre guérir l’autisme 9 Principes de base-5 • On peut par contre raisonnablement espérer une amélioration de la qualité de vie de l’individu par: – Une poursuite des aides sur la durée nécessaire (long terme, notion de handicap) – Une généralisation des apprentissages – Une coopération avec l’entourage familial mais aussi l’environnement social élargi (école, centre de loisirs, etc.) 10 QUIZZ • Que faut-il faire avant d’intervenir auprès d’un enfant ? • Quels sont les deux principaux objectifs des interventions ? • Que doivent faire l’ensemble des professionnels qui suivent l’enfant ? Pourquoi ? • Comment améliorer la qualité de vie de la personne autiste ? Domaine de la communication EDUCATION A LA COMMUNICATION COMMUNICATION FONCTIONNELLE A partir d’évaluations: niveau d’autisme, niveau de fonctionnement de la personne, déficience intellectuelle associée ou non, niveau de communication (communication verbale, non verbale), aspects sensoriels, aspects moteurs, comportement TOUS LES PREREQUIS ET LES PARAMETRES DE LA COMMUNICATION DOIVENT ETRE TRAVAILLES Domaine de la communication Communication verbale: • Le langage oral n’est pas une garantie de communication fonctionnelle • Nombreuses particularités • Pragmatique toujours altérée • Trouble d’intégration du langage oral même chez les sujets verbaux sans DI (trouble de la compréhension du langage oral) Communication non verbale: • Nombreuses particularités (postures, gestes, prosodie, distance à l’interlocuteur etc) Domaine de la communication-1 OUTILS DE COMMUNICATION ALTERNATIF/ AUGMENTATIF PECS: • Spécifiquement élaboré pour les personnes TSA • Permet une communication fonctionnelle • Apprentissage structuré et calibré • Permet le développement du langage oral si la personne TSA en a le potentiel interne • S’appuie sur les compétences visuelles statiques EXERCICE • On va faire une démonstration d’utilisation d’un outil de communication avec des pictogrammes. Ensuite ça sera à vous d’essayer de formuler une demande. CHANGEZ DE ROLE Domaine de la communication-2 MAKATON: • Permet une communication fonctionnelle • Permet le développement du langage oral si la personne TSA en a le potentiel interne • S’appuie sur les compétences visuelles statiques et dynamiques (pictogrammes et gestes) • Apprentissage structuré et calibré PECS et MAKATON requièrent une formation spécifique pour être bien utilisés. Les orthophonistes sont les professionnels indiqués pour travailler tous les aspects de la communication. Domaine des interactions sociales-1 - Existence d’un déficit social dans l’autisme : difficultés à décoder le comportement social, le langage, les codes sociaux difficultés liées au contexte et au transfert des compétences difficultés de communication difficultés d’attention conjointe, de régulation du regard difficultés à décoder les émotions et les intentions de l’autre - Pourquoi ce déficit ? Domaine des interactions sociales-2 - Des moyens existent pour développer les interactions sociales Les autistes doivent apprendre systématiquement ce que les autres apprennent spontanément. Favoriser les rencontres vers le monde extérieur, apprendre à son enfant à mieux comprendre le monde et à y trouver une place - On peut apprendre le langage des émotions Des psychologues, des orthophonistes peuvent apprendre aux enfants TED/TSA à reconnaître les différentes émotions Domaine des interactions sociales-3 Les groupes d'entraînement aux habiletés sociales : Définition des habiletés sociales : “ensemble de capacités qui nous permettent de percevoir et de comprendre les messages communiqués par les autres, de choisir une réponse à ces messages et de l’émettre par des moyens verbaux et non verbaux, de façon appropriée à une situation sociale” (Baghdadli et Brissot-Dubois, 2011) - Ils visent le développement des aptitudes sociales : - Aptitudes à communiquer : saluer, écouter, discuter de certains sujets, débuter et terminer une discussion, comprendre le second degré, parler dans un groupe - Aptitudes au jeu : jouer ensemble, attendre son tour, partager un jeu, faire des compromis, accepter de perdre, se joindre à un jeu… - Comprendre les émotions et les sentiments et pouvoir les exprimer - Gérer les conflits : gérer la colère, pouvoir demander de l’aide, gérer une situation stressante, comprendre les moqueries.. - Aptitudes à lier des amitiés : gérer la pression de ses pairs, se faire des amis… - Aptitudes à faire semblant : garder certaines choses pour soi, ne pas tout dire • sssss Ca va ? Domaine du cognitif-1 Les modèles de l’intelligence Le factor g (Spearman, 1904) Les intelligences multiples (Gardner, 1999) 21 Domaine du cognitif-2 Psychologie cognitive Théorie de la cohérence centrale : • Capacité de donner un sens global aux stimuli de l’environnement ; • Fonctions : prise en copte du contexte, hiérarchisation de la perception et interprétation des informations ; • Traitement global Vs. Traitement par le détail. Théorie de l’esprit : • Capacité à attribuer (imaginer) les états mentaux d’autrui ; • Difficultés autisme : comprendre ce qu’une autre personne pense, comprendre l’humour, le second degré, garder des secrets, mentir, naïveté, etc. Fonctions exécutives : • Ensemble de compétences nécessaires pour atteindre un but défini : planifier, contrôler, inhiber, persévérer, maintient attentionnel ; • Difficultés autisme : planifier les différentes étapes d’une action, persévération dans des conduites inefficaces. 22 Domaine du cognitif-3 Profils cognitifs des personnes avec TED • Profil psychométrique dysharmonique : hétérogénéité des performances avec îlots ou pics d’habilités ; • Prévalence élevé de DI (léger 30%, profond 40%) ; • Syndrome dys-attentionnel fréquent : hyperactivité, distractibilité, inattention, difficultés de concentration, etc. Tendance chez les personnes avec autisme : • Les capacités d’organisation visuelle et spatiale sont plus préservées que les habilités verbales ; • Surinvestissement du domaine visuo-spatial : intérêt pour les formes visuelles, les constructions, les configuration géométrique ; • Hyper-focalisation attentionnelle centré sur une partie limitée de l’environnement. Exploration visuelle type « tunnel de vision » Tendance chez les personnes avec asperger : • Absence de RM • QI verbal supérieur au QI de performance 23 Stephen Wiltshire Domaine du cognitif-4 Remédiation La remédiation cognitive : • • • Originairement : rééducation des fonctions cognitives altérées Objectif : pallier des difficultés cognitives Dans les TSA : entrainement aux habilités sociales, reconnaissance des émotions, maniement du langage parlé et écrit, apprentissages conceptuelles, etc. Les outils de remédiation cognitive : • COGMED : mémoire de travail, attention • COGNIBULLE : Fonctions exécutives, mémoire épisodique, mémoire de travail, mémoire sémantique, attention et concentration ; • PiFAM: Programme d’Intervention sur les Fonctions Attentionnelles et Métacognitives 25 REFLEXION COLLECTIVE → A votre avis, dans l’autisme, le trouble est avant tout : - social ? -moteur ? -sensoriel ? Domaine sensoriel et moteur- 1 Rappels La sensorimotricité Importance des informations développement de l’enfant sensorielles dans le Perturbation de la sensorialité Perturbation de la motricité → Pas de trouble spécifique à l’autisme Domaine sensoriel et moteur- 2 A partir d’outils diagnostics : •Bilan psychomoteur •Bilan sensori-moteur de Bullinger •Profil sensoriel de Dunn Le Psychomotricien → Propose un programme, un projet de prise en charge prenant en compte le rapport de l’enfant à : •son corps, •ses perceptions sensorielles, •ses capacités, •ses particularités comportementales •sa réalité (famille, crèche, école) •Les objectifs de l’enfant, de ses parents Domaine sensoriel et moteur- 3 Quelques exemples : Hypersensibilité auditive : Casque anti-bruit Hypo ou hyper sensibilité tactile : stimulation tactile profonde, vibration, pression ferme, produits lestés Trouble vestibulaire : trampolines, rocking chair, toupie géante Par la stimulation forte d’un sens, celui choisi par la personne autiste, ces outils apaisent et permettent de mieux s’adapter à l’environnement. Domaine somatique-1 • Maladies pouvant être associées aux TSA « comorbidités » : – Génétiques et chromosomiques – Neurologiques – Psychiatriques • Recherche des causes de douleur et déficits sensoriels : – Examen ORL (otite, sinusite, angine…) – Examen dentaire (caries…) – Examen ophtalmologique – Examens gastro-intestinaux • Surveillance médicale de la personne sous traitement : – prise de poids, troubles digestifs, effets indésirables des médicaments , etc. • Autres : – diabète, troubles cardio-vasculaires, migraines, anémies, oligo-éléments, vitamines, saturnisme, etc. Domaine somatique-2 Propositions : • Préparation préalable du patient à la séquence de soins : planification des différentes séquences, supports visuels, etc. ; • L’amélioration de l’accueil → Centre Régional Douleur et Soins Somatiques en Santé Mentale et Autisme d’ETAMPES (Essonne), dirigé par le Docteur SARAVANE • L’importance du savoir-faire parentaux. • Apprendre à la personne la relaxation, le contrôle de la ventilation, etc. • Utilisation de renforçateurs positifs • La distraction de l’attention • Stratégies pharmacologiques : améliorer la coopération des patients opposants en modifiant leur vigilance Les différentes approches : critères de recommandation • Les méthodes de prise en charge de l'autisme sont des programmes ou des pratiques thérapeutiques diverses visant à aider les personnes autistes à compenser leur handicap. • HAS et ANESM : recommandation de bonnes pratiques de mars 2012 élaborés par des représentants des personnes autistes et de leur familles et de professionnels • Validation de certaines prises en charge selon la preuve scientifique de leur efficacité Les approches non recommandées par la HAS et l’ANESM L’absence de données sur leur efficacité, le caractère exclusif de leur application et leur absence de fondement théorique ont conduit les experts, professionnels et représentants d’usagers, à ne pas recommander les pratiques suivantes (accord d’experts) : – – – – – programme Son Rise® ; méthode des 3i ; méthode Feuerstein ; méthode Padovan ou réorganisation neurofonctionnelle ; méthode Floortime ou Greenspan, en tant que méthode exclusive ; cette pratique peut être proposée au sein d’un projet d’interventions coordonnées (grade C) ; – méthode Doman-Delacato ; – recours au mélange gazeux dioxyde de carbone-oxygène associé à une méthode précédente. Cette position ne doit cependant pas entraver d’éventuels travaux de recherche clinique permettant de juger de l’efficacité et de la sécurité des interventions de développement récent. Interventions globales non consensuelles L’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence des interventions fondées sur : - les approches psychanalytiques - la psychothérapie institutionnelle Le programme TEACCH Un peu d’histoire…. Rupture avec la psychanalyse Origine biologique de l’autisme Créer un environnement favorable aux besoins cognitifs des personnes TSA Le programme TEACCH La philosophie du programme • Outils de diagnostic et d’évaluation adaptés (CARS et PEP-R) • Collaboration active avec les familles pour la mise en place du programme • Stratégies éducatives spécifiques pour compenser les déficits liés à l’autisme • Aménagement de l’environnement • Outils de communication alternatif/augmentatif • Continuité et adaptation du projet en fonction des changements développementaux tout-au-long de la vie A quoi ressemble un environnement de travail structuré TEACCH ? Une table de travail Des caisses de travail rangées à gauche, Un emploi du temps visuel Des tâches décomposées Les méthodes d’enseignement : On retrouve plusieurs éléments issus du Programme TEACCH dans les « Unités d’Enseignement Maternelle », créés par le 3ème Plan autisme. EXERCICE • Dans la vidéo suivante, vous allez repérer tous les éléments qui relèvent du programme TEACCH. • Observez bien et notez tous les détails qui vous font penser à du TEACCH… Le programme TEACCH Quels intérêts ? • • • • • • • Accompagnement au long cours, Aménagements physique et humain ciblés Stratégies adaptées à la personne TSA Aide à l’inclusion sociale en milieu ordinaire Travail de la socialisation Aide à la participation active Aide à l’autonomie et à la dignité Analyse Appliquée du Comportement ABA • ABA = Applied Behavior Analysis • Définition: « L’ABA est une science pour laquelle les procédures qui proviennent des principes du comportement, sont systématiquement appliquées pour améliorer les comportements socialement importants à un niveau significatif et en démontrant que ce sont bien les procédures appliquées qui sont responsables de l’amélioration du comportement » (Baer, Wolf & Risley - 1968) (Cooper & al. 2007) (Rivière & al. 2006) Une Science / des Lois • Les comportements sont régis par des lois : – Loi de l’effet – Loi du matching – Le principe de Premack REFLEXION COLLECTIVE • Pouvez-vous me donner un ou deux exemples de comportements-problèmes ? • Pourriez-vous trouver des idées pour faire baisser ou disparaître le comportement-problème ? La gestion des comportements-problèmes • L’analyse fonctionnelle : – La contingence à 3 termes : A – B – C (Réf.SUSA) Comment analyser la fonction du comportement ? En général, les fonctions correspondent à 4 catégories La gestion des comportements-problèmes Les procédures – L’extinction et le renforcement différentiel (en même temps) – Puis Renforcer le comportement approprié qui correspond à la même fonction que le comportement-problème (la crise) Cela s’appelle de le RENFORCEMENT DIFFERENTIEL – Les stratégies punitives (moins efficaces) EXERCICE A partir des 3 exemples de comportements-problèmes : • Décrivez ce qui s’est passé avant le comportementproblème A-l’antécédent • Décrivez précisément le comportement-problème B-le comportement • Décrivez la conséquence du comportement C-la conséquence • A votre avis, quelle est la fonction du comportement ? A quoi sert-il ? Est-il efficace ? Le renforcement : augmenter un comportement • Le renforcement positif • Le renforcement négatif • Différents types de renforçateurs Le choix des renforçateurs est individuel, chaque personne a des préférences donc des renforçateurs qui lui correspondent Enseigner de nouveaux comportements : Comment faire ? • Le Début : Le Pairing – Comment faire ? Donner beaucoup de renforçateurs, sans consigne Etre FUN ! Participer à ses activités en essayant de les rendre plus intéressante, pour que l’enfant se dise : « c’est encore plus sympa de jouer avec elle/lui que tout seul ! » Si vous retirez un jouet, en donner un autre, encore plus intéressant Enseigner de nouveaux comportements : Comment faire ? • Le Contrôle instructionnel 1) Contrôlez les renforçateurs 2) Soyez FUN pour l’enfant 3) Pensez à ce que vous dites et faites ce que vous dites 4) Donnez envie à l’enfant de suivre des consignes 5) Estompez le renforcement quand le fonctionnement est acquis 6) Evaluez régulièrement les renforçateurs 7) Ignorez les comportements inadaptés : l’extinction QUIZZ • Par quoi commence-t-on quand on veut enseigner ? • Qui doit contrôler les renforçateurs ? • Pourquoi l’enfant va avoir envie de travailler avec vous ? • De quelle manière renforcer l’enfant ? • Que faire en cas de crise ? Enseigner de nouveaux comportements : Les formats d’enseignement • Le DTT (entraînement par essais distincts) L’éducateur donne une consigne-l’enfant suit la consigne-il est renforcé Si il y a erreur, on fait une correction d’erreur Le rythme est rapide, c’est l’adulte qui présente les consignes, les activités ne sont pas reliées à la motivation de l’enfant Il faut alterner 3 consignes difficiles puis 1 difficile Les renforçateurs ne sont pas liés à l’activité • La Guidance Différents types de guidance (guidance verbale, guidance physique). Elle permet de ne pas démotiver l’enfant. Il est ESSENTIEL d’estomper la guidance le plus tôt possible. Sinon, l’enfant est dépendant à la guidance (il ne sait pas faire tout seul) Enseigner de nouveaux comportements : Les formats d’enseignement • Enseigner les comportements-pivots : quelques exemples • l’imitation • L’attention conjointe • Répondre à une question • Jouer avec les autres EXERCICE • Vous allez faire une séance de DTT avec 3 essais : • L’éducateur • L‘élève • Donner une consigne simple • Guider • N’arrive pas à répondre à la 1ère consigne • Renforcer avec un jouet + en renforçant socialement« Bravo ! » • Se laisse guider puis réussit à répondre • Reprendre le renforçateur • Joue avec le renforçateur • Redonner la même consigne • Répond à la consigne avec moins de guidance • Guider moins que la 1ère fois • Renforcer plus fortement • Joue avec le renforçateur • Reprendre le renforçateur • Recommencer avec une autre consigne puis un autre renforçateur Changez de rôle ! Enseigner de nouveaux comportements : Les formats d’enseignement • Le NET (travail en environnement naturel) L’essentiel est de suivre la MOTIVATION DE L’ENFANT. Sélectionner les compétences à travailler en fonction de la motivation de l’enfant. Le renforcement est interne à l’activité → c’est le fait de jouer à ce jeu (choisi par l’enfant) et de le continuer qui est renforçant. Le processus d’enseignement : (sur une activité basée sur la lecture d’un livre) Créer la motivation Donner une consigne Guider si nécessaire L’enfant donne la réponse Renforcer socialement et aussi renforcer en faisant la vache, pour amuser l’enfant EXERCICE Choisissez une des activités suivantes : • Jouer avec des ballons • Jouer au coin cuisine Expliquez comment travailler en NET les 3 compétences suivantes avec l’activité choisie Imiter Suivre le pointé de l’adulte Formuler une demande Le programme DENVER Le modèle d’intervention précoce de Denver (ESDMEarly Start Denver Model) a été créé par Sally ROGERS et Geraldine DAWSON (Sacramento aux EU). Il est destiné à des enfants de 12 à 60 mois. Les principes du programme : Programme intensif Parents doivent être formés Il doit être suivi dans tous les domaines de vie de l’enfant (famille, école, etc.) Collaboration étroite Renforcement naturel, interne aux activités Créer quotidiennement des besoins de communiquer ce qui compte le plus → c’est l’échange avec l’enfant Le programme DENVER Les compétences à travailler au sein d’un programme ESDM : Communication réceptive et expressive Communication expressive Compétences sociales Imitation Cognition Jeu Motricité fine et globale Comportement Autonomie personnelle : repas, habillage, toilette, etc. Le programme DENVER : cadres d’apprentissage D’abord : devenir un partenaire de jeu : • Trouver la motivation de l’enfant : • Attirer l’attention de l’enfant : • Prendre un rôle dans le jeu • Puis devenez plus actif Les routines d’activités conjointes : Ce sont des jeux à deux où l’on peut s’imiter OU construire quelque-chose ensemble OU faire la même chose à tour de rôle. Comment l’enfant apprend grâce aux routines d’activité conjointe ? Le programme DENVER : cadres d’apprentissage • Les routines d’activités conjointes avec objet –triadique actions avec objets Support idéal pour travailler l’attention conjointe Faire des tours de rôle –imiter l’enfant –l’enfant imite l’adulte • Les routines sociales sensorielles –dyadique L’attention de l’enfant est focalisée sur l’adulte Le cœur de l’activité c’est l’échange social.