CEPENDANT…
La connaissance de la médecine a considérablement amélioré le destin
d’une maladie qui, il y a seulement moins de cinquante années, exposait
encore les malades aux gémonies de l’exclusion sociale voire de la réclusion
dans des asiles où se concentrait l’expression de tout ce qui faisait honte et
peur aux hommes.
Aujourd’hui encore, aussi bien pour la société que pour la médecine, la
schizophrénie pose des questions aussi sérieuses que graves au vu de
l’inefficience des solutions proposées à cette catégorie de la population
atteinte d’un «mal » qui en déshumanise la majorité, stigmatisant par là
nos échecs face à la maladie.