Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle JACQUES F ELDBAU Sur la loi de composition entre éléments des groupes d’homotopie Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle, tome 2 (1958-1960), exp. no 11, p. 0-17. <http://www.numdam.org/item?id=SE_1958-1960__2__A11_0> © Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle (Secrétariat mathématique, Paris), 1958-1960, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Séminaire Ehresmann. Topologie et géométrie différentielle » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ SEMINAIRE DE TOPOLOGIE ET DE GEOMETRIE DIFFERENTIELLE C. EHRESMANN 1960 SUR LA LOI DE COMPOSITION ENTRE ELEMENTS DES GROUPES D’HOMOTOPIE Jacques FELDBAU PREFACE C. EHRESMANN rédigé par Jacques Feldbau en 1942. L’auteur l’a exposé dans mon Séminaire hebdomadaire de Topologie à l’Université de Strasbourg, repliée à Clermon t-Ferrand pendant la guerre 1939-1945. Il pensait l’incorporer dans la Thèse de Doctorat qu’il était en train de préparer sur la Tbéorie des espaces fibrés et les problèmes d’homotopie. Il se proposait d’y développer aussi les résultats publiés d’une façon provisoire dans les articles suivants ; J. Feldbau, Sur la classification des espaces fibrés, Comptes Rendus, 208, p. 1621, 1939. En collaboration avec C. Ehresmann : Sur les propriétés d’homotopie des espaces fibrés, Comptes Rendus, 212, p. 94’5 - 948, 1941. J. Feldbau ( sous le nom de J. Laboureur) : Les structures fibrées sur la sphère et le problème du parallèlisme, Bull. Math. de France, 70, p. 181- 186, 1941. J. Feldbau (sous le nom de J. Laboureur) : Propriétés Topologiques du groupe des automorphismes de la sphère Sn, Bull. Soc. Math. Ce mémoire a été de France, 71, p. 206 - J. Feldbau où il est mort a 211, 1943. laissé son travail inachevé : en d’épuisement peu avant la fin de publié ici a été Le manuscrit du mémoire 1946 à C. Whitehead, I9~3, il a été arrêté et déporté en Allemagne la guerre. retrouvé en 194_5 et j’ai article eu l’occasion de le 1941 sur le publié sujet, la L’idée de la de loi publication pendant guerre. composiintroduite par J. H. C. Whitehead, a été indiquée sommairement à J. Feldbau par A. La plupart des résultats du mémoire de Feldbau se trouvent dans d’autres publications ce mémoire méritait d’être publié, même parues depuis 1941. montrer en qui inaccessible à Clermont-Ferrand en un 1 . LOI DE COMPOSITION ENTRE GROU P ES D’HOMOTOPIE D’OR DR ES QUELCONQUES. Heegard d’une sphère 1. Diagramme de Soient rapportés aux coordonnées x , ... , x resp. définis respectivement par : Soient si on QP-l, leurs frontières WP, suppose Wq munis d’une y2, RP, R~ deux espaces numériques Considérons les paves" , - Wq ..., wq leur = et produit topologique ; munis de l’orientation orientation, les éléments ainsi définis peuvent être considérés comme des chaînes, et induite, l’on aura : (1) de Wp+ q D’autre part, la frontière sera donnée par : (2) homéomorphe à la sphère Inversement, sphère topologique peut somme wq + t~’ X l’espace topologique X le même point de est toute façon suivante : s’obtenir de la eton identifie les on forme points représentant = 2. Définition de la loi de composition. qu’on a choisi une fois pour toutes applications f(WP) C E telles que Soit [y] la classe 7t (F) Considérons de même les d’homotopie [g] Construisons une en Si f et g varient de c et f topologique pointé, espace zQ. Elle définit module pieme groupe d’homotopie de définit de c’est’-à-dire On considère l’ensemble des fixe E un en zo.). telles que applications application = ~o. La classe un Ç~ ~’ dans E de la façon suivante : particulier façon homotope, Choisissons de = de g module On aura, La classe le un point un de d’homotopie ( on désignera toujours par Soit E un d’homotopie mod.Qp-1 point fixe ( xo , de cb module de d. Cette classe définit un xo reste resp. homotope à elle-même * est élément 03BB ~ 03C0, (E), bien déterminée, et et ne dépend nous poserons À = que 2 J. FELDBAU On ainsi défini a tivement à 3. loi de une associe q(E), Propriétés. à deux éléments c, d appartenant respec- composition qui, élément cod de un n . q-1(E). ° a) LOI DE COMMUTATION. On a immédiatement ce (3) résulte de la formule ( 1 ). qui b) CAS OU E EST UN ESPACE DE HOP F. Supposons que E soit définie cation continue (x, point y) -+ p(x, y) possédant un élément unité, ~(x, y) est prolongeable à l’intérieur Alors zo. nous que multipliprendrons pour une car il suffit de de poser Donc, dans ce cas, la loi de composition l’élément 0 de 4. Cas a) Supposons p Pretfons x0= 0 , y0 71 (E) groupe haut de ta et on a Wq et façon [1]] a ( p &#x3E; Soit c un montré que suivante : supposons ~Q ~-~ ~ = g(I) quelconque = a = de Si est elle est 0{, c o d au en segment (0, 1 J. même groupe 03C01 (E), = fondamental est (E) définit abélien. [2] a l un théorie à la loi de = p+1 dimensions, trois parties : Wp X 101, Wp {1}.Op-1 est un la réunion de et pavé On l’oriente à homéomorphe comme sur la «base» ce = zo et un X w. pavé WP et qui qui définit une orientation bien l’orientation induite par X WP). Whitehead définit l’application suivante de WP dans Elle satisfait à à dont lafron- (surface latérale). La frontière de WP de déterminée de ~’~ (ceci revient à définir définit donc un élément de E : que nous dési gnerons ~‘’~ ~~~ . En [1] [2] deux à droite. il reste un ensemble ~’~ ~ ~ ~ ~ (base) 1 est par c automorphisme du composition définie plus défini parune application g du segment W (0~ 1 ] E g(y) f pour 0 ~ y ~ 1. telle défini par une application K P (E), sa W retire le pavé la réunion de celle de couple tout zo. produit topologique est homéomorphe à SP; on en tous voit que le groupe élément Le tière réduisent gauche on tout se immédiatement 1 ). On peut rattacher élément associe à d, c o d appartiennent c, ’~l (E) de dans dans E telle que que E) la Vhitehead b) WP. 1. Alors O. Les éléments = et de Whitehead. multiplication particulier, pour un espace de notant En q fondamental de (groupe (en = triviale (E). particuliers. Automorphisme = est particulier, si p = 1, on a immédiatement Proc. London Math. Soc. (2) 1938, vol. 45, p. 243-327. Ce raisonnement est à rapprocher de celui de Hurawicz (Proc. Amsterdam 1936, p. 215-224, note 22) où on montre que le gr. fond. d’un espace de groupe est abélien, sans utiliser l’associativité du groupe. 3 LOI DE COMPOSITION ENTRE GROUPES D’HOMOTOPIE D’autre part la frontière du Si et l’ h émi sphère wP quant à H~~ sera oriente on sera Définissons alors le où, sphère cette W est comme partagée en deux. hémisphèresau n° 1 (diagramme de Heegard), munie de l’orientation contraire à celle qui elle X pavé wP+ 1 = wP X orientée comme composé co03C3 au nous a servi à définir m03C3 (c), WP. moyen de l’application Ø suivante de Sp dans E: ( 4’) immédiatement : On aura au second membre, figure le produit de Hurewicz. ( 4") La évidemment de lui-même un automorphisme correspondance ainsi comme un D’autre part l’appligroupe d’automorphismes de apparait dans le groupe des automorphismes cation (y -~ ï!L estunhomomorphismede c’est-à-dire qu’on a : dans le Pour p = 1 cet homomorphisme n’est autre que l’homomorphisme de groupe des automorphismes intérieurs de Nous allons entreprendre maintenant l’étude de la distributivité de la loi de composition 0 par rapport à la loi de composition de notée + dans le et - dans le est c p cas = 1. 5. Distributivité. formules En sur Soient on a a2 ~ 03C0p(E), 03B2 ~03C0q (E); a, pour p&#x3E;1, les de distributivité:.’ vertu de la loi de commutation Supposons que Partageons le On choisira un a~ pavé ~’~ point et f3 en fixe deux (ag, (3), il suffit d’ailleurs de démontrer la première. représentés respectivement par les applications soient yo) parties : de Q P+ q"’ (frontière de WP+ fi pour définir le groupe précise d’homotopie Up+ q,iE&#x3E; dans lequel ont lieu les égalités (5). et on prendra de X ici E (C est Qq"’. (%, yo) ........ qu’intervient explicitement l’hypothèse p &#x3E; 1 ) ... 1 J. FELDBAU 4 Construisons d’abord et qui définisse a ~ + a 2. Il existe des applications D’autre part ~ un e QP+q-l de et et sont On définis par les applications suivantes dans E : on on éléments a1o Ff0~" Jt = ~ E telles que : respectivement remplace Il et 12 par les module respectivement à Si ~~ dans de /[ , ~ W~ dan s E, telle que F de application {3, a2o03B2 Qqel X aura et applications Ø1,Ø2 homotopes des définissant par conséquent les mêmes soit donc a : Suppesons On a Si on la déformation définie par ~f~. ~ ~ c’est-à-dire, en posant de même désigne invariant par r nition de en c~~ définie par le transformé de X par r par X = r (ici intervient le choix particulier de ~~ peut s’obtenir ~~ X~ t~ ~ t)) comme et on la (x) ce si on remarque point Xo), on voit et suitsur prolonge ensuite cette sur que X~ reste que la défi- déformation peut être .. 5 LOI DE COMPOSITION ENTRE GROUPES D’HOMOTOPIE est et de telle que plus Considérons maintenant les applications suivantes ~’ et dans e. t~" de c’est-à-dire respectivement les éléments homotopes par la déformation Elles définissent Or elles donc sont on a bien la relation (5). = 1 Si q REMARQUES. on retrouve l’automorphisme de Whitehead. En effet, d’où Mais en la 1 si p = propriété de di stributivi té n’ estplus vraie, comme on le voit facilement utilisant la formule (4"). On déduit de la désigne de distributivité, la classe unité du groupe La loi de est propriété composition diviseur de o si E ou ~~~~ , est un espace de paire une au sens de ANNULATEUR D’UN ELEMENT de que co do = 0, do Cet ensemble Pour p &#x3E; étant est un on a : un 7T. (par exemple, élément tout Hopf.) est Pontrjagin. que si 0 façon purement algébrique, peut admettre des diviseurs de zéro o On peut aussi remarquer que si forment de et cyclique, Par contre, ils dans 7t ? . Soit les groupes ne sont a(do) pas toujours l’ensemble des dualité. en c ~03C0p tels élément fixe sous-groupe de appelé annulateur de ~ dans ~~. 1 , ceci résulte de la distributivité x Pour p = 1, on a: Donc si = o~ cela laisse invariant l’élément signifie que l’automorphisme ~, c’est-à-dire = ~ de Whitehead associé à - f 1t1 6 J.FELDBAU Mais si on a encore : ce qui En montre t~ ~~ que est bien un groupe. particulier, si p = q = l, c’est le centralisateur est un de do (ensemble sous-groupe du groupe fondamental des éléments permutables avec d~~. Il. APPLICATIONS DU PRODUIT TOPOLOGIQUE SP x sq DANS E. &#x3E; l, q ~ ~ ) Disposition de SP X S~ comme espace quotient de Désignons par x, x’, y, y’, respectivement les points de sP, WP, sq, Wq. On peut envisager comme espace quotient de par la relation d’équivalence qui identifie tous les points de en un point de Soient les donc : projections canoniques correspondantes, "’2 1. Définissons une application p de Q X W~ sur X Sq par (6) p définit la relation d’équivalence p produit desrelations d’équivalence ~t~l ) et (~r~~, J c’est-à-dire telle que : où Ainsi, SP X S q peut être considéré comme projection canonique correspondante étant p, 2. Etude des classes d’homotopie des espace quotient de t~~ x wq par p, la définie par (6). applications de SP X Sq dans E . ~~ dans E telle que ~*(xQ, YQ) ~ zo. application de Nous supposons toujours remplie cette condition et nous étudierons les classes d’homotopie des applications de SP X Sq dans E module le point x0 y0 (« classes liées»). D’après ce qui précède, on peut considérer ~* comme projection d’une application 4&#x3E; de W P + q dans E, c’est-à-dire qu’on aura ~ cI&#x3E;* 0 p. Soit une = Il suffit de poser varie de De même, si variera de façon façon homotope Il suffira donc dans la suite de considérer des satisfaisant de ~’~ ou aux conditions suivantes (on W ~. (7) supprime applications les accents de pour homotope WP X wq dans E désigner les points 7 LOI DE COMPOSITION ENTRE GROUPES D’HOMOTOPIE On peut remarquer que ces conditions ne sur portent que Ø de 03C6 la restriction à d ~03C0(E), respectivement des éléments c ~ 03C0 (E). qui restent invariants quand $ varie de façon homotope module Q ,-1 x Q ~’~~ o ( on dira que ces éléments sont D’autre part, on a c o d .orthogonaux.), car en et retrouve dans E et celle-ci est prog, on composant f l’application ~~ de wq. à WP X longeable Réciproquement, soient c, d, un couple d’éléments «orthogonaux. de resp. les telles Représentons-les par applications f et g que f(x) définissent g (y) et = A lors c o d qui est admet par évidemment définie par hypothèse un conditions aux de l’application cP prolongement &#x26; (7) (puisque 4&#x3E; dans E donnée par : à WP X W q. y satisfait) Cette et application ~ satisfait définit par conséquent une sur zo. application 1&#x3E;* de SP X sq dans E amenant le point de cette application n’ est pas déterminée. Mais la classe d’ homotopie mod. C E représentant Supposons d’abord choisie une application particulière à Wp+ q fixé pour le moment. Soit c~ un un prolongement la classe c o d et soit A l’aide du couple d’applications de W~~ prolongement quelconque de rPo à dans E, on peut définir, d’après Eilenberg [2],une application 4» de la sphère sur dans E. Pour cela, on représentera topologiquement les deux hémi sphères de par des applications tL t~ et on posera : des sur un sur Soit la classe a ~03C0p+q(E) que des classes 1) a (03C6o, 03C6) = 2) 3) ch) 4) Etant avee 03C6o de 0 si t 03C6o Qp+q-1 et et 03C6o est cette homotope à 03C6 les ne dépend propriétés suivantes : module une coincidant de application ~S~ a. et 03C6 étanc choisis, à chaque classe d’homotopie dans E r/J). Elle application et on a il existe a f telle que élément [03C6] d’une application 03C6 correspondance biunivoque. la Soit classe de c~l . prolongement c~~ cbo f ~~ ~ ~~~. chaque application cb correspond maintenant de façon biunivoque un élément a~ de correspond Gardons le même A de cP module de seulement si et l’autre. ~Q ~ = donnés 4&#x3E;0 sur Donc d’homotopie d’homotopie hémisphères, représenté [2] un et prenons par a f et cette est un autre et la relation 2) donne : a~ - a~ + a. Annals of Math. (2) 41. 1940, p. 231-251, cf. § 8 (Eilenberg suppose que E est simple, inutile ici d’après les conditions de liaison imposées aux applications 03C6). est ce qui 8 J. FELDBAU Donc, cho étant fixé, la correspondance biunivoque (se réduisent lation sur près de Supposons et entre les classes des les éléments de applicationsø n’est définie qu’à une trans- 7t. maintenant choisie C E représentant application la prolongement de correspond un prolongement 03A61 de Ø1, homotope module (car ~ et ~1 sont homotopes ). La correspondance biunivoque entre classes [1&#x3E;] et éléments a f. ’~~+~E~, définie même au au moyen du couple la celle du définie que couple moyen ~1, ~3 est alors ~o’ module les et et applications f~, ~ puisque, rPo c~~ étant homotopes f(~ . «1&#x3E;J de sont dans E homotopes. dans E des classes d’homotopie des applications de L’ensemble autre une classe cod. Au module satisfaisant X d’homotopie des applications de Sp ainsi muni d’une est aux X conditions (7) (ou encore, l’ensemble des classes S q dans E module que l’on peut étudier pour structure qui lui est équipotent), elle-même, à savoir une structure (non topologique) d’ensemble 3. Ensembles fibrés. - Hypergroupes fibrés. Soit 5 une relation de d’équivalence ==6/p p. Soit B un l’ensemble lequel est définie quotien t, p la projection canonique ensemble dans B. sur (x E B) soient équipotents àun ensemble F. Supposons que tous les ensembles De façon plus précise, soit G un groupe de permutations de F. A chaque x f. B, faisons correspondre une famille L d’applications biunivoques de x sur F, telle que si lx, l’x ~ l-1x~ G. Soit L = Lx, on ait l’x {Lx}. On dira que G est E est groupe de appelé muni d’une fibrée de symbole 0152:( B, F, G, L ). structure. a) Soit CAS PARTICULIERS. structure homogène correspondant. @ est un groupe, F fibre par F sur un sous-groupe B et l’espace = B. Le groupe de structure est un des groupes de translations de F. b) Supposons que B est un groupe. On peut alors définir dans 5 une loi de composi- tion plurivoque qui en fait un hypergroupe. Rappelons qu’on appelle hypergroupe un ensemble de composition plurivoque qui associe à tout couple a, b de H, noté a b, De plus, bilatères et si tout ?, et on H d’éléments où d’éléments de H est un définie une loii sous-ensemble vérifiant les axiomes l’hypergroupe est régulier s’il possède des a l a e a f ça, pour tout qu’on ait dit que c’est-à-dire élément a a des inverses bilatères a-1 tels éléments unités que pour tout élément unité. 9 LOI DE COMPOSITION ENTRE GROUPES D’HOMOTOPIE Soit alors p l’application canonique de @ On vérifie aisément que, muni de On aisément que, muni de biunivoque, est p constate et élément unité son cette alors § et si F est un composition, 6 loi de cette B. Posons : sur groupe hypergroupe régulier. n’est loi de composition, § isomorphe à B, ou encore groupe ; alors @ est un est un est un groupe étudié l’ensemble groupe que si si B se réduit à isomorphe à F [3]. si&#x3E; x sq DANS E. APPLICATION AUX CLASSES D’HOMOTOPIE DES APPLICATIONS DE On peut maintenant caractériser entièrement un au n°2. C’est un ensemble fihté, la base étant le sous-ensemble B du produit direct 03C0p (E) 03C0 (E), Q). La fibre est le groupe formé des éléments c, d orthogonaux (cod = Le groupe de structure est le 4. Cas 1) particuliers et groupe des translations de exemples. groupe CAS PARTICULIERS. autrement dit ~4.., ?f~~ = 0, ce quels B coincide avec le groupe 03C0p 03C0q 6 est dans ce cas un éléments c, d qui hypergroupe. sont A Soient deux classes q) application classes d’homotopie. d’invariants c, d composition plurivoque dans 6 . toute des invariants de associe à et ~~ ~ d E que soient C f [4&#x3E;’] C E correspondent les d’invariants c’, d’. La loi de l’ensemble des classes d’invariants Il suffit correspondance biunivoque d’en construire une application ,/1 particulière et de lui adjoindre ensuite toutes les applidans E coincidantavec 03C8 sur Qp+q-1. Pour construire une application 03C8 cations de particulière, il suffit de construire les applications f",(g~) de WP(W ~) dans E, représende les composer par la loi o, ce tant respectivement les classes 7t et dans E, et on prolongera ensuite ~~ à d’où ’~. qui donne une application ~ de c + c’, d ’ + d’. Cet ensemble 2) 0. Dans est en ce cas couple (c, d) la fibre est d’éléments entièrement la classe 3) de composition 5 est GENERALISATION. CAS 03C4r. c’est-à-dire que condition [3]Si on est vérifiée suppose de au entre le cas que le de ~. plus important. Dans ce est univoque. cas, la loi définie dans le cas p Supposons que quels que soient autres, point, c’est-à-dire groupe isomorpbe à 03C0p 03C0q. 1°~ si E plus que F est aussi à celle du produit direct B n° 5 (groupe de Kerekjarto). isomorphe aussi c o d - 0 un orthogonaux ( c o d = Q ~ caractérise d’homotopie C’est le n: . ,fE) == ~ ~E~ = 0 réduite à 03C0p(E) on soient orthogonaux, 1 Cette est un un F.groupe, Ceci et espace de Hopf, peut définir dans E une structure de groupe, expliqué sur le cas particulier du n° 4 et sera 10 J.FELDBAU Dans cas, ce on peut définir isomorphe à une structure de groupe dans qui (7). conditions Il lui Soit ~ posé, soit 4Y A d’abord correspond élément de un à à 03A6 et sens d’Eilenberg. de 03C0p+q , bien (7). les de 03C0p 03C0q. Désignons par x Niais 03C6 x sont CE homotope peut composer 4Y 03A603B1; donc dans (~a,~ ~ (application au que on d’homotopie de déterminé et qui ne dépend La classe 71 ~ E) que des classes module est un X Qq-1 et 1&#x3E;. de Donc à toute x x nI’ . [cI&#x3E;], correspondre un élément (a, À ) où ( c, d, ~l ) de cette correspondance (elle dépend naturellement de ~). (a, ~ ~ un tel élément. D’après Eilenberg, il existe toujours une classe Soit T Réciproquement, soit application $ de Wp+q on fait a dans E telle que sa coïncide restriction à avec ~ et Dans la correspondance T, précisément l’élément À de cette application $ correspondra précisément l’élément (a, ~). Enfin la correspondance T est biunivoque. Supposons que 03A6 et $’ correspondent au que à 03C603B1 ayant même restriction à élément À (c, d) E satisfaisant à homotopes module Il existe donc une application et pfolongeable a = x ’~~ dans E satisfaisant Wp+q dans de application quelconque une tout a f. [&#x26;-] . la famille des classes restrictions de est groupe un 7T ~+ ~ = Cela fasse . fc, d) des éléments de Désignons en effet par a 71, ~ faisons correspondre une fois pour toutes une application ~~ de aux en (:~~ ~ ~ définisse même élément (a , À ). On donc a n~ 2, ~ ~ tl&#x3E;, ~’) ] = 0, et, d’après la propriété 1 : cI&#x3E; et cpt sont homotopes module ~ ~+~’1. Ainsi on a établi une correspondance biunivoque T de 6 sur ce qu’il fallait démontrer. Donc, d’après la propriété 2 du Nous allons étudier des E est un exemples où la condition sera r n~ vérifiée, x n x , c’est-à-dire où groupe. de Sp Rappelons que 6 désigne toujours l’ensemble des classes d’homotopie liées sq dans E, c’est-à-dire où les applications cP sont assujetties à vérifier cons- tamment la relation EXEMPLES. (Le problème au point de vue se de la pose de savoir puissance jusqu’à quel point de l’ensemble cette est On est encore ec dans le est cas p et dans le cas est une restriction 6 ). PREMIER GROUPE D’EXEMPLES : E EST LA SPHERE On condition est -r Sn. un seul élément. S~ est un cyclique infini. réduit à (dt ailleurs isomorphe à Z, groupe espace de groupe) 11 LOI DE COMPOSITION ENTRE GROUPES D’HOMOTOPIE I ~ ~ isomorphe au produit direct Z X z. Ainsi, les applications (liées) de S~’ X Sq dans ~~ sont inessentielles (p, q ~ 1 J. S1 dans S1 forment un groupe cyclique infini Z (p &#x3E;1). Les applications liées de Sp z. Les applications (liées) du tore S1 X S1 dans la circonférence Si forment un groupe Z Dans ce qui suit, on suppose r~ &#x3E; 1. donc p n, q n. On est dans le cas 03C4 et = 0. p+q n, Les applications liéesdeSp Sq dans Sn sont inessentielles si p + q n. Si rt p + q = ~ = = q = est donc p n, n , isomorphe q n , p + q - 1 On n. est dans le cas 03C4 et est à Z. préciser : dans ce cas, S~ X S~ et S~‘ sont des variétés de même dimension et toute application de sP X S q dans Sn a un degré topologique &#x26; . Montrons [4] que : il existe des applications de Sp X s q dans de degré quelconque et le degré caractérise entièrement la classe d’bomotopie. En effet, soit 4&#x3E; une application de dans constante surla frontière de et de degré 03B4. On a donc une homologie : On peut tion la projection canonique de dans correspondante de s’ Soit ~ sur On S~ X sq (no 1) a : ~ ~*~ ~ ~ ~ , et p. Mais = X prendre toutes les valeurs. ont même degré, les applications Dt autre part, si deux applications dantes c~, cPl ont aussi même degré, donc sont homotopes, et il en est de même ce qu’il fallait démontrer. ce qui n montre que 5 peut L’un 2n, p + q au moins des nombres p, q est r~ , donc K ~( S’~~ _ ~ Soit q 0152 est isomorpbe au produit direct Etudions des S~, donc cas correspon.. de n . . On est encore dans le cas p. Sn ). 03C0p ( particuliers. Voir ci-dessous. Anticipant Soient Donc si Si 1’1 n est est impair, lasuite (chap.III), d , deux éléments et on est Si n est Si n est dans le + fc, 0) = (c, ~ et admettons les résultats suivants de 03C0n impair, pair, co ùf on a cas t pair, l’ensemble des couples (par exemple, fo, ~J’ [4] c sur c, et = c o d o 6 = Z quels est équivalent X = Z o que soient à c = en d, orthogonaux, ne forme plus o si c ~ o et d#.o). o ou c, d. ~=o. particulier un groupe Ce résultat est aussi une conséquence du théorème suivant de HOPF (sous la forme que lui a donnée Whitney) : il y a une correspondance biunivoque entre les classes d’application d’ un complexe Kn à n dimensions dans une sphère Sn et les élément s du groupe de cohomologie d’ordre n de Kn. J. FELDBAU 12 Donc si impair. est n dans le on est Z cas 03C4 et = Z 03C02n(Sn); en particulier, ~=q=n=~, ~_~~~ (cf. plus haut). Si n est ( Par On pair. l’ensemble des couples c, d, orthogonaux, af) + fc, o ) _ ~ c, d ) et c o d ~ o si c ~= o dans le est Tout cas . ce qu’on peut dire est qu’à toute ne et forme plus un groupe. d # o). classe liée d’applications correspond couple (c, o) ou (0, d~, c’est-à-dire en somme un nombre entier. lnversement, à tout couple (c, o) ou (0, d) correspondent autant de classes sur qu’il y un (S2k) d’éléments dans a si k (deux, 1). = DEUXIEME GROUPE D’EXEMPLES: E EST UN PRODUIT Supposons, pour fixer les Relativement au cas idées, p ) général où E m &#x3E; q, est un les remarques suivantes : C TOPOLOGIQUE Sm x S° n . produit topologique Ei DE SPHERE X E2 satisfaisant E2 , aux on peut faire conditions (7). Elle définit deux éléments, c’ est-à-dire On voit alors que Supposons ~ + q ~ (8) alors : Donc ~, q ~ n. Donc les p + q = n ~ ~n . Etudions des p = m = n, q = applications de Alors ~, q cas group e réduit à 0. S’~ S’~ X S9 dans n ~ m. On est dans le cas sont p. inessentielles si p + q m,no est un groupe isomorphe à particuliers. 1, n &#x3E; 2. derniers, e s t un m, à Les deux premiers Z, donc troisième à Z, le quatrième est nul : groupes sont isomorphes à 22, les deux 13 LOI DE COMPOSITION ENTRE GROUPES D’HOMOTOPIE Etudions enfin le cas p = q Sn gique On est Si n sur est produit topolo- = les classes X Z X Z n’est plus un Rappelons E = groupe. On peut lui-même et 1 R Si X lui-même sur = dire encore correspond qu’à forment un 2, = correspond un obligatoirement a nul. 4. puissance pour à k dimensions projectif complexe espace classe lï~e ensemble de classes dernier ensemble ce toute ensemble de quatre entiers un l’un des deux derniers étant tels nombres Ainsi, si n X t~2n(S’~). Sl tore Z. X sn dans d’applications 03C6 de sn (a, ~, y, ~), l’un des deux premiers Inversement, à chaque quadruple de TROISIEME EXEMPLE. du d’applications X complexes. que Les classes En du amené à est n applications distinguer deux cas, en tenant compte de la relation (8). 0 et on est dans le cas ~. impair, on a toujours ( c, ~’~ o ~ d, d’) ~ est un groupe, produit direct de six groupes. encore groupe isomorphe à Z Si ~2 = ~, c~ est-à-dire les lui-même. particulier, En = liées d’applications particulier, si k = 1 , d’applications libre. On a 03C0n(Pk) Pi forment les applications degrés topologiques. on retrouve leurs caractérisations par les Les classes liées d’un tore dans cyclique Supposons p &#x3E; 2, ~ &#x3E; 2, P’ + ~ = de S2 si 2 o S1 dans X du un groupe tore sur Pk (k la cyclique libre. sph ère S 2 1) forment &#x3E; urt et groupe 2k + 1, (k &#x3E; 1). n et application de Sp X Sq dans Pk telle inessentielle. ( En particulier si p q = k &#x3E; 2) Soit P 2, q 2, k &#x3E; I. Alors /R) o. On Toute ~+c ~ ~’ " 2 q &#x3E; 2, p 1 21e + 1 + q est = = == = QUATRIEME EXEMPLE, Applications d‘un Pour un tel espace La condition t dans E car ici on a co d donc vérifiée et tore dans cdc d l’ensemble 5 == isomorphe au groupe il y a quatre classes d’applications d’un est Ainsi est (S, = est dans le cas ’t et = Z X Z, etc. espace E à groupe fondamental abélien. quels que soient c, un = o des classes d’ applications liées du tore dans le groupe ortbogonal 03A9n+1 tore (n &#x3E; 1) 14 J. FELDBAU III. APPLICATIONS DE Mous nous bornerons à DANS Sn. la théorie précédente Hopf, Freudenthal, Eilenberg. montrer comment permet de retrouver et préciser certains résultats de L Historique. dans sn, un invariant d’homotopiey a) Hopf [5 ] a défini pour les applications de (coefficient d’enlacement de deux cycles inverses) ; mais on ne sait pas si cet invariant caractérise entièrement la classe, autrement dit : pour que deux applications soient homotopes, il faut qu’elles aient même invariant y. On sait seulement que cette condition est suffisante pour n = 2 ( Pontrjagin (~~ }. Relativement à cet invariant, Hopf a démontré les résultats suivants : 1° Si n est impair, y est toujours nul et l’on ne sait pas s’il existe des applications de essentielles de S~~’1 sur S’~ correspondant aux valeurs paires de y. 1. 3° Dans les trois cas n 2, 4, 8, il existe des applications d’invariant y Freudenthal [7] a généralisé ceci en montrant qu’il existe des applications d’invariant y = 1 pour toutes les valeurs paires de n. 2~ Si n est pair, il existe une infinité de classes = = b) Comme Hopf l’a montré, le problème précédent est en relation intime avec le suivant : d’homologie des applications du produit topologique Sr1 Sr2 dans S’ Le type d’homologie d’une telle application est caractérisé par un couple d’entiers C2) étudier les types que nous pouvons considérer comme des éléments de dans sE Hopf a montré (loc. cit. [5]) que s’il existe une application de ,Sr1 Sr2 de type (Cl, C2 ), il existe aussi une application de 52r+I dans Sr+1 d’invariant y = C1 C2 Donc : 1°) Si r est pair, les seuls types possibles sont les types triviaux (C, 0) et (O, C), et ceux-ci existent effectivement, ce qui est évident. 2°) Si r est impair, Hopf a montré l’existence du type (1, 2), ce qui entraîne immédiatement le résultat a) 20 plus haut. 3°) Dans le cas r = 1, 3, 7, il existe des types quelconques, donc aussi le type (l, 1j Ce résultat semble indiquer une influence de la parallélisabilité de S’; mais Eilenberg (8) [5] [6] [7] Fundamenta Mathematicae 25 (1935), p. 427 - 440. C. R. AC. SC. URSS., t. XIX (3), (1938) p. 147-149. Indigationes machematical 1. (1939), p.23 - 24 ou Proceed. Akad. Wetenschapen (1939), p. 139 - 140. te Amsterdam XIII 15 LOI DE COMPOSITION ENTRE GROUPES D’HOMOTOPIE a montré que pour toutes les valeurs impaires de d’ailleurs le résultat de Freudenthal mentionné La théorie combinatoire d’Eilenberg le type (1, 1 ) existait. Ce qui entraine r, plus haut. semble introduire des notions d’homologie et de topologie sujet. Aussi peut-il sembler intéressant de démontrer, comme application de la théorie générale exposée au Chap. ~I, le résultat suivant, intermédiaire (éventuellement) entre le résultat particulier (3°) de 1-Iopf, et le résultat général d’ Eilenberg. THEOREME A. Si Sr est parallélisable, il existe des applications de de type quelconque. Voir la démonstration plus loin. En ce qui concerne les applications de il est naturel de se demander dans si on peut toutes les engendrer en composant, par la loi o, deux applications de Sn dans S’~. Je ne connais pas la réponse à cette question, mais on peut donner quelques résultats se rapprochant de ceux de Hopf dans cet ordre d’idées. C’est l’objet du paragraphe suivant. assez étrangères au 2. par l’opération o. Une classe d’homotopie d’une Composition d’éléments application de Sn sur S" est caractérisée par son degré c. Nous désignerons par C l’élément Z. En vertu de la distributivité de la loi de composition, correspondant de 03C0n (Sn) = on peut écrire La loi de commutation donne d’ autre part, donc, si Or n est d’après le dan s S~‘ de type Chap. II, équivaut au on peut dire que pour (C1J c~~, il faut 1 Dtoù : il existe des Il semble (1) impair, plus il et applications suffit qu’il existe que de type (2, 1) pour une application de S~ X 0. = n impair (cf. Hopf, § 1, b) 2°} difficile de démontrer directement que 1 o 1 = 0 pour n résultat Nous admettrons donc d’Eilenberg. ce impair, ce qui d’après Eilenberg : résultat (2) Si est n Donc, si On t S~’~’I n en pair, on sait (~1, b, ~° ~ que les seuls types possibles est pair et si 0. 0, ~’~ ~ ~ , on a déduit que 101 0 et qu’il dans Sn de la forme ~’~ existe et une infinité de classes que les relations ci c~ sont équivalentes. D’ailleurs, l’ensemble des applications de ~~~’~ ci C2 un (~, c) et ~c, ~~. d’applications C2 = de et = groupe cyclique 3. 03C9x de Sn dans de Sn dans J~". je -* dans ~~ de la forme forme infini. du application application [8] sont A. Soit A An+1 correspond le groupe des rotations de ~~, ~ une projection x ~ 03C9x (xo) Annals of Math. (2) 41, 1940, p. 662 - 673, cité dans Math. Review 2, n° qui 3, Mars 1941. toute est une 16 J.FELDBAU Soit Z~ obtenues le groupe des nombres entiers projections comme N D’autre part, soit C’est un sont degrés d’applications de Sn dl applications de ~" dans An+ 1. ~, l’annulateur de 1 pour la loi 10 03B4 entiers 8 tels que qui = On a dans 5~, les résultats suivants c’est-à-dire r ensemble des 0. groupe. Le théorème A résultera alors de la relation (3) qui entraîne que, pour S~‘ Démontrons donc (3). Il faut Bi, B~, Soientdeux boules 21~ parallélisable, montrer que d de frontières Z, donc 2 = Z f ~~ et o 1 = ~ . entraîne d o ~ = 0, ~2 , etune sphère S’~ pointée soit 8. en Zp. le groupe des rotations de ~. Soit hypothèse, il existeune application x ~ 03C9x (x ~ Bn1, 03C9x ~ An+1 si x 6 S1 ‘~ ~ telle que l’ application de jB" dans 5’~ soit de degré d. Par D’autre part, supposons donnée Alors d o 8 Mais ce quel que qui montre est y) application de donnée par ~2 03C9x=I (identité) = x -~ dans Sn de degré 8, définie par F application est prolongeable à Br x I~~ ; il suffit de poser ~ (x, y) = t~~ [g(y)] C. Q. F, D. ~ o ~ = 0. que REMARQUE. Les résultats n°2 permettent de donner une et N (qui font intervenir les résultats de explicitement : ~~ ~~ = = 0 si rt est Z si n est pair, impair. Hopf et d’Eilenberg) 17 LOI DE COMPOSITION ENTRE GROUPES D’HOMOTOPIE IV. GROUPES DE KEREKJARTO. application de ~’~ dans ~", appliquant et soit Li.. l’élément correspondant sur Considérons les sous-ensembles de !? formés par les classes liées d’applications de dans ~ dont les traces sont les couples (c, do) où do est fixe, et où c parcourt l’annulateur de do Les applications considérées satisfont donc aux conditions (1) où g(y) doit dans 7t. être remplacée par l’application fixe &#x26; (y). Grâce à cette restriction, on peut définir le comme étant l’application rh donnée par produit de deux applications Considérons une . Ce liées, produit compatible est fait par et conséquent Kerekjarto [9]. Ce groupe L’application qui à un de sa trace morphisme (c, est do ) un avec est de la répartition des applications en classes d’homotopie k ( do) un groupe, que nous appellerons groupe de abélien pour p &#x3E; ~ . élément de fait correspondre la première Le noyau homomorphisme de k (do) à isomorphe 71:ce qui donne l’isomorphisme est un groupe c composante de cet homo- Ses éléments peuvent être considérés comme particulier le les classes module (xo yQ) des applications de SP X S9 dans E qui appliquent le « méridien)) fixe xo X Sq sur le point z de E. On a dans ce cas l’ isomorphi sme Considérons en Dans le cas p &#x3E; I , peut on préciser, en montrant est un que produit direct : s’appuie sur l’énoncé général que voici : Soit G un groupe, 11 un sous-groupe distingué de G, et B G/ H, le groupe quotient. On appelle centralisateur de ~’ dans G, l’ensemble des éléments de G permutables avec chaque élément de ~l ; c’est un sous-groupe Ce résultat = f de G. algébrique Une section est une de G suivant H (ou système de famille d’éléments l’homorphisme canonique Cela posé, représentants de B dans G) de G (a parcourant B) telle que de G pour que G soit B applique ~~ produit direct de B par H, sur ~a c~~ ~ et .. il faut et il suffit 1°) qu’il 2") que cette section soit contenue dans le centralisateur de H dans G. En [9] existe une particulier, section si G est La définition de ces groupes ( Introduction p. 11-14 ). algébrique abélien, telle que sur a . de G suivant H. la condition 2°) (pour p= q= 1) a est superflue. été esquissée par Kerekjarto dans sa topologie. ’