Santé mentale et logement FAPIL Rhône-Alpes Connaissance de la maladie mentale : Données épidémiologiques, Origines, symptômes, traitements, Organisation du secteur psychiatrique Lyon, 02 avril 2015, Dr Guy Ardiet, psychiatre des hôpitaux, CH St Cyr – et Centre CERIMP-Lyon INTRODUCTION COMPRENDRE ? Visiter au moins une fois dans sa vie UN SERVICE DE PSYCHIATRIE LA MALADIE ? En fait, DES maladies Et, pour dire vrai, non des MALADIES, mais des groupes de symptômes, classés ensuite en « maladies » pour mieux appréhender et soigner Exemple : dépression = tristesse + idées noires + fatigue intense + perte de toute envie Où se trouve le diaporama ? Le diaporama ? diaporama sur Internet depuis le 1er avril ! Sur moteurs de recherche : cerimp lyon www.cerimp.sitew.fr et crpplyon Mail : [email protected] Comment penser « les » maladies mentales ? (=> malades psychiques) 2 groupes ? les malades, les non malades Un équilibre rompu ? un curseur pour chacun, différent dans chaque pays, dans chaque région, et valide pour un moment donné Tous plus ou moins malades mentalement Résoudre plus ou moins nos capacités, nos rencontres, les exigences du milieu et du siècle ... Différence des perceptions Culpabilité d'être malade, incompréhension par autrui Vécu différent : voir une réalité non partagée: objet, couleur, forme … Modification des perceptions Non fiabilité de nos sens ? On va aller du cerveau normal, à celui d'un déprimé ou d'un délirant Soeln une éudte d´une uvriseinté agnliase l´odrre des lttrees dnas un mot n´est pas ipmrtnaot, ce qui cmptoe c´est la pmereire et la dinreere lertte. Le rtsee puet erte n´ipmrote qoui, tu puex qnaud mmee le lrie snas pbolrmee. ² EXPLICATION DU TRAVAIL AUTOMATIQUE DU CERVEAU : Se dire CLAIREMENT LA COULEUR du mot (pas le mot) JAUNE BLEU ORANGE NOIR ROUGE VERT MARRON JAUNE ROUGE ORANGE VERT NOIR BLEU ROUGE MARRON VERT BLEU ORANGE Généralités souffrance, de l'individu malade, mais aussi de ceux qui sont avec lui Souvent, déni des troubles – anosognosie formalisation des métiers entraîne de facto une inadaptation du travail à l'être humain Années 1960, 4 groupes : arriérations, névroses, psychoses, et troubles du caractère (Sorbonne) en Afrique centrale, si une personne est malade, on soigne le village Fréquence Fréquences : 25 % à 30 %. Dépression 10 %, anxiété 8 %, alcoolisme 3 %, troubles de personnalité 8 %, troubles bipolaires 6 %, autres psychoses 2% OMS : http://www.who.int/whr/2001/chapter2/fr/index2.html (sauf troubles de personnalité, de description plus récente (cf Yao 2015) Etiologies, classifications internationales Génétique ? Neurologie ? Causes infectieuses ? Chimie ? (cannabis). Développement cérébral ? On parle de vulnérabilité, de gênes, de dopamine, de sérotonine … et un article paraît chaque semaine environ. Pour l'instant, seule conséquence récente (30 ans) : la réhabilitation. Facteurs environnementaux (migrations, exclus, pauvreté) – diaporama complémentaire prévu Evolution des savoirs : cf ulcères gastriques : psychosomatique, puis heliobacter pylori ! Caractère, (isolement social : cause ?) ; génétique; anatomie; biochimie, maturation des affects, ... Biochimie du cerveau : Psychose, manie : augmentation de la dopamine Akathisie ( ou tremblements) : diminution de la dopamine, et augmentation de la noradrénaline Agressivité : augmentation de noradrénaline et baisse de la sérotonine Panique : augmentation de noradrénaline et baisse de la sérotonine + diminution du GABA Agitation du déprimé : diminution GABA et augmentation de la sérotonine Difficultés familiales (systémie, double lien, ...) Exemple : facteurs génétiques Studies are suggesting that a common neurobiological substrate may exist across mental illness. Les études font penser que des causes neurobiologiques sont communes aux différentes maladies mentales JAMA Psychiatry. doi:l0.lOOl/jamapsychiatry.2014.2206 Published online February 4.2015. Mesures à prendre Une fois votre auditoire convaincu, ébauchez la stratégie à adopter pour implanter le produit. Classifications : CIM 10 (international, et France ) De moins en moins utilisée, sauf pour les études budgétaires et ministérielles (FR) Classification DSM V (Association américaine de psychiatrie S’est étendue en tache d’huile Or, les classifications sont des outils mathématiques, épidémiologiques, détournés pour enseigner dans les cours, traiter (procédures), et … vendre des médicaments (industriels) Des listes de signes, qui, s’ils dépassent par exemple 5 sur 9 points, créent la « maladie », Les grands groupes à envisager : Psychoses et délires (mécanismes, thèmes) Dépressions ; si graves, sont souvent en PMD (psychoses maniaco dépressives) Troubles bipolaires et PMD Pathologies liées à l'exclusion Névroses et troubles anxieux Troubles du comportement Les sujets abordés selon temps Suicides et tentatives de suicide Affections psychosomatiques Anorexies boulimies Toxicomanies Autismes Confusions mentales Démences Psychiatrie et prisons Délires ? les définir ! - altération subjective du réel - délire : croyances erronées, et phénomènes idéo affectifs (intuitions, illusions, interprétations, hallucinations, exaltation imaginative et passionnelle) - idées délirantes : en désaccord avec les faits observés (Wikipédia). Erreur > Réalité Chronicité : > 6 mois. Quand on est « dans » la pensée délirante ( consult, Mme G,, 50 ans, le 30 mars) "A la télé ou à la radio, j'ai l'impression qu'on me parle" "Je pense à quelque chose, et aussitôt, je le vois à la télé" "c'est une coincidence ou c'est vrai ? L'infirmière me dit qu'elle n'y croit pas, elle rit !" "Mais je sais bien que c'est comme ça, par exemple, je me dis, je vais prendre un café, hop, ils passent le café; quand je vais balayer, hop, publicité pour du nettoyage" Pensée psychotique (psychanalyse) fragilité rigidité Ex : symbiose (familles avec organisation symbiotique) Cf Charlemagne : a fait embaumer son épouse décédée, pour l’avoir à ses côtés des années : besoin psychotique de fixité Fixité collective : psychose des tyrans (Hitler) Le délirant, par peur, cherche des solutions. Au risque de sa vie … 1) Les mécanismes 2) Les thèmes : ex filiation divine 3) La gestion délirante. Systématisation ? 4) adhésion au délire 5) et la thymie ? 6) le comportement (clash si contrarié ; exemple un pull gris = danger, ou non accès 2d degré !) 7) variation temporelle, spatiale LES SCHIZOPHRENIES (pluriel !) Fréquence : 1% 15-30 ans positif : délires négatif : retrait Perte des repères au réel : dans tous les domaines (intellectuels, affectifs, du comportement) ; étrange, bizarre, angoissant Début : syndrome de dissociation ambivalence dans le jugement: contradictions, pour les émotions, sentiments (amour+haine), comportement imprévisible bizarrerie: déconcertant, perte des conventions, de la culture hermétisme: logique personnelle, non communicable ; pas de communication détachement du réel : de tout sauf son monde Maladie installée Syndrome dissociatif : perte de toute cohésion, ambivalence, hermétisme, illogique, retrait +++ Atteinte intellectuelle : non perception des "objets", donc raisonnement impossible ; associations illogiques, pensée floue, ralentie, accélérée, ou bloquée (barrages) : repart sur même ou autre sujet. Déviation vers une logique opaque : cercle, monde, mission, Dieu Atteinte émotive et comportementale rires immotivés, froideur ... Émotions paradoxales et imprévisibles comportements : maniérisme, discordance des actes, aboulie, violences, actes absurdes, impulsions Le tout repose sur une conviction délirante interne et externe. Les grandes formes schizophrénies paranoïdes : délire majeur, infiltrant (= déstructuré tous azimuts) (ATTENTION : différent ++ des délires paranoïaques : hyper systématisés : tel ce colonel en retraite , qui passe sa vie à faire un procès par semaine (voir aussi les délires amoureux : paranoïaques) schizophrénies hébéphréniques, déficitaires Formes moins fréquentes catatoniques : statue de cire (attention aux impulsions) héboïdophrénies (pseudo délinquant, schizo d’allure psychopathe) : à troubles du comportement ; proche des : états limites ou borderline : les «adultes-enfants » dépendants, instables, avec petite délinquance, des moments de délire, de dépression, des tentatives de suicide … totalement incapables de différer, et peu sensibles aux émotions d’autrui AUTRES DELIRES Bouffées délirantes aigues et psychoses postpuerpérales : sans suite (la plupart du temps) Paranoïaques : super logique, raisonnement faux sur faits justes, avec 3 types : interprétation, sensitifs, et surtout passionnels – revendication, jalousie, érotomaniaque, idéalistes, politiques) Psychoses hallucinatoires chroniques (hallu. automatisme mental, influence, persécution) Délires fantastiques (film : Les aventures du Baron de Münchausen) : réalité scindée Bipolaires : de 1% à 8%. Aspect, durée, intensité des crises, périodes libres … sont différentes pour chacun DEFINIR : 1) des bas: - effondrement, dépression grave, (voir infra) « tunnel sans fin », idées noires, culpabilité, honte, mélancolie, incurabilité, auto accusation, suicides altruistes … Définir : 2) des hauts: - excitation, optimisme, pensées et paroles rapides, insomnie - hyperactif dans tout ! Principales formes : B P 1 B P 2 B P 3 LES DEPRESSIONS : LE DEBUT 1) rapide : en quelques jours, rarement quelques semaines 2) atteinte du sommeil, fatigue très importante, tristesse allant en s'aggravant 3) parfois événement déclenchant : deuil, perte, difficulté de vie 4) notion d’antécédents, personnels ou familiaux Puis, conséquences sur la vie affective, somatique, et relationnelle Affectif :tristesse, souffrance intérieure, vécu d’échec, concentration mémoire et jugement sont ralentis ; pénibilité de la vie Somatique : sommeil, appétit, fatigue, douleurs Relations : isolement, ou pleurs, cris, agitation anxieuse, difficultés professionnelles, familiales Désir de mort : « si j’avais une bonne maladie, cela ne me gênerait pas » ; idées de mort, TS Définition de la pauvreté • Emploi – (et d’abord droit à la formation) • Logement • Éducation • Santé • Exclusion sociale quasi constante : être de trop http://crpplyon.site.voila.fr • 3 questions simples • Bénéficiaires du RSA (514 euros par mois) : • 140 000 ?, 340 000 personnes, 640 000, 1 140 000, 2 360 000 ? 4 560 000 ? • Personnes sous le seuil de pauvreté : • 1 140 000 ? 2 360 000 ? 5 120 000 ? • 8 600 000 ? • Bénéficiaires de la CMU complémentaire : 1 485 000 personnes, 2 485 000, 3 485 000, 4 485 000, 5 485 00O ? (inférieur à 828 ou 993 euros) Comment on peut vivre sa pauvreté • Bénéficiaires du RSA (514 euros par mois) : • 140 000 ?, 340 000 personnes, 640 000, 1 140 000, 2 360 000 ? 4 560 000 ? • Personnes sous le seuil de pauvreté : • 1 140 000 ? 2 360 000 ? • 8 600 000 ? • Bénéficiaires de la CMU complémentaire : 1 485 000 personnes, 2 485 000, 3 485 000, 4 485 000, 5 485 00O ? 5 120 000 ? (inférieur à 828 ou 993 euros) La clinique (1) Trouble des relations sociales • Diminution de capacité des investissements sociaux • Vécu constant de rejet La clinique (1) Trouble des relations sociales • Diminution de capacité des investissements sociaux • Vécu constant de rejet • Difficile congruence d’affirmation de soi La clinique (1) Trouble des relations sociales • Diminution de capacité des investissements sociaux • Vécu constant de rejet • Difficile congruence d’affirmation de soi • Différence d’analyse des modalités de relation • Manque de nuances dans l’investissement relationnel Clinique (2) Modification de la perception corporelle et du temps, conséquences sur intellect et comportement • Perte des rythmes : plus de notion des jours, des heures, du temps ! • Notion de manque, alcool Clinique (2) Modification de la perception corporelle et du temps, conséquences sur intellect et comportement • Perte des rythmes • Notion de manque, alcool • Caractère • Exigence, toute puissance Clinique (2) Modification de la perception corporelle et du temps, conséquences sur intellect et comportement • Perte des rythmes • Notion de manque, alcool • Caractère • Exigence, toute puissance • Allégations inexactes, projections • Recherche d’affection De l’adhésion aux rêves … au délire • Mystère • Magie De l’adhésion aux rêves … au délire • • • • Mystère Magie Interprétation Imagination, fantasmes De l’adhésion aux rêves … au délire • • • • • • Mystère Magie Interprétation Imagination, fantasmes Fuite dans le rêve, perte du concret Décodage ! Mécanismes de la colère, de la compensation, dans une histoire De l’adhésion aux rêves … au délire • • • • • • Mystère Magie Interprétation Imagination, fantasmes Fuite dans le rêve, perte du concret Décodage ! Mécanismes de la colère, de la compensation, dans une histoire • Se former auprès des personnes exclues (leur donner un statut de savoir) Grande pauvreté, aboutit au syndrome d’auto exclusion • Être dehors • Exclusion objective : on la voit ! Syndrome d’auto exclusion • Être dehors • Exclusion objective : on la voit ! • Sentiment vécu par la personne • Auto capacité du sujet à s’exclure, pour ne pas souffrir, ne pas penser, être enfin acteur Syndrome d’auto exclusion (Jean Furtos) • Être dehors • Exclusion objective : on la voit ! • Sentiment vécu par la personne • Auto capacité du sujet à s’exclure, pour ne pas souffrir, ne pas penser, être enfin acteur • Découragement, « je suis dégoûté », désespoir, désubjectivation Disparition de soi (déshabitation) • Corps : anesthésie • Affects : émoussement affectif, ou hypomanie compensatrice : on ne sent plus • Inhibition intellectuelle: mise hors circuit, défensif, de l’intelligence (mais préservation du sens commun) Disparition de soi (déshabitation) • Corps : anesthésie • Affects : émoussement affectif, ou hypomanie compensatrice : on ne sent plus • Inhibition intellectuelle : mise hors circuit, défensif, de l’intelligence (mais préservation du sens commun) • Défenses délirantes :déni, toute puissance, fabulations, interprétations, hallucinations de l'absence Conséquences à prendre en compte • Contradictions, incompatibilité des affirmations : décisions impossibles • Non demande … sauf urgences de dernière minute Conséquences à prendre en compte • Contradictions, incompatibilité des affirmations : décisions impossibles • Non demande … sauf urgences • Réaction thérapeutique négative (impossible rêve d’un retour à la normal) • Inversion des demandes (obsession du tiers pour un idéal normatif …) Conséquences à prendre en compte • Contradictions, incompatibilité des affirmations : décisions impossibles • Non demande … sauf urgences • Réaction thérapeutique négative (impossible rêve d’un retour à la normal) • Inversion des demandes • Rupture forcenée des liens, errance, incurie, honte, puis perte de la honte Retour « dans l’autre » • Souffrance des aidants, des soignants : souffrance portée • Voisins, pompiers, polices, assistantes sociales, plombiers, maire, … 12 à 40 intervenants Evolution • Perte totale de soi dans une mort précoce • Reconstruction sur des années, notion alors de confiances multiples, à accorder longtemps à la personne – sur des années, sur des années. Mais précarité SANS maladie ➲ Désespoir ➲ Honte ➲ Auto exclusion : effort de la personne pour AIDER à son rejet, pour DISPARAITRE ➲ Cela aide tout le monde : l'entourage, qui ne se plaint plus, et la personne, qui ne souffre plus du rejet, car elle n'existe plus vraiment, psychologiquement Les évolutions récentes ➲ Remplacer « incurie » par « abandon » ➲ Abandon de soi, de son soin (Meryglod) ➲ Saleté : INTERPRETATION d'un signe ➲ Entre répulsion et indifférence (non vu ou protection collective – cf agressions) ➲ Pas un manque, mais un agir majeur Syndrôme de Diogène (1975) ➲ logement très sale ➲ négligence de soi ➲ absence de honte - déni ➲ accumulation irrationnelle ➲ personnalité antérieure: méfiance, mauvaise intégration ➲ isolement ➲ refus d'aide, vécue comme intrusive ➲ niveau intellectuel normal (voir diapo 1) Article de base (droits auteurs, si besoin mail à gardiet @ yahoo.fr ou courrier : Dr Ardiet 1 av Montlouis 69410 Champagne Mt D'Or) ➲ R En pratique ➲ Groupe hétérogène ➲ Dépistage « social » ➲ Solitude, parfois deuil ou alcool ➲ Psy : ½ (démence, psychose, dépression) ➲ Désordre « adapté » non sans danger (diapo 2) - Santé publique de la ville : ex de St Etienne http:// www. chu-stetienne.fr/Reseau/Reseau/CROD/EquipesMobiles/Menu_UnitesMobiles.asp - Mairies, police municipale, « gardiens de la paix » - si bien formé, si on les connaît : prévoir avant, pour ne pas arriver avec la crise - Plaintes des bailleurs, concernant des personnes accumulant des déchets dans leur domicile, avec des conséquences sur le voisinage (nuisances olfactives, dégât des eaux…), - Visites par un technicien au domicile de la personne - (Service santé-environnement) Arrêté préfectoral de mise en demeure de nettoyage du logement On prépare quoi, avec qui ? - un responsable des services techniques de la ville, - une assistante sociale, - un médecin généraliste, - la Police Nationale - un huissier de justice, - un serrurier, - une équipe de nettoyage - une ambulance prête à partir pour un service d’urgences, … équipe psy mobile si elle existe En somme Soit plusieurs mois de négociation, travail en réseau, procédures et jugements, pour aider à cet abandon des modalités socialement reconnues comme indispensables : - à la vie digne et à la survie de la personne - à son intégration minimame en société : on voit bien que la norme sociale va être prépondérante : différence 21e et 19e siècle, ou entre régions du monde L'habitat dans l'accompagnement des personnes précaires. J. Furtos - et Revue Rhizome, janv 2014, « Actualité et sens de l’accompagnement au logement » ➲ Maison ? Appartement ? Cave ? Banc ? Pont sous l'autoroute ? ➲ Comment boire dans un verre douteux ? ➲ Pièces vides, volets fermés, aucun décor ➲ Moitié : des malades ; ainsi, fermeture de 50 000 lits des hôpitaux sans alternative prévue ➲ (diapo suivante) DIMINUTION DES LITS : 22 % . Entre 1994 et 2002, diminution de 17.534 lits (public + privé) Dans les établissements publics, lits passés de 84.560 en 1987 à 43.173 en 2000, soit une diminution de 49% en quatorze ans. Dans le même temps, le nombre de patients hospitalisés dans l'année a augmenté, passant de 250.354 en 1989 à 294.483 en 2000, tandis que la durée moyenne de séjour en hospitalisation plein temps est passée pour la même période de 86 jours en moyenne à 45 jours. « on met donc les personnes dehors 2 fois plus vite » hospitalisation partielle (de nuit ou de jour, atelier thérapeutique, CATTP) est passé de 25.828 en 1994 à 26.207 en 2002, soit une augmentation de 1,46% pour les ALTERNATIVES Pas de changement depuis Pour aller plus loin ? Création d’un pôle interministériel de lutte contre l'habitat indigne ; les moyens proposés sont loin d'être tous au rendez vous : localement, on est obligé de se renseigner sur ce qui existe (équipes mobiles, nombres d'appartements thérapeutiques pour 70 000 habitants ...) Névroses, troubles anxieux, stress Centrage par l’angoisse : peur sans objet, sans cause Conscience du trouble Souvent, fond anxieux, et crises d’angoisse qui peuvent être une réaction disproportionnée au vécu En perte de vitesse : les névroses d’angoisse, l’hystérie, … ou la neurasthénie (sont apparus les syndromes de fatigue chronique, les fibromyalgies, les formes atténuées de myasthénie, …) Rôle des médias : modifient la vision collective, et donc des thérapeutes (différence suicide dans les collèges et actes violents de personnes malades) Les 3 névroses qui nous restent Phobies : crises d’angoisse face à une situation qui n’est pas excessivement dangereuse Névroses obsessionnelles :les « maniaques » du discours courant, ou les TOC : pensées imposées parasites (idéatives, phobiques, impulsives – nudité, agression, suicide), rites Les névroses traumatiques: reprises par les militaires, sous forme du « post traumatic stress disorder », ou syndrome de stress post traumatique LES PSYCHOPATHES 1 fois sur 2, vie normale. A détecter car dangereux... Un beau-parleur : pas d’anxiété, tchatche exceptionnelle Charme, charisme, aura : allure de meneur d’homme, grand séducteur Narcissisme : arrogant, mais fausse modestie. Se voit grandiose Absence d’empathie mais se dit « avec un cœur grand comme ça » Manipulateur hors-pair : culpabilise l’autre ; propos ambigus : dire sa pensée sans se mouiller Gestion virtuose de son image : se comporte différemment selon les personnes rencontrées La labilité logique : erreurs très habiles de raisonnement. Ne relève que ce qui l’arrange, pouvant se contredire dans une même phrase. Pour manipuler. Après coup, « c’était un malentendu ». Agressivité mais absence de remords. La vie ? C’est pour lui une succession de combats La paranoïa : Si on lui demande des comptes, il crie au complot. Appétit de pouvoir : tyrans domestiques ou postes à responsabilité Un style théâtral : mimiques, lève les yeux au plafond, soupire … D’après le site http://www.hare.org/ Traitements infirmiers Variables selon les lieux : fonction des moyens en personnels Soin par la personne, par l’échange dans une continuité, laquelle va faire lien ; qui demande ? En quel lieu ? Avec quels présents ? Buts : information, diagnostic, soutien, soin Entretiens spécifiques : téléphonique, de crise, avec abord du délire, de suivi, à médiation, à domicile, dans la rue … Traitements médicamenteux 5 familles - Anxiolytiques – ou tranquillisants - Hypnotiques – ou somnifères - Antidépresseurs - Normothymiques ou stabilisateurs d'humeur, ou régulateurs - Neuroleptiques _ pour être à la mode, dire « antipsychotiques », en somme, antidélirants Thérapies diversifiées En 1996, ont été dénombrées plus de 800 écoles et théories. Les thérapies formalisées: Psychanalyse (France, Argentine) Thérapies systémiques, ou non directives (Rogers) Thérapies cognitivo-comportementales : TCC Remédiation cognitive Réhabilitation, thérapie par le travail, travail en ESAT (les ex-CAT), ateliers occupationnels, GEM Associations : UNAFAM, … Thérapies familiales, de couple, de groupe Thérapies : comment comprendre Education thérapeutique patient ETP 3 temps, pour le patient, et pour les proches D’abord, conaître et reconnaître sa maladie Acquérir des connaissances sur les traitements, sur le cours des soins Puis envisager les modalités de réhabilitation sociale : compétences nécessaires pour vivre avec d’autres Ex : programme PACT Remédiation cognitve Patients porteurs d’une des formes de schizophrénie , 1) relativement stabilisés, 2) adhérents à l’idée d’améliorer : mémoire, attention, repérages, logique, nouveauté … Par modules (comme dans la résolution de problèmes, relaxation, ateliers communication, psychoéducation ) crpplyon.site.voila.fr Remédiation cognitive assistée par ordinateur 5 grandes notions : Attention, concentration, ressenti, mémorisation, logique, verbalisation. Attention : pour encoder Concentration : pour aller à la mémorisation Ressenti : un « distracteur » Verbaliser : support de l’action adaptative crpplyon.site.voila.fr Les mémoires - mémoire immédiate : « en haut à droite » - mémoire sémantique : stylo, liste - mémoire procédurale: perles, voiture - mémoire à long terme : * de rang 1 : utiliser, apprendre, * de rang 2 : adapter, improviser crpplyon.site.voila.fr Psychoses : mémoire immédiate: bien altérée Psychose, difficile de savoir a) si c'est une pensée, ou si entendu d'autrui b) si « je vais lui dire », ou « je l'ai déjà dit » Mémoire secondaire : difficile Episodique : histoires, listes, événements récents Sémantique : sens abstrait des mots, classes Procédurale : conduire une voiture Mémoire à long terme Peu touchée En pratique cognitive , réussir implique : - vouloir une statégie - en voir la finalité - étudier les différentes hypothèses - éviter les écueils - exclure les propositions inutiles Apprendre : retrouver un élément dans un ensemble (image mentale) Obj : classer des repères lieu, ou temps crpplyon.site.voila.fr crpplyon.site.voila.fr Exemple : puzzle de texte gare – à – Jeanine – Saint – huit – arrive – Lazare – à heure – la *** pas – lumière N’ – de – les – avant – d’ – toutes oubliez – éteindre – partir *** il – sur – criques – Norvège – des – Il – mer – fjords enfonce – tous – en – profondes – y – la – célèbres – les – étroites – a –comme – y – et – où – continents – s’ – de – de – a - les crpplyon.site.voila.fr Des outils très simples, pour commencer De type mémo : couleurs, visage (comme le memory des enfants) : bonne réussite, non lié à l'âge. Thérapies en institutions Hôpitaux, cliniques, lieux de cure, de post-cure, et service de réinsertion. Abolition du secteur par les pôles, depuis les lois hospitalières. Les CMP, CATTP, hôpitaux de jour Psychologues, psychomotriciens, orthophonistes, enseignants en lecture, artthérapeutes Thérapies marginales Moins répandues Sismothérapies EDMR Pleine conscience Relaxation, hypnose rTMS Les soins sous contrainte Loi de 2011, revue en 2013 2 cadres : ASPDT, ASPDRE Contrainte y compris ambulatoire … Nombreux certificats Juge avant le 12ème jour Projet de loi : missions du secteur actions de prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale si nécessaire en lien avec d'autres acteurs de telle sorte que l'ensemble de la région soit couvert commission spécialisée de santé mentale au sein des conseils territoriaux de santé caractère de dernier recours que devraient avoir isolement et contention" en psychiatrie Les protections des biens Sauvegarde de justice : possible action en annulation, y compris avec rétro-effet Curatelles : nombreuses et variables Tutelle; là encore, adaptable depuis la réforme 2 écueils : tutelle aux biens, pas à la personne Et difficultés de mettre une tutelle d’office, quand refus de la personne à rencontrer l’expert; en cas graves, recours possible au Procureur Merci bien http://www.cerimp.sitew.fr [email protected] Fin … Et re fin