LA_FOLIE

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LA FOLIE
Rencontre avec :
- un urbaniste : commt le politique aborde la déficience et quel est le traitement spatial
qui en résulte ? (la place du fou dans la ville)
- un architecte en charge de construc° de nbrx centres psychiatrique : à la jonction entre
consignes administratives (budget etc), besoins des patients, conditions nécessaires à
l’équipe médicale..
- spécialiste de la folie dans domaine de la criminalité : la question de la
déresponsabilisa°, son rôle et ses consq.
- un spécialiste du lien entre art et folie : svt antagonisme entre pathologie et qualité de
la produc° artistique.
Exposé N° 1
La schizophrénie chez Virginia Woolf.
1. Biographie
Schizophrénie = scission des fonctions psychiques
« The hours » où V.W est présentée comme schizo. D’autres la présentent comme maniacodépressive.
Née en 1882 : figure marquante de la littérature anglaise. Membre du Bloomsburry Group.
Femme de Leonard Woolf
1941 : suicide, lettres retrouvées qui montrent que le suicide était bien calculé et avait été
reporté.
2. Point de vue médical et conception de Bleuler
Altération de la pensée et rapports au monde extérieur. Maladie décrite comme dissocia°
intra-psychique. Comporte accès de type maniaque ou dépressif avec troubles psychiques.
Chez Woolf : liens avec maladies bipolaires (on retrouve hallucina° visuelles, délires, roubles
mélancoliques..). V.W plus proches des troubles bipolaires de l’humeur.
3. A quoi attribuer ces symptômes ?
- le patrimoine génétique : Plusieurs femmes excentriques et hyperactives du côté de sa
mère, cousin interné.. Facteur de dlper ces symptômes qui est multiplié. Et un malade
sur 2 a subi des violences sexuelles et V.W avait subi des attouchements de ses demifrères.
- Histoire familiale et traumatismes : mort de sa mère à 13 ans, c’est de la que datent ses
premières hallucinations. 1904 : 1ère dépre° et tentative de suicide + agonie de son
père. Dvlpt du symptôme de la paranoïa.
4. Histoire médicale de V.W
A connu 12 médecins dans la sa vie. Jms de traitement efficace et pas mme perception de la
maladie à l’époque. Effets neuropsychiatriq des médoc  troubles du jugemt, volubilité,
délire.. Médocs ont pu jouer un rôle au momt des crises. Déclarée comme neurasthénique pr
éviter asile.
5. Lien entre folie et créativité.
V n’écrivait pas pdt les crises, ms au contraire pdt les momets d’intervalle. Pense que ses
idées viennent par contre lors des crises et s’en sert après comme matériau. Douleur comme
substance pr ses créa°. Culpabilise car pense que son état vient d’un manque de maîtrise de
soi. Confère au lgge une dimen° salvatrice pr purger sa maladie = image enthousiasmante de
la déraison.
Conclusion :
Doutes quant aux raisons de sa maladie mentale. Confusion entre effets de la maladie et effets
de son traitement. Œuvre qui est le reflet d’une crise intérieure.
V. W> a inventé le flux de conscience : pas de retenue ds la pensée et le fil de son récit.
Emploie relâchement des associations : pas d’articulation logique entre ses idées, nonconstruction affirmée.
LES MALADIES MENTALES ET LA SCHIZOPHRENIE
2 grandes catégories :
- les névroses
- les psychoses
Avec les psychoses, perte de contact avec le réel, déréalisa° et déformation de l’altérité, càd
que l’autre n’est plus conçu et vécu comme personne et interlocuteur.
Les phénomènes élémentaires ( hallucinations visuelles, acoustiques, intrapsychiques,
synéstésiques, ressenties dans le corps..) créent la perte d’avec le réel.
Une des théories par rapport au pathologique veut qu’il y ait une différence fondamentale
voire radicale avec le normal tandis qu’une autre théorie adopte la conception d’une gradation
et une paliation entre pathologique et normalité => conflit d’analyses.
Dans l’adhésion au délire, le sujet n’a aucunement conscience de son délire. Ms commence
svt à avoir des doutes au moment de son traitement  attitudes : soit mise à distance (je ne
ressens plus ça , mais ça m’est bien arrivé), soit perte de contact totale. Prise de distance qui
peut passer par un tiers et intermédiaire, ms doute qui se met en place svt spontanémt chez le
patient. Difficile de dire, puisque se passe svt en mme temps que le suivi et traitmt médical.
La confusion mentale s’exprime par 3 éléments :
- la désorienta° dans le temps
- la désorienta° ds l’espace
- les troubles de la mémoire : aucune fixation des évènemts ds le souvenir et/ou
incapacité de remémorisa°. Mais la non-souvenance ne s’effectue pas sur le même
plan que le processus de refoulement inconscient.
On trouve des thèmes de délires récurrents car sont svt liés à l’essence, l’existence, des ques°
métaphysiques (ex : Christ, Vierge Marie..)
Prise de toxiques qui peut entraîner exactemt les mmes effets.
Désordres psychiques qui peuvent être chroniques ou aigus :
- pour le chronique : on retrouve presq ttes les névroses : grde difficulté à en guérir
vraimt, jms disparit° totale et possible réappari° des symptômes ds grds momts de
stress (ex : névroses d’angoisse, hypocondrie..).
Bcp d’organisa° névrotiques st conditionnées par le vécu, atmosphère ds l’enfance etc. Ac les
chroniques, assouplissements et arrangts possibles, ms névroses qui structurent de tte façon
notre environnemt et vie psychiques.
° La névrose aigue : qqs névroses aigues st direct liées au relationnel, à un évènmt de la vie du
sujet. (ex : dueil chez qqun qui peut provoquer crises d’angoisse majeure, obse°, réorganisa°
du monde du sujet de façon obsessionnelle = momts névrotiques aigus.
Comment aider un tel patient ? En le connectant ac causes originelles ou en analysant juste les
symptômes ? => construire associa° entre comportemts qu’il adopte et ce à quoi ces
comportmts sont liés.
° La psychose aigue :
-soit liée à des substances toxiques. Pfs, certaines chroniques deviennent aigues (LSD,
crack..). Renforce fragilité préexistante chez sujet.
- soit bouffées délirantes aigues : c un dbut de schizo, puis retour à la norme en 3 semaines de
traitemt. + me délire confusionnel est grd , + le pronostic de remi° est bon. Ms c risque de
récidive grd, nécessité de continuer traitemt mme après dispari° des bouffées.
Statut particulier de la maladie bipolaire : aigue ds sa forme ms épisodes qui vont forcémt
revenir.
° Les dépressions endogènes et exogènes :
- endogènes (produites uniquemt par soi, intrapsychiques) : autoaccusa°, sentimt
d’incurabilité, de honte et fin du monde. Suicide altruiste : épargner à l’autre
souffrance vécue c inéluctable en le tuant.
- Dépre° névrotiq qui durent soit par refus du patient de s’engager ds vrai processus
thérapeutiq, soit car patient veut maintenir forme d’emprise qu’il a sur entourage.
Ds les 2 cas, reconnaissance VS indifférence primordiales ds processus.
Auteur qui traite de sa maladie ds ses écrits : Antonin Artaud qui parle de sa schizophrénie.
Mvt surréaliste qui a pu attirer schiz et psychotiq qui vivaient pleinemt leur folie de façon
reconnue. Ex : écriture automatique était vraimt spontanée chez certains. A . Artaud exclu du
mvt surréaliste car tro fou, ds le sens de trop violent, impulsif et incompréhensible.
 Faut-il ds ces cas-là encourager la psychose pr qu’elle soit bénéfique ds domaine
artitstique, pr encore + de fécondité et créa° ? En mme temps, momts qui st de grde
souffrance : délicate posi° du psychiatre.
Par / à la maladie, grd chgt grâce à inven° des médicamts dt les neuroleptiques. Permettent à
la x de soulager patient et préserver confort de vie ss altérer envies et comportmts ( avt :
traitemt => zombie)
Chez les schiz, la 1ère cause de décès : le suicide.
 car la schiz retire tt plaisir dû à la rela° ac l’autre, plaisir de la vie, du contact, d’une forme
d’intelligence de vie. Bcp se suicident ne supportant pas cette perte de plaisir et d’hédonisme,
symbole de vie. (cd sentimt de Deleuze qui s’est suicidé refusant la vie à laquelle il était
condamné). Les chiz ont lgtps été appelés « les incurables » ds hôpitx psychiatriq acr pas de
rémi° possible.
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