Pathologie Cardiaque

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Pathologie Cardiaque
Les principales
Les principales pathologies

Troubles du rythme

Maladies coronaires

Insuffisance Cardiaque

Embolie Pulmonaire

Maladie des valves
Troubles du rythme
Ce sont les dérêglements du rythme cardiaque :
Battements du coeur:
 trop rapide : tachycardie (>100 batt/min)
 trop lent : bradycardie (<50 batt/min)
 irréguliers: arythmie
La fréquence cardiaque est de 60 à 80 batt/min au repos.
Le coeur est régulé par un système électrique, qui lui permet de se
contracter (systole) et de se relâcher (diastole).
Il y a un trouble du rythme lorsque ce système se dérègle.
Anatomie
Le coeur se divise en 4 parties: :
2 oreillettes
2 ventricules
Dans L’oreillette droite
se situe le
NŒUD SINUSAL
(Il régule les battements du cœur)
Lors d'un trouble du rythme, la transmission de l'influx électrique est alors
ralentie, interrompue, ce qui créé une bradycardie.
Contrairement les tachycardies sont générées par une activité anormale du
tissu nodal.
Facteurs de risque






Age
HTA
Anémie
Maladies de la thyroide
Forte fièvre
Excitants cardiaques

café,
nicotine
alcool
certains médicaments
Drogue

Troubles hydro-électrolytiques









calcium
Potassium
Dépression
Stress
Changement climatique brutal
Symptômes

Souvent asymptomatiques

Asthénie

Fatigue à l'effort

Sensation de palpitations si tachycardie

Malaise avec perte de connaissance si bradycardie

Insuffisance cardiaque

Pouvant aller jusqu'à l'arrêt cardiaque




ECG de repos
Examens
fréquence
régularité
synchronicité des oreillettes et ventricules
Onde P: excitation 2 oreillettes
Onde QRS : excitation des ventricules
Onde T : régénération des cellules cardiaques (repolarisation)

Holter (activité cardiaque enregistrée sur 24-48h)

Epreuve d'effort (vélo ou tapis roulant, sous contrôle médical, ECG)

ECG endocavitaire



Invasif
AL
Electrodes intérieures du coeur.
(Etudie la conduction électrique dans le tissu nodal, peut déclencher tachycardies, pour
analyser le système.)
Les traitements
Electriques internes :
Ablation par courant de haute fréquence

Courant dans la zone où nait le trouble du rythme, avec l'impact électrique cela
cautérise le tissu cardiaque. Curatif.
Pose de « DAI » défibrillateur automatique implanté.

Traitement troubles graves du rythme. AG. C'est une sonde reliée au muscle
cardiaque munie à son extrémité d'un boitier, qui est placé dans une poche sous la
peau de la région pectorale, ou derrière le muscle.
En cas d'anomalie, il délivre des décharges électriques d'intensité variables.
Stimulateur cardiaque

envoie une impulsion électrique, provoque sa contraction. AL. Les électrodes sont
glissées par une veine jusque dans le ventricule et/ou l'oreillette droite.
+ anti-arythmiques

Eduquer

Arrêt du tabac

Activité physique (marche 30min 3x/sem)

Diminuer la consommation :

Café
Thé
Alcool

Sieste

Bonne observance du traitement


Conseils, précautions (DAI et stimulateur)
Sortant de l'hopital :
Surveiller la cicatrisation
 Ne pas portez d'objets lourds
 Eviter vêtements trop serrés
 Eviter les mouvements trop brusques

A long court :
Eviter les sports à risque (escalade, plongée, parachute)
 Contre-indiquée, conduite poids lourds, transports collectifs.
 Contrôle régulier du pouls
 Eviter les détecteurs magnétiques (aéroport)
 Kit piéton pour le cellulaire
 Précaution avec les plaques à induction
 Ne pas faire d'IRM
 Ne pas se pencher au dessus d'un moteur de voiture en marche.

Maladie Coronaire
1-L'angine de poitrine ou Angor
Déf : syndrome douloureux thoracique traduisant une insuffisance
coronarienne.
Plaque d'athérome →Facteurs de risque
↕
Rétrecissement des artères (sténose) ou/et caillots (thrombose)
↕
Obstruction de l'artère coronaire
↕
Ischémie
↕
Angine de poitrine
↕
Infarctus du myocarde (IDM)
Facteurs de risque
- Hypercholestérolémie
- Tabagisme
- HTA
- Diabète
- Surcharge pondérale
- Sédentarité
- Stress
- Age
- Sexe
- Facteurs génétiques
Signes et symptômes
Douleur dans la poitrine
Irradiation de la douleur : bras gauche, épigastre, bras droit, cou et
machoire.
Différents stades Angor
-stable : crises identiques, douleurs calmées par trinitrine et repos
-instable : durée, fréquence, intensité des crises, inefficacité du ttt
-effort : douleur lors de l'effort (marche, escalier), arrêt activité mène
diminution de la douleur + prise de trinitrine : arrêt douleur
Examens
-ECG + Enzymes cardiaques
-Echographie cardiaque (ETO)
-Epreuve d'effort
-Scintigraphie myocardique
-Coronarographie
-Holter
-Bilan lipidique
Traitement médicamenteux
crise Angor => TRINITRINE
2-L'infarctus du myocarde (IDM)
Déf : complication grave de l'insuffisance coronarienne.
C'est la mort ou nécrose, d'une partie du muscle cardiaque.
Cause : occlusion d'une ou plusieurs artères coronaires due à la
formation d'un thrombus, qui ne permet plus l'apport en O2 aux
cellules du myocarde.
Signes et symptômes
Douleur thoracique constructive et rétrosternale, intense, angoissante
Pouvant durer plusieurs heures, et résiste à la TRINITRINE.
En associatation avec des nausées, vomissements, paleur, sueurs,
bradycardie, chute de la pression artérielle.
Facteurs de risque
-Hypercholestérolémie
- Tabagisme
- HTA
- Diabète
- Surcharge pondérale
- Sédentarité
- Stress
- Age
- Sexe
- Facteurs génétiques
Examens
Electrocardiogramme
Bilan biologique (ASAT/ALAT, LDH, NFS, CPK-MB, CPK, troponine,
gazométrie)
ETO (échographie cardiaque
Evolution, complications, pronostic
Insuffisance cardiaque jusqu'au choc cadiogénique
Trouble du rythme cardiaque
Récidive d'IDM
Traitement
Ttt Médicamenteux
Ttt de la douleur : Antalgique (morphine)
Ttt de l'anxiété : Anxiolytique
Ttt anticoagulant : Héparine
Ttt anti-angineux : Trinitrine,Bétabloquants, Anticalcique.
Ttt des facteurs de risque
Hypertension Artérielle : ttt méd (anti-hypertenseurs)
Hypercholestérolémie: ttt méd (hypolipidémiants) + Régime ss sucre
Tabac : arrêt du tabac
Diabète: ttt méd (anti-diabétiques oraux ou insuline)+ Régime ss sucre
Surcharge pondérale : Régime hypocalorique + Activité physique
(marche, vélo, piscine)
Sédentarité : Activité physique
Stress : ttt méd (anxiolytiques) + relaxation
Traitements (suite)
L'angioplastie :(AL)
injection d'un produit de contraste, à l'aide d'un guide par une artère
située à l'avant-bras ou au niveau de l'aine, au niveau des coronaires
pour visualiser les coronaires sténosées.
Puis est introduit un ballonet gonflable , jusqu'au rétrecissement
artérielle, gonflé il écrase la plaque d'athérome et agrandit le
diamètre de l'artère. Il permet une revascularisation de l'artère.
Pose de stent : sorte de ressort introduit dans l'artère au niveau de la
sténose, pour éviter que celle ci se rebouche.
La thrombolyse : injection d'un médicament qui va détruire le caillot
qui rétrécie l'artère, en le faisant fondre.
Le pontage : « pont » entre deux artères réalisé avecune artère
mamaire ou une veine saphène, pour permettre une revascularisation
lorsqu'il y a obstruction totale d'une artère.
Pontage
Insuffisance Cardiaque
Maladie Chronique évoluant par poussées.
Epidémiologie : En France, 2 500 000 personnes insuffisantes
cardiaques.
Définition : c'est l'incapicité du coeur à adapter son débit aux
besoins de l'organisme.
C'est l'aboutissement de la majorité des cardiopathies.
2 types : Insuf. Cardiaque Gche
Insuf. Cardiaque Dte .
Diagnostic
Insuf. Cardiaque Gche :
Signes :
dyspnée à l'effort (essouflement).
Oedème du poumon
Cyanose
Plus la dyspnée est importante plus l'Ic est sévère.
Insuf. Cardiaque Dte :
Signes :
turgescence des veines jugulaires
OMI
Ascite
Hépatomégalie.
Examens complémentaires
Bilan biologique : Ionogramme
NFS
TP-TCA
BNP
RP (recherche OAP) et ETO: échographie cardiaque (mesure fraction
éjection du V. dt
EE: Epreuve d'effort
ECG
Traitement
Règles hygiéno diététique (régime peu salé)
Diurétiques (élimination eau + sel)
IEC (baisse la PA, rétention hydro sodée)
Béta bloquant (baisse FC et PA, prévention tble rythme ventriculaire)
Transplantation (patient < 60 ans)
Education et conseils
Régime sans sel
Eviter la charcuterie, les fruits de mer
Marche (activité physique)
Perte de poids
en collaboration avec les diététiciennes.
Embolie pulmonaire
Définition
L'embolie pulmonaire est constituée par la migration dans l'arbre
artériel pulmonaire d'un embole responsable d'une oblitération
brusque, totale, ou partielle, du tronc ou d'une ou plusieurs
branches de l'artère pulmonaire.
Il s'agit d'une affection fréquente, grave, mettant en jeu le pronostic
vital, constituant une urgence cardiologique. Elle est souvent
méconnue en raison du polymorphisme de sas manifestations. Sa
prévention, son diagnostic et son ttt ont récemment bcp progressé du
fait d'innovations techniques.
Physiopathologie
3 mécanismes sont possibles :
-altération de la paroi veineuse
-stase veineuse : repos, immobilisation, insuffisance cardiaque
-anomalies biologiques
Diagnostic
Le polymorphisme des manifestations de l'embolie pulmonaire ainsi
que le manque de spécifité des signes fonctionnels expliquent les
difficultés du diagnostic et le fait que l'embolie pulmonaire soit
souvent méconnue en clinique.
Signes fonctionnels
Les signes pulmonaires :
-dyspnée constante sous forme de polypnée superficielle d'autant
plus intense que l'embolie pulmonaire est plus sévère,
-douleur thoracique, le plus svt sous forme de point de côté,
-toux irritative,
-hémoptysie, signe tardif et très inconstant, le plus svt limitée à
quelques crachats sanglants,
-la cyanose est rare, apanage des formes sévères.
Les signes extra pulmonaires :
-syncope au leve, tujours signe d'une embolie pulmonaire sévère,
-choc inaugural,
-anxiété inexplqiuée accompagnée de dyspnée
-fièvre svt retardée par rapport au début clinique
-oedème aigu du poumon rare mais particulièrement trompeur,
-douleur abdo
Signes (suite)
Chez le malade cardiaque, l'embolie pulmonaire peut se manifester
seulement par une recrudescence dyspnéique, de la fièvre, dyspnée
inexpliquée ou une pousée d'insuffisance cardiaque en dépit d'un
traitement correctement équilibré.
Certaines formes sont révélées par une mort subite.Il s'agit d'une
récidive d'embolie pulmonaire.
Moyens diagnostiques
-Angiographie
-Scintigraphie pulmonaire
-Echo cardiaque
-Scanner
-IRM
Evolution et complications
1-Sous ttt bien conduit, l'évolution vers la guérison est la règle :
-on assiste à une amélioration progressive de l'hématose et à une
régression progressive des signes cardio-vasculaires s'ils exitaient
-les signes radiologiques peuvent s'aggraver pdt l'évolution de la
première semaine puis regresser progressivement,
-les signes électriques régressent à partir du 3 ou 4ème jour,
-la scinti pulmonaire ou l'angiographie numérisée permettent de
s'assurer de la diminution progressive de la taille et de la diffusion des
thrombus.
2- les récidives :
-sous ttt bien conduit, elles sont rares, observées dans moins de
10% des cas.
-par contre, en l'absence de ttt ou sous ttt insuffisant, elles sont
fréquentes, observées dans 25% des cas, et représentent le principal
risque de la maladie. Elles peuvent conduire à la détérioration du
tableau initial avec survenue de signes de gravité ou entrainer la mort,
-elles nécessitent un ttt anticoagulant prolongé,
-dans certains cas liés à un déficit du système fibrinolytique
physiologique, l'évolution peut se faire vers le coeur pulmonaire
chronique.
3-La mort
-parfois subite, rarement inaugurale, presque tjs liée aux récidives,
-due à une embolie pulmonaire massive.
Traitement
Les moyens thérapeutiques sont :
-oxygénothérapie
-ttt anticoagulant par héparine non fractionnée (HBPM)
-ttt thrombolytique
-embolectomie
-interruption partielle définive ou temporaire de la veine cave inférieure
Le ttt varie en fonction de la gravité clinique.
Conclusion
Le diagnostic clinique d'une embolie pulmonaire est fait sur un
faisceau d'arguments dont aucun à lui seul ne permet un diagnostic de
certitude. Le polymorphisme de l'affection est une de ses
caractéristiques majeures. Si dans la majorité des cas,
l'anticoagulation permet la restitution du réseau vasculaire
pulmonaire, le risque mortel est réel dans les formes récidivantes ou
massives.
Le diagnostic se fait en 2 temps : s'il faut tout d'abord affirmer
l'embolie pulmonaire par des examens simples confortant l'impression
clinique, puis mettre en oeuvre les moyens d'imagerie nécessaires
pour faire le diagnostic et estimer la gravité de l'affection. La
recherche d'une cause est indispensable.
Maladies des valves
Introduction
Les valves sont situées entre les oreillettes et les ventricules ou entre
les ventricules et les grosses artères du coeur.
Il y en a 4 :
valve aortique et mitrale (coeur gche),
tricuspide et pulmonaire (coeur droit).
Les valvulopathies sont des maladies fréquentes (2% de la population
adulte puis entre 10 et 15% après 75 ans).
Deux types de défaillance
Ces orifices peuvent provoquer :
-un rétrecissement du début de la valve
-une insuffisance si elle laisse refluer le sang.
Ce qui est plus grave que le rétrecissement car elle entraine un
surcroit d'effort
.
Les principales causes
Les maladies des valves ont deux origines :
Congénitale : présente dès la naissance et parfois détectées avant la
naissance.
Acquise :
-dégénératives liées au vieillissement 50-80% en France.
-Inflammatoire : plusieurs années après une angine mal soignée.
-Infection : suite à une septicémie : endocardite infectieuse.
-Fonctionnelles : l'anneau qui est fixé à la base de la valve, qui perd
de son étanchéité.
Comment les diagnostiquer
Souvent ces maladies passent inaperçues
et un jour elles se révèlent par leurs complications :
angor d'effort,
arythmie,
essouflement.
Dépisté par une auscultation cardiaque : souffle
Confirmé par : une écho cardiaque qui permet de quantifier le
rétrecissement ou la fuite.
Elle révèle aussi le rétrecissement de la valvulopathie.
Les traitements
Il faut traiter dès que le diagnostic est établit et selon les
symptomes il y aura des conséquences sur le coeur.
Voie thoracique à coeur ouvert avec mise en place d'une CEC
(circulation extra corporelle).
Voie thoracique avec intervention à coeur fermé, sans CEC
La voie percutanée, sans ouverture du thorax. Elle consiste à
introduire un ballonet dégonflé qui sera ensuite gonflépour dilater la
valve, et puis est retiré.
Les valves peuvent être :
réparées : remodelage valvulaire et conservation de la valve en
intervenant sur les cordages ou en passant un anneau. Et ne
nécessite pas de rééducation cardiaque.
Remplacées : par une prothèse mécanique avec une partie fix et une
mobile qui dure 30 ans.
Mais il y a une obligation de ttt anticoagulant
ou encore par une prothèse biologique d'origine animale, durée 10
ans (sans ttt anticoag)
Vivre avec une valvulopathie
-Dépistage tôt
-Obligation de surveillance + observance des ttt
-Prévenir dentiste ou autres professionnels
-Sport, avec intensité modérée mais régulier.
Vivre avec une valve opérée
-Reprise d'une vie sociale le plus souvent possible
-Consultation généraliste tous les 3 mois puis 2 fois / an chez le
cardiologue.
-Se protéger des infections et des caillots.
-Surveillance ttt anticoagulant.
Bibliographie
- Fédération française de cardiologie
- Google
- documents donnés par Mme Wendling
-Image Google
-Mémento de stage de l'infirmière (Maloine)
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