Un petit bout d`eau avec plein de vie... La mare peut disparaître

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Transfor-mare-tion
et
Pour moi n’est
, ce
mes amis e simple
pas qu’un st notre
mare, c’e !
maison
Un petit bout d’eau avec plein de vie...
La mare peut disparaître, préservons-la !
2. La
colonisation
1. Le premier
acte de la mare
Il n’y a pas
encore ou peu
d’accumulation
de vase au fond
de la mare. Les
plantes
commencent à
s’installer.
4. Le climax
Attention, mare fragile !
Sans entretien, une mare se
comble progressivement et finit
par disparaître. En effet, on estime
qu’il faut environ 50 ans pour
qu’une mare non entretenue
« meure » naturellement. Elle se
fait tout d’abord envahir par la
végétation, puis se comble peu à
peu, diminuant en profondeur
mais aussi en surface avant de
finir en forêt...
Le phénomène
de comblement
est total, l’eau a
quasiment
disparu. La mare
a laissé place à la
forêt : c’est ce
qu’on appelle le
climax.
La végétation
colonise la mare,
les feuilles des
arbres tombent
dans l’eau et
s’entassent au fond
de la mare : c’est le
phénomène de
comblement.
3. La fermeture
Il ne reste que
quelques
centimètres d’eau
et de nombreux
végétaux se sont
installés au milieu
de la mare : elle
est en train de se
refermer.
Au secours ! Notre mare s’éteint...
Un coup de pouce à la mare !
Les mares jouent un rôle important dans notre environnement. Elles représentent les
ultimes refuges pour certaines espèces. De nombreux animaux dépendent de ces petites
étendues d’eau pour vivre, se reproduire, se nourrir ou s’abreuver. La vie y foisonne :
plantes aquatiques, petits mollusques, coléoptères aquatiques, libellules, batraciens… De
nombreuses espèces parmi elles sont rares. Si la mare s’éteint, la vie s’éteint avec elle...
L’intervention de l’Homme est nécessaire afin que la mare ne
s’asphyxie pas. Le chantier de 2012/2013 a consisté à enlever
les arbres et les branches qui stagnaient. D’importants moyens ont été nécessaires
pour mener les travaux. L’objectif de la restauration était de rétablir l’équilibre du
milieu, permettre l’ensoleillement et la diversité des plantes et des animaux.
Panneau réalisé par les
enfants de l’école en
partenariat avec
Les dents de la mare
Sur la piste des inconnus de la mare…
La chaîne
alimentaire
Libellule
Le soleil fait pousser une
plante qui produit l'oxygène
nécessaire aux animaux
aquatiques. Puis la guerre
est déclarée et les
prédateurs mangent des
petites proies, avant de se
faire dévorer à leur tour...
et ainsi de suite...
Crossope
aquatique
La limace de la mare
La planaire est un ver plat nageur
ou rampant qui dépasse rarement
les 4cm. Très fragile, elle se déplace
grâce a des cils vibrant, invisibles a
l’œil nu. Elle est capable de recréer
une partie de son corps.
Larves de moustique
Sangsue
La sangsue suce le sang des amphibiens à
l'aide de ses 3 mâchoires. Elle se déplace
grâce à ses ventouses ou nage en
ondulant, respire par la peau et possède
deux cœurs. La sangsue médicinale est
employée pour soigner certains malades.
En latin, la crossope aquatique signifie « nouvelle
souris qui creuse ». Sa salive toxique peut paralyser
de grosses proies comme un têtard ou une
grenouille. Cette petite musaraigne rare et discrète
creuse des galeries avec un accès direct à l’eau et
peut descendre à un mètre de profondeur.
L'aselle est la bête
Larve d’éphémère
Le Dracula aquatique
Le Cyrano de l'eau
Ephémère
adulte
Les fées d’un jour
Daphnie
Aselle
L'aselle est un animal de la
famille du cloporte qui vit 1 à 2
ans. Dotée de longues antennes
et de 14 pattes, elle est grise,
légèrement translucide et se
nourrit de feuilles mortes.
Planaire
Vampire moustachu
La puce d’eau
Le moustique possède 4 ailes. Celles de
devant servent au vol et celles de derrières
sont devenues des balanciers. Le mâle se
nourrit de nectar et la femelle du sang
chaud des animaux qu’elle piquent. Les
larves se développent dans l'eau.
La daphnie, ou puce d'eau, a un corps en
forme de goutte protégé par une carapace
rigide et translucide. Ses antennes lui
servent à se nourrir et à nager. Elle vit dans
les eaux stagnantes et joue un rôle majeur
dans l'épuration de l’eau.
L’ éphémère pond ses œufs sur des plans
d'eau. Ses larves sont reconnaissables à
leurs corps terminés par trois filaments,
appelés « cerques ». Les éphémères
adultes vivent de quelques heures à une
semaine selon les espèces.
La belle de la forêt
Les œufs de la libellule sont pondus au
printemps. Après parfois plusieurs années
dans l’eau, la larve grimpe hors de l’eau et sort
par une fente au thorax. Puis ses ailes
s’étirent, sèchent et se colorent lentement. Le
jeune adulte déploie alors ses ailes et s'envole.
Panneau réalisé par les
enfants de l’école en
partenariat avec
Entre terre et eau
Succombez au charme des dinosaures des temps modernes !
Le renard d’eau
La grenouille rousse ne
vient qu’une fois par an
entre mars et avril à la
mare pour y pondre ses
œufs, qu'elle abandonne
ensuite. Son chant très
doux et peu sonore
rappelle le ronronnement
d'une moto. Ses habitats
sont terrestres.
La grenouille agile a une
silhouette élancée. Son
dos est brun tacheté ,
son ventre blanc, des
bandes sombres
traversent ses pattes et
ses yeux. Elle est
crépusculaire, nocturne,
et très agile, comme
l'indique son nom.
Le crapaud a la peau sèche
recouverte de pustules pleines
de venin. Il se déplace en
marchant et pond des œufs
alignés. La grenouille quant à
elle a la peau lisse et humide.
Elle se déplace en sautant et
pond ses œufs en
« grappe ».
Le dragon noir et
jaune
Grenouille agile
Salamandre tachetée
Grenouille rousse
$
La Céline Dion de la
mare
La grenouille de Lessona
est une grenouille verte
vivant au bord de l'eau.
Au printemps, dès qu’un
mâle passe près d'une
femelle, il se précipite
pour s’y accrocher.
D'autres mâles peuvent
faire de même et on peut
parfois observer des
« trains » de grenouilles.
Le crapaud commun a la
peau pleine de verrues. Il
sort au crépuscule et
chasse les limaces,
insectes… Au printemps
ils sortent de leur
léthargie et n’ont qu'un
but : se reproduire. Ils
pondent ainsi des œufs
dans un cordon double.
Ne confondons pas
crapaud et grenouille
La championne du
saut
Grenouille de
Lessona
Crapaud
commun
Le futur prince ?
Le crocodile de la
mare
De l’œuf
à la grenouille
Les grenouilles
peuvent rester 1 heure
à pondre. Après l'éclosion du
têtard les pattes arrière
apparaissent puis les pattes
avant, les branchies se
transforment en poumon, la
peau fine devient
gluante : ça y
est, c’est un
adulte !
La salamandre tachetée a
des doigts comme les
bébés. Elle produit une
substance toxique
derrière les yeux. Cet
animal lent dépose ses
œufs dans la mare avant
de rejoindre la forêt.
Triton
Le triton sort dès la fin du
mois de février, de nuit,
pour aller dans la mare à
la recherche d'un
partenaire. Il se nourrit
d'œufs de grenouilles,
d'insectes et de vers. Il
pond ses œufs dans l'eau
et les fixe aux tiges, aux
plantes, aux rochers... Fin
juillet, il retourne à son
existence terrestre.
Panneau réalisé par les
enfants de l’école en
partenariat avec
Les poilus à la mare
Dans la forêt vivent des gros mammifères !
La mare est un endroit privilégié pour eux...
Le cochon noir
Omnivore, le sanglier
fouille le sol et laisse
de nombreux sillons.
Cet animal robuste peut
atteindre jusqu’à 120 cm. Son
empreinte peut mesurer 10 cm
de longueur et 6 cm de largeur.
Les gardes situées à l’arrière de
ses pattes y sont visibles. Pour
enlever les parasites de son
corps, il se rafraîchit dans une
souille, puis se frotte aux arbres
qu’il recouvre de boue : ce sont
les housures.
La tête de bois
Le chevreuil marque son territoire en
faisant des frottis sur les arbres avec ses
bois et des grattis sur le sol. Les coulées
tracées par le chevreuil sont des chemins qu’il
peut retrouver grâce à l’odeur qu’il y laisse. Le
chevreuil est un ongulé, c’est à dire qu’il marche
sur ses ongles.
Merci la mare !
Le super prédateur
Le renard est carnivore, il
mange des campagnols,
musaraignes… Il est capable
d’entendre une souris à 50
mètres et d’immobiliser sa proie
en bondissant sur elle. Il a 4
pelotes digitales bien
marquées, un grand coussinet
plantaire, des griffes longues et
pointues. Pour signaler sa
présence, le renard
dépose ses crottes
bien en vue, sur de
gros cailloux ou sur
une souche.
L'animal masqué
La mare forestière
est un lieu d’échange
entre milieu aquatique
et terrestre. Une
mare bien placée est
intéressante pour les
grands mammifères :
elle sert de gardemanger, de point d’eau où
s’abreuver, se nettoyer ou
se rafraîchir.
Le blaireau, un bandit ? Rassurez-vous, ce n’en
est pas un! Cet animal masqué peut mesurer 90
cm et peser 15 kg. Il mange des insectes, larves,
fruits et champignons : on dit qu'il est omnivore.
Ses griffes sont très utiles pour creuser
des terriers. Il peut aussi laisser des
crottes qu'il dépose dans des trous.
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