Cours de Mathématiques – Classe de Seconde - Chapitre 5 : Les Probabilités
Chapitre 5 – Les Probablilités
A) Introduction et Définitions
1) Introduction
De nombreuses actions provoquent des résultats qui sont dus en partie ou en totalité au hasard. Il est
pourtant nécessaire de prendre des décisions même quand on n'est pas certain du résultat.
Le calcul des probabilités peut nous aider à prendre ces décisions, car il permet de faire des
prévisions même en présence de hasard, à condition que la même action soit reproduite un grand
nombre de fois, ceci afin d'obtenir "en moyenne" un résultat satisfaisant.
Ainsi, par exemple, dans les jeux de hasard (casino, loto etc...), la "banque" s'arrange pour être
gagnante en moyenne (sinon les casinos feraient tous faillite !). Ceci est possible par un calcul
correct des probabilités et sur un nombre de joueurs suffisant.
2) Définitions générales
a) Expérience aléatoire
Une expérience aléatoire (du latin "alea", qui signifie dé) est une expérience dont le résultat dépend
au moins en partie du hasard.
Exemples :
. Je lance un dé et je regarde le chiffre indiqué au-dessus : cela peut être n'importe quel chiffre entre
1 et 6.
. Je tire une boule dans un sac contenant des boules rouges et des boules noires : je peux tomber sur
une rouge ou une noire.
. Je lance deux pièces en l'air et je regarde si elles retombent sur pile ou face.
b) Issue
On appelle issue chaque résultat possible d'une expérience aléatoire.
Dans les exemples ci-dessus, les issues sont 1, 2, 3, 4, 5 et 6 pour le lancer de dé, et "rouge" ou
"noire" pour le tirage de boule.
Pour le troisième exemple, on peut considérer trois ou quatre issues possibles selon que l'on
distingue ou non les deux pièces : PF, PP, FP et FF dans un cas, PP, FF et PF dans l'autre.
c) Univers
On appelle univers de l'expérience aléatoire l'ensemble de toutes ses issues, c.à.d de tous ses
résultats possibles. On le note en général Ω (oméga, dernière lettre de l'alphabet grec).
Ci-dessus, on a pour le premier Ω = {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6} et pour le second Ω = {Rouge ; Noir}.
Deux points de vue possibles pour le troisième exemple : {PF ; PP ; FF ; FP} ou {PP ; FF ; PF}.
Ceci prouve que selon le point de vue adopté, une expérience peut avoir plusieurs univers
différents.
L'univers peut être fini comme dans ces exemples, ou infini (exemple : distance à laquelle on a
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