gonarthrose

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GONARTHROSE
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Généralités (définition de l’arthrose).
Rappels anatomo-biomécaniques.
Bilans.
Traitement orthopédique :
- ttt du genou non opéré pour arthrose fémorotibiale
- ttt du genou non opéré pour arthrose fémoropatellaire (syndrome rotulien).
Traitement chirurgical :
- les ostéotomies
- les prothèses totales de genou.

Conclusion
GENERALITES
- localisation au genou de l’arthrose.
- genou siège de prédilection de l’arthrose.
- au G : 2 arti fémoro-tibiale (int & ext) dont la stabilité est
assurée par capsule, les ligts latéraux, ligts actifs.
1 arti fémoro-patellaire très mobile et très sollicitée.
- G arti paradoxale qui doit concilier 2 impératifs
contradictoires : la mobilité & la stabilité
mobilité en flex° pour la course, orienter le pied de
façon optimale face aux inégalités de terrain…
stabilité en ext° est dévolue à l’app capsulo-lig &
musculaire très puissant. G fléchi, cet appareil se détend.
On trouve par conséquent 2 types d’arthrose au niv° G
en corrélation avec les 3 arti constituant le G : arthrose
fémoro-patellaire (AFP), l’arthrose fémoro-tibiale (AFT)

Etude clinique





Le + svt ce sont des F, de 40 à 60 ans qui sont 3
fois sur 4 obèses, troubles veineux et varices.
L’atteinte est le plus svt bilatérales.
Les signes fonctionnels
Les signes physiques
L’évolution
Les signes fonctionnels

La douleur : s’installe progressivement et apparaît d’abd ds
ctnes condit°, le + svt la marche, la marche prolongée. Lors
de la montée des escaliers, lorsque le patient se lève d’1 siège
bas

Siège de la douleur : douleurs antéro-int, antéro-ext, ds l’arti
(interligne). Douleur méca dc atténuée par le repos. Elle va
survenir ds ts les mvts du genou et s’accompagner tôt ou
tard de craquements, de sensation de dérobements des G et
rarement de phéno de blocage.

La boiterie : boiterie antalgique qui apparaît + ou – tardivt
Les signes physiques

La mobilité : l’amplitude arti reste lgtps normale mais
les douleurs apparaissent en fin de mvt. On retrouve à
la mobi qq craquements et on peut retrouver lors de la
mobi de la rotule sur la trochlée fémorale une
impression de sable qui glisse sur 2 pièces
métalliques=signe du rabot et la mobi de la rotule est
douloureuse.

L’appui unipodal est douloureux, d’autant +qu’il s’y
associe des mvts de flex° ext° sur une seule jambe.
L’évolution


Les douleurs vont aug et le g va devenir douloureux à
l’appui, à la mobi, à la pression sur les interlignes et insert°
m des m de la patte d’oie.
A l’examen on est frappé par le fait que le genou est gros
et l’on va successivement étudier tous les élts de l’arti :
- peau
- tissu sous cutané
- synoviale
- les surfaces articulaires
- les ligaments
- les muscles
- les tendons
La radiologie
Clichés de face et de profil:
- triade arthrosique :
1. Pincement arti sur l’arti fémoro-patellaire (profil).
Pincement de la fémoro-tibiale soit int soit ext(face)
2. Remaniements osseux intrinsèques ostéocondensat°
+ géodes.
3. Remaniements extrinsèques ostéophytose essentielt
rotule srtt la base & plateaux tibiaux & condyles

PATHOGENIE

Les gonarthroses peuvent être :
1. primitives : surviennent sur morphologie et
statique normale du genou d’étiologie inconnue.
2. secondaires : liées aux contraintes subies par l’arti
(usure), surviennent sur des troubles de la statique
(varus ou valgus) ou dynamiques dans les 2
articulations (dues à des traumatismes tels que les
fractures qui transforment l’anatomie locale.
D’autres facteurs ; tennis, randonnée,vélo,
professions exposées aux Wx en flex° ou aux appuis
à genou.

RAPPELS ANATOMO-BIOMECANIQUES
1. Au niv° fémoro-tibial :
- plan frontal : - normal
- varus
- valgus
- plan sagittal
2. Au niv° fémoro-patellaire :
- plan frontal
- plan sagittal

Plan frontal:Au niv°des arti fémoro-tibiales int et ext
- en station unipodal, le poids du corps s’exerce
suivant la ligne de gravité qui passe légèrt en DD du G
- l’axe méca du MI passe par les 3 centres arti de la H,
G C Il fait avec la verticale issue du point d’appui au
sol un angle de 6° ouvert en Ht et en DH.
- l’équilibre du G et H nécessite donc la contraction
des haubans latéraux L(deltoïde fessier de Farabœuf+)
- la résultante de ces 2 forces P et L passe par le
massif des épines tibiales ce qui entraîne une réparti°
égale des contraintes sur les 2 compartiments attestée
par les zones de condensation sous-chondrales.
En cas de genu-varum (Lucky Luke)
- le centre arti du genou se trouve en DH de l’axe méca
du MI
- la résultante R passe alors sur le plateau tibial int
entraînant une surcharge méca sur celui-ci
- il se produit à la longue un pincement interne qui détend
le LLI
- cette laxité lig entraîne alors une instabilité du G
- il se produit égalt des contraintes d’étirement sur le TFL
entraînant une tendinite
 L’arthrose fémoro-tibiale est primitive ou secondaire à
une déformation axiale dans le plan frontal en genuvarum (+ fréquente chez l’H que chez la F).

En cas de genu-valgum
- le centre arti du G passe en DD de l’axe méca du MI
- la contract° des haubans latéraux est toujours nécessaire
pour équilibrer la H
- la résultante passe alors sur le compartiment ext trop
fortement sollicité
- il se produit à long terme un pincement ext qui détend le
LLE
- cette laxité entraîne alors une instabilité de genou
- des contraintes d’étirement sur les m de la patte d’oie sont
alors exercées (tendinite)
 Arthrose fémoro-tibiale liée à une déformation axiale dans
le plan frontal en genu valgum ( + fréquente chez la F)


Dans le plan sagittal
Sur un MI fléchi, il existe un ens. de forces s’exerçant sur
le G :
- le poids du corps qui passe en AR de l’interligne;
- la réaction du plan d’appui;
- l’action du Q qui évite ou freine la flexion du G;
- l’action des IJ qui stabilisent la H et le G;
- l’action du triceps sural qui stabilisent le G et la C.
- Chacune de ces forces possède une composante de
compression au niv° des interlignes fémoro-tibiaux dont
l’intensité va en augmentant avec la flexion du genou.
- Rappelons que c’est en ext° que les condyles offrent leur
maximum de rayon de courbure en regard des glènes, que
-
les ménisques assurent la congruence, et que la surface en
contact est de 20cm2 et que les contraintes sont donc
minimes.
- En flexion, le rayon de courbure des condyles est + faible.
Par conséquent, la sollicitation est + forte car la surface en
contact est + petite (12cm2). Les ménisques ont plus de
mal à assurer la congruence.
Les pressions et contraintes sont alors plus importantes.
Heureusement, les mvts de roulement glissement qui
accompagnent la flexion permettent à la surface de contact
de se déplacer vers l’AR et évitent ainsi que la surpression
ne s’exerce tjrs au même endroit.
 d’où l’effet néfaste de la flex° du genou, voir pire
l’installat° d’un flexum de G

LE FLEXUM est responsable de l’arthrose qui
entraîne douleur  dim de la Fn du G 
atrophie réflexe  sidération du m  atrophie
du Q  flessum

Il faut essayer de PREVENIR le flessum de
l’arthrose
il faut essayer de le REDUIRE lorsqu’il est
installé
Dans l’arthrose fémoro-tibiale, la détérioration des
surfaces commence à la partie post.
 Le ttt orthopédique est symptomatique
 Le ttt chirurgical consiste en une ostéotomie de
varisation ou de valgisation
- genu varum : ostéotomie de valgisation : 2 solution
- ostéotomie d’ouverture par addition int
grâce à un coin osseux (greffon iliaque), à une cale
en ciment ou une cale en céramique.
- ostéotomie de fermeture par soustraction
ext. Elle est associée à une ostéotomie du col du
péroné pour dim sa hauteur, mais risque pour le SPE

-
genu valgum : le chirurgien réalise une ostéotomie
de varisation, 2 solutions :
- ostéotomie d’ouverture par addition ext grâce
à un coin osseux (greffon iliaque), à une cale en
ciment ou une cale en céramique. Elle est associée à
une ostéotomie d’addition par greffon sur le péroné
pour augmenter sa hauteur.
- l’ostéotomie de fermeture par soustraction int

-
-
Au niv° fémoro-patellaire
- La cause la + fréquente de cette arthrose est la
sub-luxation ext de la patella (conflit méca entre le
cartilage fémoral et la partie postéro ext de la rotule)
Plan frontal:
La rotule a tendance a se sub-luxer en ext du fait du
valgum physiologique mais un équilibre est
maintenu grâce à la joue lat de la trochlée, à la
tonicité du vaste int & à la tension de l’aileron
fémoro-patellaire int.
Si le valgus aug, il aug les contraintes sur les
compartiments FT ext et FT int.
-Plan sagittal
- la rotule est plaquée au fond de la trochlée. La
résultante de la force du Q et du tendon rotulien aug
avec le degré de flexion du genou.
- Ds le plan horizontal
- la résultante générale des 2 forces appliquées ds le
PF et PS applique la rotule contre la joue ext de la
trochlée.
- la patient décrit une douleur à la face ant du G,
douleur majorée à la montée et srtt à la descente des
escaliers, des sensations de dérobement et de
blocage.




La douleur est retrouvée au toucher rotulien (ptie post
de la rotule) et à la percussion de la rotule.
Radiologiquement :
- incidence axiale fémoro-patellaire à 30° 60° 90°
- si arthrose, pincement, condensation, ostéophytose
Ttt orthopédique est symptomatique
ttt chirurgical pour les AFP :
- si trochlée trop plate : trochéoplastie de creusement
- si TTA est trop en DD, intervention d’EMSLIE =
transposition interne de la TTA
- intervention d’EMSLIE MAQUET : transposition
de la TTT + avancée de la TTA avec un greffon(disp)
- intervention d’INSALL qd pb musculaire càd
hypotrophie du vaste interne.
On le raccroche + bas et en DH pour le tendre et lui
donner une course d’action valable.
Quand il se contracte, il aura une efficacité d’action
pour ramener la rotule en DD.
A cette intervention peut être associée une section de
l’aileron FP externe pour laisser encore plus de
course à la rotule.

En conclusion
- la flexion + valgus entraîne des contraintes en
Fpat
- la flexion + varus ou valgus entraîne des
contraintes en FTib
- le flexum provoque l’arthrose (ptie post de l’arti)
- anachronisme avec la position antalgique du G qui
est en flex°( les ligts = syst passif sont détendus)
d’où cercle vicieux (flexum->arthrose->flexum).
- si l’arthrose est trop évoluée (usure++), que l’âge
du patient le permet (60-65), le chirurgien installera
une PTG. (avt 65 le chirurgien essaie d’être conserv)
BILAN
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

Interrogatoire et dossier médical
1. Bilan de la douleur
2. Bilan des incapacités
3. Bilan des dysfonctions
4. Bilan radiologique
Le diagnostic kinésithérapique

Interrogatoire et dossier médical
- nom, prénom, âge
- type de maison : rez de chaussée, étage
- activités professionnelles: montée descente escaliers, port
de charges lourdes , W au froid, à l’humidité
- loisirs
- AVQ, mode de vie
- poids, taille et morphologie générale du patient
- ATCD, notion de traumatisme
- pathologies associées pouvant avoir une incidence sur la
rééducation
- date de début d’apparition des 1er symptômes
(déverrouillage matinal), vécu de la douleur
- évolutivité de la pathologie et ttt médical en cours
1. Bilan de la douleur
- date d’apparition
- type : méca : calmée par le repos
aug avec l’effort
cède à 1 déverrouillage matinal plutôt bref
- localisat° : compartiment int ext péri-rotu associé?
- irradiations : vers la H au niv° du pli inguinal
- intensité : EVA de la douleur
prise de médicaments.
Douleur peut être associée à des sensations blocage &
instabilité + autres arti
- gène : AVQ, loisirs, travail


2. Bilan des incapacités
- aspect trophique : genoux globuleux : infiltrats cellulalgiques,
épanchts, atrophies musculaires.
varices : mauvais terrain
- aspect articulaire : douleurs provoquées à la palpat° des
interlignes arti (int ext), des insert° tend, ligt, des infiltrats
signes du rabot à éviter car très doul mais plutôt simples
pressions
amplitudes F E Rot flexum++
mesure angul° varus/valgus
examen de la mobilité de la rotule réalisé en
décompression pour éviter les douleurs
recherche prudente des mvts anomx :instabilité
varus valgus et éventuellement tiroirs
- aspect musculaire : force et volumes
- aspect musculaire : force : apprécia° de la F isométriqu de
manière manuelle avec un dynamomètre sur :
- Q le + proche possible de l’ext°;
- IJ vers 30° de flex° pour éviter les contraintes;
- vaste int;
- sur Mb sup controlatéral utile pour l’utilisa° d’une
canne;
- possib de verrouiller activement en décharge, en
charge, efficacité des rotateurs;
volume : périmètres de cuisse et jambe
rechercher les rétract°et défauts d’extensibilité ds le plan
myoaponévrotique post : jumeaux & IJ
contractures douloureuses : ADD, IJ, TFL, Gd F,

3. Bilan des dysfonctions
- objectiver :
- périmètre de marche
- le passage de la posit° assise à debout (repères objectifs
siège Ht = facile, siège bas difficile identifier où il est
incapable
- les escaliers : nb de marche / nb d’étages, montée
descente
- accroupissements , à genoux
- aides de marche (1. 2 cannes, déambulateur)
- boiterie : esquive
élévation de la H (le + svt pour éviter la F° trop
imp du G (passage du pas déverrouillé & déroult du pas 30
40° F° car posit° antalgique du genou.
- grille d’évaluation fonctionnelle

Bilan radiologique
- pas de // entre radio et clinique
- ne pas baser son ttt sur les résultats radiologiques
(car parfois genou sain et radio anormales, douleurs
et radios normales)
- par contre les radios sont utiles pour les mesures
d’angle, d’axe..
 ttt basé sur la clinique!

Le diagnostic kinésithérapique
- à pb d’incapacité & de dysfonction égaux sur 2
patients, le ttt ne sera pas le même!
 déterminer 1 conduite / aux données
personnelles du patient, / à ses priorités( on ne
soigne pas une patho mais une personne avec une
patho)
- objectifs : - lutter contre la douleur et l’état
trophique
- contrôler l’évo °  éducation (h de v)
- lutter contre les attitudes vicieuses
- lutter contre la perte de force
- lutter contre l’instabilité
TRAITEMENT ORTHOPEDIQUE

1. TTT du genou non opéré pour une arthrose
fémoro-tibiale

2. TTT du genou non opéré pour une arthrose
fémoro-patellaire


L’objectif principal est de stopper, ralentir ou
retarder l’évo
Pour cela, - lutter contre la douleur et les troubles
circulatoires;
- réaliser une éco arti et une suppression
des forces au niv° du compartiment atteint le + svt
possible.
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