À l’admission on a cessé l’aspirine et on a ajouté un inhibiteur plaquettaire et de l’insuline.
Au niveau familial :
Il a un frère hypertendu mais il n’y a pas de diabète connu dans la famille.
Au niveau psychosocial :
Il boit une à deux bières le soir.
Il vit seul. Il travaillait au gouvernement.
Ses activités de vie quotidiennes sont réduites à cause de l’arthrose du genou. Il est peu actif
depuis six mois alors qu’il marchait auparavant deux fois par semaine.
Pour les soins : il est indépendant, mais a de la difficulté avec le bain. Ce qui sera quasi
impossible avec l’AVC.
Au niveau de l’alimentation :
Il est indépendant quoiqu’il s’étouffe facilement depuis son AVC.
Il ne suit aucune diète particulière et il vérifie rarement ses glycémies.
Dans la revue des systèmes, on note :
Un problème de rétinopathie diabétique suivie par Dr Lapointe.
Une rhinorrhée avec le froid et au printemps.
Au niveau respiratoire et cardio : pas de particularité.
Au niveau digestif : il présente des brûlures d'estomac deux fois par semaine, surtout le soir
et
en début de nuit, soulagées avec du Maalox, mais il n’y a pas de diagnostic de reflux.
Au niveau génito‐urinaire : une nycturie trois fois par nuit, une pollakiurie diurne mais sans
urgence
ni incontinence.
Au niveau psychiatrique : il se sent triste et découragé par la situation.
Au niveau MSK (locomoteur) : la douleur au genou gauche est présente depuis plusieurs
années, avec un peu de soulagement grâce au Celebrex.
Il a des crampes aux mollets occasionnelles.
Au niveau neurologique, on note des paresthésies aux pieds et des brûlures qui l'empêchent
souvent de dormir.
À l’examen physique, on remarque :
Une légère hypertension artérielle, il est apyrétique. Il a l’air fatigué et anxieux, mais il
collabore bien.
Au fond d'œil, il y a des petits points de microanévrismes et d’exsudats durs.
Au niveau du genou gauche, un gonflement avec un épanchement léger. Le test de Mc Murray
est négatif et le signe du rabot est positif.
Au toucher rectal, la prostate est augmentée de volume sans présence de nodule.
Au niveau du système nerveux, on note une perte bilatérale de sensibilité en chaussette avec
perte de discrimination dans la même zone.
Au niveau psychiatrie, il présente une anhédonie.