CUSHING OR NOT ? DEPRESSION NEUROPSYCHOLOGIE ET AXE CORTICOTROPE HYPERCORTICISME ET NEUROPSYCHOLOGIE Répercussions de l’hypercorticisme: Aggrave ou révèle un trouble psychiatrique latent Troubles du sommeil Symptômes de dépression, troubles anxieux (50% des patients) Tableau aigu (psychose, tendance suicidaire) Diminution des capacités intellectuelles, de la mémorisation, de l’apprentissage Asthénie persistante AXE CORTICOTROPE Stress psychologique Stress physique, sport + + CRH Corticotropin-Releasing Hormone (CRH): ADH - • Noyaux paraventriculaires, aire préoptique et noyau paramédian • Mais aussi cortex cérébral, systéme limique, moëlle épinière + ACTH + Vasopressine (ADH): SURRENALES CORTISOL 41 acides aminés Principal stimulant de la sécrétion de la POMC et de ses dérivés Au niveau du système nerveux: Agit en potentialisant l’effet du CRH Agit au niveau hypophysaire via récepteur V3 Noyaux supraoptiques et paraventriculaires Ocytocine: Noyaux supraoptiques et paraventriculaires LA REPONSE AU STRESS Stress physique: Signal périphérique (barorécepteur, osmorécepteur) transmis au tronc cérébral Aboutit à la libération de vasopressine et, parfois, d’ocytocine et de CRH Stress psychologique: Fait intervenir le cortex préfrontal Aboutit à la libération de CRH et d’ocytocine Fin de la réponse au stress via le récepteur CRH-R2 STRESS CHRONIQUE Etat dans lequel la réponse de l’axe hypothalamo-hypophysaire-surrénalien est préservé en dépit d’une élévation du cortisol Phénomène d’habituation: réponse à un stimulus présenté de façon répétée progressivement inhibée Phénomène de facilitation: réponse à un nouveau stimulus augmentée 1. Limite l’exposition de l’organisme à un excès de cortisol 2. Préserve la réactivité corticosurrénalienne STRESS CHRONIQUE Physiologiquement, Downregulation des récepteurs au CRH Upregulation des récepteurs à la vasopressine En compensation, augmentation du nombre de neurones produisant de l’ocytocine Traitement: ↑ ocytocine citalopram ↓ vasopressine et CRH fluoxétine PSEUDO - CUSHING Définition: Manifestations cliniques partielles ou complètes d’un syndrome de Cushing Etiologies: Stress chronique Dépression endogène sévère Ethylisme Anorexie mentale OMPK Séropositivité HIV ? PSEUDO - CUSHING Tableau biologique: Elévation de la cortisolurie libre de 24h Rythme nycthéméral du cortisol conservé Cortisolémie supraphysiologique Résistance relative à la dexaméthasone SIGNES UTILES Notion d’éthylisme: Ethylisme ancien Intensité de la cortisolurie Cortisoluries de 24 heures > à 4x la limite supérieure de la norme sont rares dans le pseudo-Cushing Freinage minute à la DXMS avec valeur seuil de 4µg/dl (au lieu de 1,8µg/dl Test à la desmopressine (agoniste puissant V2R et faible V3R) Pas d’influence chez l’individu sain ou pseudo-Cushing Elévation de l’ACTH dans 80-85% des cas de maladie de Cushing SCREENING Population de 263 patients: 240 avec syndrome de Cushing 23 avec pseudo-Cushing Methode: Mesure de la cortisolurie de 24h Cortisol sérique à • 23h, 23h30, 00h, 00h30, 1h • 6h, 6h30, 7h, 7h30, 8h SCREENING - RESULT sensibilité Cortisol sérique minuit ≥ 7,5 µd/dl 96% Cortisolurie de 24h 45% 17-OH corticosteroïde s 22% Cortisols sériques aux autres temps Ratio cortisol matinal/cortisol 10-92% 11% SCREENING Population: 41 patients avec Syndrome de Cushing 33 patients avec pseudo-Cushing • 2 alcooliques • 3 diabètes type 2 mal contrôlé • 11 dépressions sévères (DSM IV) • 7 obésités tronculaires • 10 OMPK 199 patients obèses 27 sujets contrôles Méthode: cortisol salivaire minuit cortisol sérique à minuit cortisoluries de 24h Récolte de cortisol salivaire au cours d’un match de football SCREENING - RESULTATS Sensibilité de 93% pour une valeur seuil de 0,35µg/dl pour le cortisol salivaire Mesure pathologique du cortisol salivaire et des cortisoluries de 24h seulement chez les patients avec syndrome de Cushing CONCLUSION Diagnostic difficile: Chez le patient obèse, éthylique, …et chez le déprimé! Mesure cortisol sérique à minuit ≥ 7,5 µd/dl Ou Cortisoluries de 24h anormale ET cortisol salivaire à minuit ≥ 0,35µg/dl Espoirs thérapeutiques: • Agonistes ocytocine • Antagonistes vasopressine